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Cine-World, bienvenue dans le monde du septième art et de l'audio-visuel! Un blog consacré au cinéma!

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Description :

Bienvenue sur Cine-world!! Passionné de ciné et de DVD, je donne mon avis sur les films en salles et en DVD

Barème entre 0 et 5.
0 : A éviter!!!!!! Navet à l'horizon.
1 : Très moyen voire mauvais, passez votre chemin.
2 : Pour les amateurs du genre, sinon se loupe sans regret.
3 : Film à voir mais qui n'est pas exceptionnel.
4 : Un bon film qui vaut largement le coup d'oeil.
5 : Un très bon film à voir absolument.

Mon top 20 2006 :
1) C.R.A.Z.Y.
2) Lord of War
3) Le secret de Brokeback Mountain
4) Le Nouveau monde
5) 1...2...3 dansez
6) Munich
7) Syriana
8) Fauteuils d'orchestre
9) Jarhead - La fin de l'innocence
10) Les brigades du tigre
11) Inside man
12) V pour Vendetta
13) L'âge de glace 2
14) Essaye-moi
15) The secret life of words
16) Walk the line
17) Truman Capote
18) L'affaire Josey Aimes
19) Toi et moi
20) Renaissance






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Un Tanguy à l'américaine...

Playboy à saisir
de Tom Dey

Genre : Comédie, Romance
Durée : 1h40
Sortie cinéma française : 15 mars 2006
Nationalité : Film américain
Tous publics

Il a (presque) toutes les qualités qui font rêver les femmes. Il est beau, viril, élégant, dynamique, intelligent, sportif, sympa et plein d'humour. Il aime la vie, il aime les gens, il aime ses copains, il aime ses parents...un peu trop même car à 35 ans, cet "adulescent" modèle n'a pas encore "décollé" et "rompu le cordon".
Mais comment faire déguerpir gentiment un grand garçon qui commence à prendre de la place dans votre appartement ? En lui faisant la gueule ? En lui imposant des corvées ménagères? En le rançonnant ? En lui confisquant ses gadgets ? En le privant de dessert? En engageant la femme de ses rêves. Et c'est ainsi que Paula fait son entrée dans la vie de Tripp...


Récemment désigné comme étant l'homme le plus sexy du monde, l'acteur américain Matthew McConaughey (Un mariage trop parfait, Comment se faire larguer en 10 leçons) ne peut malheureusement pas compter sur sa filmographie, composée essentiellement de comédies romantiques ordinaires, pour s'affirmer tel un acteur exceptionnel et au charisme impressionnant.
C'est, de ce fait, sans réelle surprise que Playboy à saisir, le nouveau film du comédien, vienne ajouter une énième romance de plus à sa faible carrière.

Largement inspiré de film Tanguy, réalisé par Etienne Chatiliez, en 2001, Tom Dey (Shangai kid, Showtime) signe un film profondément insipide qui ne parvient pas à intéresser le spectateur. Reposant, en effet, sur un scénario particulièrement convenu et insupportablement prévisible, Playboy à saisir plonge le spectateur dans un ennui total, engendré autant par un humour presque inexistant qui est compensé par des gags assommants que par une fadeur omniprésente durant tout le film. Avec pourtant, un thème plus ou moins original qui reflète légèrement une situation de la société actuelle, l'oeuvre demeure bien médiocre, notamment parce que Tom Dey se concentre presque uniquement sur la romance cousue de fil blanc et sans intérêt. On ne comprend véritablement pas pourquoi le cinéaste égare le spectateur dans de multiples petites histoires simplement inutiles, et dénuées d'humour ou même d'intérêt. On aurait préféré que celui-ci s'attarde plus sur les personnages de manière à ce qu'ils soient moins creux et plus consistants que ceux présentés dans le film, ces derniers regroupant, de plus, tous les clichés du genre (l'intello informaticien, le beau et riche séducteur, le copain un peu idiot...). Bien évidemment, aussi vide et dénué de relief que le scénario, la mise en scène est on ne peut plus classique et la photographie limpide ne se fait nullement remarquer. D'autre part, si certains acteurs sont assez délirants comme Kathy Bates (Misery, Le tour du monde en 80 jours) ou Terry Bradshaw (acteur de série TV) que l'on retrouve dans le rôle des parents, l'ensemble des autres comédiens interprètent sans conviction leur personnages. Derrière le charme apparent de Sarah Jessica Parker (Ed Wood, Esprit de famille) se dissimule une prestation fade et dénuée d'émotion. Comme son titre ridicule l'indique, Playboy à saisir fait parti des comédies romantiques qui n'ont guère d'intérêt tant elles se dévoilent convenues, superficielles et sans originalité. Le film s'achève comme il se doit à Hollywood, à savoir par un discours moralisateur à la sauce bien américaine : Horripilant!

