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Cine-World, bienvenue dans le monde du septième art et de l'audio-visuel! Un blog consacré au cinéma!

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Description :

Bienvenue sur Cine-world!! Passionné de ciné et de DVD, je donne mon avis sur les films en salles et en DVD

Barème entre 0 et 5.
0 : A éviter!!!!!! Navet à l'horizon.
1 : Très moyen voire mauvais, passez votre chemin.
2 : Pour les amateurs du genre, sinon se loupe sans regret.
3 : Film à voir mais qui n'est pas exceptionnel.
4 : Un bon film qui vaut largement le coup d'oeil.
5 : Un très bon film à voir absolument.

Mon top 20 2006 :
1) C.R.A.Z.Y.
2) Lord of War
3) Le secret de Brokeback Mountain
4) Le Nouveau monde
5) 1...2...3 dansez
6) Munich
7) Syriana
8) Fauteuils d'orchestre
9) Jarhead - La fin de l'innocence
10) Les brigades du tigre
11) Inside man
12) V pour Vendetta
13) L'âge de glace 2
14) Essaye-moi
15) The secret life of words
16) Walk the line
17) Truman Capote
18) L'affaire Josey Aimes
19) Toi et moi
20) Renaissance






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  • Une magnifique histoire d'amour narrée sur une plateforme pétrolière...

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Un peu de romance pour égayer ces tristes journées pluvieuses...

Quatre comédies romantiques

Lorsqu'un film se démarque de tous les autres et plait à beaucoup de gens, les producteurs en profitent et transforment le cinéma en véritable industrie censée attirer un maximum de monde et remplir leur portefeuille. C'est de cette manière que l'effet de mode au cinéma se produit et où certains genres se multiplient à certains moments. On peut bien évidemment prendre comme exemple la mode des films d'horreur apparue en 1997 et lancée par le film Scream de Wes Craven, celle des adaptations des BD Marvel/Comics commencée au début des années 2000 notamment grâce au succès de X-Men et dont l'ampleur ne s'est pas dissipée depuis ou plus récemment la mode des remakes des films d'épouvante des années 60/80 tels que Massacre à la tronçonneuse, L'armée des morts, La maison de cire ou encore Amytiville.
A côté de ces genres, qui apparaissent et disparaissent par périodes, certains restent toujours présents et sont fréquemment proposés au spectateur. Les policiers ou encore les comédies romantiques représentent le type de films que le spectateur est plus ou moins sûr de retrouver tout au long de l'année et peu importe quand.
A la fin de l'année 2004, on a ainsi pu retrouver de nombreuses comédies romantiques sur nos écrans de cinéma. Quatre d'entre eux sont sortis récemment en DVD. Je vous propose de revenir dessus et de faire de rapides analyses sur ces quatre films.

Une affaire de coeur
de Peter Howitt

Le cinéaste britannique, Peter Howitt à qui l'on doit le thriller Antitrust et la comédie délirante Johnny English revient donc cette-fois ci avec une comédie romantique : Une affaire de coeur.
S'il est vrai que le film ne se distingue pas de toutes les autres comédies romantiques en raison de son scénario ordinaire et loin de faire preuve d'originalité, le film se révèle pourtant plutôt prenant où l'on est plongé dans une ambiance certes rose bonbon, mais dont la légèreté et le charme ne laisse pas le spectateur indifférent.
Sans être hilarant, cette comédie se dévoile pourtant bien drôle et propose quelques gags réjouissants qui seront vous faire sourire.

Le film vaut surtout le détour pour le couple principal interprété par Julianne Moore (Hannibal, The Hours) et Pierce Brosnan (James Bond, Mars Attack!) qui fonctionne à merveille et dont l'interpétation talentueuse, sensible et pleine de charme ne laisse pas indifférente. Les deux acteurs nous offent un spectacle jubilatoire ou d'ennemis à leur travail, ils seront amenés à s'aimer (on peut faire le rapprochement avec Vous avez un message avec Tom Hanks et Meg Ryan) et où leur rivalité et leur amour apporteront leur quelques difficultés accompagnées de scène hilarantes.
Il est également agréable de se laisser envahir par les belles images et les beaux décors qui vous feront voyager de New York à l'Irlande.