Note film : 1/5

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#Posté le mercredi 15 mars 2006 12:31

Modifié le vendredi 17 mars 2006 11:53

Fantaisie, humour, tendresse et poésie au programme de Essaye-moi!

Essaye-moi
de Pierre François Martin-Laval

Genre : Comédie, Romance
Durée : 1h30
Sortie cinéma française : 15 mars 2006
Nationalité : Film français
Tous publics

Quand Yves-Marie, 9 ans, demande à Jacqueline, qui a son âge : "Epouse-moi", elle répond par une pirouette : "Le jour où tu vas dans les étoiles, je te donne ma main."
24 ans plus tard, quand Yves-Marie, devenu cosmonaute, vient sonner à la porte de Jacqueline, celle-ci s'apprête à épouser Vincent et a tout oublié de sa promesse. Alors Yves-Marie a une idée : "Essaye-moi une journée avant de dire non !"


Découvert par le public grâce à sa participation à la troupe formée de comiques dénommée les Robin des Bois, Pierre François Martin-Laval a, plus tard, entamé une carrière d'acteur en apparaissant notamment dans des comédies telles que Serial lover ou La Vérite si je mens ! 2.
Depuis ses débuts en tant que comiques, Pierre François Martin-Laval a fait du chemin et l'année 2006 marque un tournant dans sa carrière puisqu'il signe avec Essaye-moi sa première réalisation.

Le cinéaste s'en sort haut la main pour son premier film et propose au spectateur une oeuvre atypique, remarquable et qui brille d'ingéniosités. Tout d'abord, doté d'un casting très alléchant qui réunit les comédiens les plus farfelus et les plus irrésistibles du cinéma français, dont on peut notamment mentionner la gracieuse Julie Depardieu (Podium, Toi et moi), qui est omniprésente au programme des cinéma en 2006, le légendaire Pierre Richard (La Chèvre, Le Cactus), la réjouissante Isabelle Nanty (Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain, 3 zéros) ou encore le très attachant Kad Merad (Les choristes, Un ticket pour l'espace), Essaye-moi se compose, d'ores et déjà, d'un ingrédient propice à faire ce film, une oeuvre réussie, d'autant plus que chacun des acteurs se montrent jubilatoires et qu'ils transmettent une immense bonne humeur qui se traduit par une osmose parfaite et une entende naturelle entre les comédiens. De plus, grâce à une originalité débordante et à un ton qui mêle habilement le burlesque à l'émotion, Pierre François Martin-Laval met en scène une comédie romantique audacieuse, pleine de charme et de tendresse qui se moque gentiment des habituelles romances. Essaye-moi se présente ainsi comme une comédie pétillante qui sort du lot et qui illumine le spectateur avec une ambiance personnelle et enivrante. A la fois tendre et poétique, attachante et euphorisant, Essaye-moi se révèle comme un merveilleux exercice de style qui prône la vie et le bonheur selon un regard enfantin affriolant. A l'image d'un rêve, le film de Pierre François Martin-Laval émerveille le spectateur en le plongeant dans un univers kitch et emprunt d'une certaine naïveté. Le résultat est fascinant et il est difficile de ne pas céder au charme et à la fantaisie de ce film, sachant que celui-ci contient une agréable touche d'humour décalé et de l'émotion, sans jamais tomber dans les clichés ou les bons sentiments. Entre conte et romance, Essaye-moi promet au spectateur un plaisir visuel, garantis par des décors envoûtants et une image séduisante, de même qu'un plaisir pour l'ouïe qui est alimenté par une musique joyeuse et entraînante. Tout en conservant le ton déjanté qui accompagnait systématiquement la troupe des Robins des bois, Pierre François Martin-Laval est parvenu à réaliser une oeuvre touchante et poétique qui mérite largement des grands applaudissements.