Néanmoins, la réalisation aussi classique que pompeuse et la musique plutôt transparente, le manque d'émotion ou le scénario convenu et prévisible font de cette comédie romantique une romance parmi tant d'autres qui n'arrivera pas à se distinguer et marquer. Pourtant, Une affaire de coeur se montre bien divertissant et nous offre un numéro d'acteurs qui transmet une joie et une bonne humeur très agréable et après tout, c'est déjà pas mal!

Genre : Comédie romantique
Synopsis : Daniel Rafferty et Audrey Woods sont les avocats new-yorkais les plus en vogue en matière de divorce. Au fil des procès, ils n'ont jamais vu l'amour triompher. Pourrait-il en être autrement pour eux ? Au sommet de leur carrière, tout oppose Audrey et Daniel : elle pratique le droit de manière académique ; il ose tous les coups pour gagner.
Ils s'affrontent un jour autour d'une affaire qui les conduit en Irlande. Là, leur attirance inavouée est soudain dévoilée au cours d'une folle nuit de festival de musique country où ils se retrouvent... mariés ! De retour à New York, les voici confrontés à une nouvelle situation : adversaires au barreau et mariés à la ville. Et si la meilleure façon de tomber amoureux était de commencer par se marier ?

Durée : 1h27
Sortie cinéma française : 8 septembre 2004
Sortie DVD française : disponible depuis Mai 2005, dans une édition DVD simple à 19,99 euros
Nationalité : Film irlandais, britannique, américain
Tous publics
Site officiel

Note film : 3/5

La plus belle victoire
de Richard Loncraine

Le studios britanniques Working Title Films qui ont produits plusieurs bons films et qui sont devenus célèbres pour leurs comédies romantiques anglaises (Quatre mariages et un enterrement, Coup de foudre à Notting Hill, Le Journal de Bridget Jones, Love actually...) reviennent avec, La plus belle victoire, une comédie romantique bien évidemment.

Cette romance n'atteind pas la qualité des ses prédesseceurs cités ci-dessus, néanmoins, le scénario est original puisque l'on est plongé dans une histoire d'amour qui s'installe entre deux joueurs de tennis en pleine compétition de Wimbledon. Il faut l'avouer, c'est original. Mais ça ne l'est pas assez pour susciter l'intérêt nécessaire à nous plongé entièrement dans ce film qui se déroule plutôt lentement et dont la psychologie des personnages n'est pas approfondie au bénéfice de faire apparaître plus de matchs de tennis.
La plus belle victoire réussit pourtant à nous accrocher à l'intrigue en rapport au tennis et arrivera à créer un suspense autour de ce sport. De plus, le film est accompagné d'une belle bande originale très entrainante et d'un certains nombre d'acteurs qui valent le détour. On retrouve bien évidemment la sublime Kirsten Dunst (Virgin Suicide, Spider-man) et Paul Bettany Un homme d'exception, Master and commander de l'autre côté du monde) en joueurs de tennis vraiment épatants et très convaincants. A leurs côtés, Sam Neil (Calme blanc, Jurassic Park) et Bernard Hill (Le retour du roi, Gothika) ajoutent à ce film un peu d'intérêt.
En outre, si la réalisation fait preuve de beaucoup d'academisme par moment, elle se montre parfois plutôt surprenante, judicieuse et très bien maîtrisée. C'est très réussi!

Malheureusement, on s'ennuie à cause d'un manque de rythme et d'une histoire relativement plate et l'on peut regretter cette distance que l'on peut ressentir devant ces personnages que superficiellement abordés et loin d'être attachants.
Cette romance ne démarre jamais vraiment, ce qui aboutit par l'apparition du sentiment d'ennui. On oubliera très rapidement ce film qui semble fade et insipide à côté d'autres comédies romantiques bien plus prenantes, drôles ou émouvantes.

Genre : Comédie romantique
Synopsis : Excellent joueur de tennis d'origine britannique, Peter Colt a été classé à une époque au 11e rang mondial, aujourd'hui il n'est plus que 119e. Après avoir côtoyé les meilleurs joueurs, il s'est reconverti en prof de sport pour femmes mûres et oisives...
C'est alors qu'on lui offre la possibilité de disputer son dernier tournoi de Wimbledon. L'Américaine Lizzie Bradbury est la nouvelle étoile montante du tennis mondial et s'apprête à participer à son premier Wimbledon. Lorsque Peter débarque sur les courts, il n'a plus franchement envie de prendre sa retraite. Il remporte son premier match, mais il s'éprend de Lizzie...

Durée : 1h38
Sortie cinéma française : 20 octobre 2004
Sortie DVD française : 4 juillet 2005, DVD édition simple à 19,99 euros
Nationalité : Film britannique, américain
Tous publics
Site officiel

Note film : 2/5

Si seulement
de Gil Junger

Si le film est très fleur bleue et si le scénario poncif semble user et abuser de tous les clichés possibles et malgré un sentimentalisme exacerbé, Si seulement n'en demeure pas moins prenant, beau et très émouvant.
Jennifer Love Hewit (Le smoking, Garfield) se révèle plutôt bonne actrice et très touchante même i elle en fait parfois un peu trop dans son jeu. Et en tous cas, il faut avouer que ça la change Souviens toi l'été dernier. Elle peut parfois énerver à force de pleurer, mais elle interprète très bien son rôle de petite 'ricaine avec des rêves pleins la tête. Son amour, interprété par Paul Nocholls, est excellent en british (peut-être parce que c'est un british) et est très convainquant et tout aussi touchant.
De plus, on ne pourra qu'apprécier les magnifiques décors londoniens et les beaux coins campagnards de l'Angleterre...tout ceci souvent accompagné de pluie !

Le plus regrettable dans cette petite production sans prétention se situe au niveau de l'excès de bons sentiments que l'on retrouve durant tout le film et la tournure bien trop guimauve que prend le film. Néanmoins, la fin se dévoile surprenante et prend des allures de films noirs et fantastiques qui rompt totalement avec l'ambiance trop conventionnelle installée pendant la presque totalité du film.

L'intrigue ne révèle certes pas beaucoup de surprises et l'ensemble est assez prévisible, mais n'empêche que le film se regarde très facilement et les plus sensibles verseront à coup sûr une petite larme.

Genre : Drame, romance
Synopsis : Et si le destin lui offrait une seconde chance ?... Jusqu'à présent, Ian avait toujours fait passer sa réussite professionnelle avant tout. Mais le jour où sa fiancée Samantha meurt dans un violent accident, il est totalement effondré et regrette de ne pas avoir su lui prouver d'avantage son amour.
Le lendemain matin, Ian se réveille... dans les bras de Samantha. Il réalise alors qu'il revit la dernière journée de sa fiancée et qu'il a peut-être une chance de changer le cours du destin...

Durée : 1h45
Sortie cinéma française : 24 novembre 2004
Sortie DVD française : 22 juin 2005, DVD édition simple à 19,99 euros
Nationalité : Film américain
Tous publics

Note film : 3/5

Coup de foudre à bollywood
de Gurinder Chadha

Gurinder Chadha, la réalisatrice britannique d'origine indienne qui avait signé en 2002 la comédie très réussie Joue-la comme Beckham est revenu en 2004 avec une comédie tout aussi réjouissante, Coup de foudre à Bollywood.

Cette comédie romantique est une merveilleuse alliance entre comédie sentimentale ordinaire et cinéma bollywoodien.
Le côté indien se retrouve, tout d'abord, dans la constitution des décors vraiment splendides, grandioses, très colorés et qui nous émerveillent, mais qui semblent malheureusement plus sortir du stéréotype et de l'image que l'on se fait de l'Inde que réellement l'Inde elle-même. Mais peu importe, c'est beau et l'on est charmé par tant de couleurs et de beauté. Le cinéma bollywoodien se retrouve, d'autre part, dans la tournure comédie musicale que prend le film où les acteurs se mettent à chanter n'importe quand et à n'importe quel sujet. La musique prédominante que l'on retrouve, ici, se retrouve également très souvent ce cinéma indien. De plus, les musiques sont belles et magnifiquement chorégraphiées. Ces belles chorégraphies assimilées à ces superbes décors merveilleux nous offrent un spectacle visuel de toute beauté. C'est finalement avec un immense plaisir que l'on observe les moeurs indiennes très caricaturales, mais plein d'humour et de joie de vivre.
Le côté américain se retrouve, quant à lui, dans le scénario qui manque cruellement d'originalité et dans l'apparition de bons sentiments qui font chavirer ce film dans le mélo, ce que Joue-là comme Beckham ne faisait pas.

Cependant, avec autant de beaux décors dépaysants, de musiques entraînantes et joyeuses, d'humour, de personnages attachants, d'une émotion très présente et d'acteurs à la hauteur et en pleine forme avec surtout la charmante et charismatique Aishwarya Rai (Devdas), le spectateur ne peut résister à ce film très divertissant qui rappelle un bonbon doux, sucré et épicé.
C'est un très bon film jubilatoire et euphorisant où l'on ressort joyeux et de bonne humeur!