Note film : 4/5
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#Posté le mercredi 15 mars 2006 11:24

Modifié le lundi 20 mars 2006 12:22

Le film qui donne la migraine!

Underworld 2 - evolution
de Len Wiseman

Genre : Fantastique, Action
Durée : 1h46
Sortie cinéma française : 8 mars 2006
Nationalité : Film américain
Interdit aux moins de 12 ans

La lutte millénaire que se livrent Vampires et Lycans est sur le point de connaître un tournant décisif...
Pour avoir découvert le secret du massacre de sa famille, Sélène, la redoutable guerrière vampire, est plus que jamais seule et menacée. Ses véritables ennemis ne sont pas forcément ceux qu'elle croyait. Michael, devenu le premier hybride à la fois vampire et lycan, aimerait se joindre à elle, mais il est incapable de contrôler la part lycan qui fait rage en lui.
Pour chacun d'eux, il est temps de percer le mystère de leurs origines et de la guerre, mais dans cette quête de vérité, ils devront affronter les plus puissants des adversaires, les plus proches aussi...
Plus que jamais, au plus profond des ténèbres, loin du regard des hommes, se joue le sort du monde...


Avec un budget limité de seulement 23 millions de dollars estimé pour le coût total de Underworld, sorti sur les écrans en 2003, et des recettes qui s'élèvent à plus du double de ce montant, il n'était pas étonnant que la société Screen Gems Inc décide de mettre rapidement en chantier une suite de ce succès modéré, tout de même inattendu.
Le jeune cinéaste Len Wiseman, qui avait travaillé sur les effets spéciaux de films célèbres tels que Stargate, la porte des étoiles, Independence Day ou encore Men in Black avant de réaliser son premier film, à savoir Underworld, réapparaît ainsi en 2005 avec son deuxième long métrage qui est la suite de sa première réalisation, simplement intitulée Underworld 2 - evolution.

Si Underworld était assurément pourvu de quelques bonnes idées et même si celles-ci étaient maladroitement exploitées, on pouvait toutefois discerner une certaine originalité dans l'ombre d'un scénario très simpliste. Il est inutile de vouloir trouver ne serait-ce qu'un seul élément novateur ou audacieux dans cette suite incontestablement commerciale censée amasser le plus d'argent possible en marchant sur le succès du premier opus. Or, sachant que le précédent volet était déjà de qualité bien moyenne, Underworld 2 - evolution se dévoile comme tout ce qu'il y a de pire au cinéma et le réalisateur est parvenu à atteindre un niveau de médiocrité lamentable en offrant un résultat qui s'éloigne, en tout point, d'une oeuvre cinématographique. On peut tout d'abord citer la faiblesse du scénario qui, bien que d'une simplicité incroyable, s'emmêle dans le n'importe quoi et l'incohérent tant la confusion et la prétention de l'histoire semble lourde et dénote de la pseudo ambition ultra creuse des scénaristes. D'ailleurs, venons-en aux scénaristes : Il aura fallu tout de même trois scénaristes pour aboutir à un film dont l"histoire est quasiment absente puisque le scénario lui-même est manquant. On se demande pourquoi les producteurs se sont ruinés à engager trois scénaristes (Bon, on va dire deux, puisque l'un des trois se trouve être le réalisateur) étant donné le résultat peu concluant qui emprunte ses idées anémiques au film russe Night Watch et aux jeux vidéo dans l'esprit de Blood Raine ou Tomb Raider. Underworld 2 - evolution s'apparente, finalement, à une sorte de jeu vidéo cinématographique puisque outre son absence totale de scénario, le film enchaîne les cascades ratées, les combats ennuyeux, violents et qui font appel à toutes les armes inimaginables et des personnages complètement creux, sans intérêt et dénué du moindre humour et de la moindre émotion. D'autre part, il est difficile de comprendre comment un ancien concepteur d'effets spéciaux peut se satisfaire d'une oeuvre dont les images de synthèses sont laides, dont les trucages se montrent ridicules et désuets et qui ne semblent même pas pouvoir concurrencer avec les anciens Star Wars (non remastérisés), tant les effets spéciaux sont laids. Le manque de fluidité des personnages en images de synthèse est si flagrant que l'on ne peut que se moquer du résultat dénué de beauté et de talent. Bien évidemment, les effets spéciaux ne font la qualité du film en général. Mais, alors que toutes les oeuvres qui sortent au cinéma, actuellement, sont plus éblouissantes et impressionnantes visuellement les unes que les autres, on pourrait espérer un résultat supérieur aux films sortis dans les années 70, d'autant plus quand le vide scénaristique évident n'est ni comblé par une action prenante, ni par des personnages qui demeurent, ici, froids et sans intérêt. Néanmoins, c'est avec la réalisation épileptique que l'on croirait issue d'un clip télévisé censé être diffusé sur MTV que Len Wiseman finit par achever le spectateur en lui donnant une migraine atroce suite à des mouvements de caméra ininterrompus qui rende impossible la vision du film tant les images s'enchaînent à un rythme effroyable. On ne voit assurément rien du film, ce qui nous réconforte dans l'idée que l'on a rien compris à cette suite, non pas en raison de son histoire débile, mais parce que l'on a pas réussi à suivre cet épisode doté d'une rage qui se défoule sur le cerveau lobotomisé des spectateurs. On ressort de ce film, ultra bruyant et abrutissant, complètement vidé et on a l'impression d'avoir passé un moment à écouter, l'oreille collée contre l'ampli de la chaîne hi-fi dont on aurait mis le volume à fond, de la musique hard rock sur une ambiance de guerre civile. On peut toutefois modérer (HA! HA HA!!!!!) ces critiques très sévères si l'on tient compte de la beauté de l'a photographie très sombre qui parvient à installer une ambiance sombre gothique et oppressante. Néanmoins, sachant que, en raison du manque de précision de l'image, on ne voit finalement plus grand chose excepté une tâche noire, il semble évident de passer outre ce détail. Pour finir, on se demande vraiment comment les acteurs font pour garder leur sérieux devant un spectacle si niais, et surtout Kate Beckinsale (Van Helsing, Aviator) qui est obligée de porter un vêtement volé dans le rayon sadomasochiste du sex-shop de la production. Un conseil, tout de même, si vous vous risquez à aller voir Underworld 2, il faut amener impérativement de l'aspirine!

Note film : 0/5

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#Posté le mardi 14 mars 2006 11:35

Modifié le mardi 14 mars 2006 12:55

Vincent Cassel : Le méchant d'Hollywood!

Dérapage
de Mikaël Hafstrom

Genre : Thriller
Durée : 1h50
Sortie cinéma française : 8 mars 2006
Nationalité : Film américain
Interdit aux moins de 12 ans

Parce qu'un matin, Charles Schine a raté son train pour aller travailler, il a fait une rencontre qui a bouleversé sa vie. Au premier regard, Lucinda Harris et lui ont su que leur histoire ne serait pas comme les autres. Ils ignoraient à quel point...
Bien que tous deux mariés, ils ont peu à peu laissé leur passion s'épanouir jusqu'au jour où, alors qu'ils se trouvaient ensemble dans une chambre d'hôtel, un inconnu violent et mystérieux a fait irruption en les menaçant d'une arme. Leur histoire d'amour est tout à coup devenue un cauchemar.
Prisonnier de ses mensonges, Charles voit son existence basculer dans le chantage et la violence. Loin de sa vie d'avant, sans recours, il va se retrouver enfermé dans un piège dont il ne voit plus l'issue...


Vincent Cassel suivrait-il les traces de Lambert Wilson? Il semblerait, en tous cas, qu'il s'en approche sensiblement, puisque tout comme ce dernier, catalogué dans les rôles des grands méchants à Hollywood depuis son apparition dans la saga Matrix et où il a ensuite interprété de redoutables personnages dans Catwoman et Sahara, Vincent Cassel, lui, marque sa réinsertion dans le cinéma américain, après son rôle de célèbre voleur incarné dans Ocean's twelve, dans Dérapage, un nouveau thriller où il joue un dangereux truand.

On sent nettement que le cinéaste Mikaël Hafstrom fait ses premiers pas à la réalisation avec ce thriller qui manque cruellement d'originalité. Avec cette sorte de Liaisons fatales revue au goût du jour, le réalisateur signe un film où la fadeur s'exprime tant par le manque d'inspiration et d'agilité au niveau de la mise en scène qui manque de personnalité, que par son scénario poncif et dénué de profondeur. Bien que l'histoire de ce film soit le fruit de Stuart Beattie, le scénariste qui est à l'origine des scénarios brillants de Pirates des Caraïbes, la malédiction du Black Pearl ou de Collatéral, le film peine à trouver ses marques et sa singularité entre une trame qui emprunte ses idées dans de nombreux films et un goût de déjà vu plus que prononcé. Cependant, bien que l'intrigue se révèle prévisible et que l'on soit en mesure de découvrir rapidement le dénouement, force est de constater que le mélange d'action et de suspense fonctionne bien et que le spectateur ne s'ennuie jamais grâce un rythme effréné et mené avec soin. Il est, d'autre part, bien dommage de voir des personnages, tout d'abord intéressants, laisser finalement le spectateur indifférent parce qu'ils se montrent finalement superficiels puisque la psychologie a été outrepassée au profit de descriptions caricaturales et manichéennes. Le film sombre d'ailleurs dans l'insupportable tant le grand méchant se montre très méchant et tant la victime innocente et gentille accumule les regards de chiens battus jusqu'à ce qu'il décide de se révolter. Outre ses clichés exaspérants, il est difficile de ne pas être agacé par la vision des américains qui se placent en victimes face aux très très méchants européens, et français de préférence. De plus, les interprètes accablent encore d'avantage le spectateur avec des prestations lamentables. Où est donc passé le charisme et la prestance de Clive Owen qui était magistral dans Closer? Ici, avec son interprétation aussi insipide que maladroite, on lui découvre des défauts jusque là insoupçonnés. De même et dans un registre très stéréotypé, Vincent Cassel (Dobermann, Le Pacte des loups) en fait des tonnes au point d'annihiler toute once du souvenir de son talent. Jennifer Aniston (Polly et moi, La Rumeur court) demeure peut-être la seule du casting qui surprenne dans un rôle à contre emploi et qui l'éloigne enfin de l'image de Rachel. Mais si l'on se rappelle de sa prestation dans The good girl, celle-ci nous laisse, tout de même, bien froid. Non dénué de quelques bonnes idées, le film Mikaël Hafstrom n'apparaît toutefois pas au panthéon des thrillers et reste un film du genre, sans doute, efficace, mais totalement convenu et qui ne sort pas du lot.

Note film : 2/5
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#Posté le lundi 13 mars 2006 12:49

Modifié le mardi 14 mars 2006 14:33

Julie Depardieu et Marion Cotillard, héroïnes d'un roman-photo!

Toi et moi
de Julie Lopes-Curval

Genre : Comédie, Romance
Durée : 1h30
Sortie cinéma française : 8 mars 2006
Nationalité : Film français
Tous publics

Rédactrice de romans-photos pour la revue Toi et Moi, Ariane a tendance à y transposer sa vie amoureuse et celle de sa soeur Lena, en les embellissant.
Pourtant leur vie n'est pas un roman : Ariane s'accroche à Farid qui n'a que faire d'elle tandis que Lena s'ennuie auprès de François, son compagnon.
Et si Ariane s'abandonnait à l'amour de Pablo, le bel ouvrier espagnol qui travaille dans son immeuble ? Et si Lena laissait battre son coeur pour Mark, le violoniste prodige qu'elle vient de rencontrer ?
Entre la réalité et le roman-photo, les deux soeurs vont-elles enfin trouver le grand amour ?


De prime abord, beaucoup risquent de reconnaître en Toi et moi, une énième comédie romantique sur les déboires amoureux des trentenaires tellement à la mode, ces derniers temps, dans le cinéma français.
Et cette première impression, aperçue dans la bande annonce, ne semble présager qu'un film de plus dans la lignée de Mariages, J'me sens pas belle, Le plus beau jour de ma vie, Tu vas rires, mais je te quitte, Tout pour plaire, Mensonges et trahisons et plus si affinités ou Au Suivant, d'où la naissance d'un sentiment légitime de réticence qui ne remet pas en doute la qualité de ces films, mais qui exprime une certaine lassitude, entraînée par ce genre surexploité qui amorce, tout doucement, une décroissance à la suite d'un essoufflement évident.

La réalisatrice Julie Lopes-Curval ne parvient, de ce fait, pas à surprendre le spectateur en raison de son scénario légèrement convenu et d'un déroulement qui ne tarde pas à se dévoiler un tantinet prévisible puisqu'il est engagé de la même manière que de nombreuses autres romances du genre. Et pourtant, si l'histoire n'apporte guère d'innovation à la comédie romantique banale qui s'interroge sur la vie des trentenaires, l'originalité du sujet qui entoure les histoires d'amour anodines est telle que le spectateur se trouve littéralement pris au dépourvu et qu'il est forcé d'admettre que le film acquiert énormément de charme et de singularité. Ce thème qui permet à la comédie de se distinguer réside dans le fait d'aborder l'univers des romans-photos en articulant l'histoire autour d'un auteur de ce genre de littérature. Toi et moi devient ainsi une petite réussite artistique très originale puisque durant tout le film, des plans que l'on croiraient être tirés de véritables romans-photos, illustrent parfaitement les états d'âmes de son héroïne. Le film a ainsi le mérite d'apporter une réelle touche de fantaisie et de charme à ses personnages, de même qu'aux spectateurs. De plus, baigné dans un univers kitch irrésistible, qui est souligné par une photographie ultra colorée et éclatante, le spectateur est assuré de passer un très agréable moment à la fois étonnant et merveilleux. Toute cette fantaisie très rafraîchissante, n'efface cependant pas la personnalité attachante de chacun des personnages qui touchent le spectateur en usant d'un humour fin et léger et d'une émotion pleine de tendresse. Les personnages sont d'ailleurs véritablement sympathiques et les deux actrices Marion Cotillard (Big fish, Ma vie en l'air) et Julie Depardieu (Podium, Essaye-moi), toutes les deux formidables, provoquent un ravissement total lorsqu'elles apparaissent et qu'elles se trouvent dans des situations désopilantes rythmées par des musiques entraînantes.

Note film : 4/5

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#Posté le lundi 13 mars 2006 11:47

Modifié le lundi 13 mars 2006 12:43

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