Genre : Comédie, Romance
Synopsis : Mme Bakshi n'a qu'une seule idée en tête : marier les aînées de ses quatre filles - Jaya et Lalita. Mais pas n'importe comment ! Comme toute bonne mère, Mme Bakshi est exigeante : son futur gendre se doit d'être indien et surtout... riche.
Mr. Balraj, leur nouveau voisin fraîchement revenu de Londres, ferait à ce titre un prétendant parfait pour Jaya, l'aînée. Sa soeur Lalita, quant à elle, tient tête à sa mère : elle ne se mariera que par amour.
Lors d'une des nombreuses fêtes extravagantes offertes par les Bakshi et leur voisin, Lalita rencontre Darcy, le meilleur ami de Balraj. Il a tout pour plaire ou presque... Ce bel hôtelier n'a que deux défauts : il est américain et fiancé.
Si Darcy tombe immédiatement sous le charme de la belle Lalita, les sentiments de celle-ci sont plus mitigés...

Durée : 1h52
Sortie cinéma française : 22 décembre 2004
Sortie DVD française : 29 juin 2005, DVD édition simple, 19,99 euros
Nationalité : Film américain
Tous publics :
Site officiel

Note film : 4/5
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#Posté le vendredi 08 juillet 2005 04:27

Modifié le mardi 26 juillet 2005 09:59

Le retour de Spielberg... Et des envahisseurs!!

La Guerre des mondes
de Steven Spielberg

Steven Spielberg, l'un des plus grand cinéaste américains (et pour moi, le plus grand et le meilleur) revient avec son nouveau film au cinéma : La guerre des mondes. Si S. Spielberg n'a pas été absent très longtemps au programme de nos cinémas puisque son précédent film, Le terminal, ne date que de septembre 2004, son retour avec un film sur le thème des extraterrestres marque, quant à lui, un évènement très attendu et bien moins récent car le cinéaste n'avait pas réalisé un film sur les extraterrestres depuis 1982, date à laquelle sortit E.T. l'extraterrestre. Si celui-ci ou Rencontres du 3e type (1977) avaient un message très positif et montraient des formes de vie extraterrestres pacifiques, La guerre des mondes nous propose une tournure tout à fait différente et plus pessimiste puisqu'il s'agit là, purement et simplement, d'une invasion des envahisseurs sur la terre. Ce film est l'adaptation du roman de H.G. Wells, qui avait déjà été adapté pour le cinéma en 1954.

La guerre des mondes se présente comme un film remarquable dont les points positifs sont nombreux et qui se différencie de beaucoup de films d'invasion extraterrestre.
Tout d'abord, bien que le scénario ne propose guère d'innovation, ce qui semble logique puisqu'il fallait suivre la trame du livre dont nombreux scénaristes depuis les débuts du cinéma ont pu s'inspirer, le film n'en demeure pas moins prenant. En effet, très rapidement, le spectateur rentre en plein dans l'ambiance où, après une très courte introduction pour présenter les personnages principaux et découvrir rapidement un peu la situation de chacun, on est confronté à un évènement curieux et mystérieux. A partir de ce moment, le film devient passionnant et le spectateur ne pourra plus décrocher l'oeil de l'écran jusqu'à la dernière minute. Ainsi, d'évènement en évènement, on est plongé dans le film où tout se déroule très vite et où la tension va en crescendo pour finir par faire sombrer le spectateur dans une tension extrême telle que le moindre bruit fera sursauter. Voilà, l'une des grande réussite de ce film, le scénario est habilement mené et sans jamais savoir ce qui se passe et étant effrayer à l'idée de savoir ce que vont voir les personnages, mais également très curieux, on est littéralement collé à son siège. Le suspense est constant et haletant et ne laisse jamais de répit au spectateur sous peine de voir son rythme cardiaque augmenter sans jamais diminuer. Ce suspense palpitant passe par un scénario très bien maîtrisé et judicieusement rédigé, mais également par une ambiance sonore et visuelle irréprochable.

La guerre des mondes se caractérise par une réalisation magistrale et nerveuse (et il faut reconnaître que la caméra nerveuse, c'est loin des habitudes de Spielberg) qui ne fait qu'accroître cette tension chez le spectateur qui en plus d'appréhender ce qui va arriver, se sent déstabiliser par cette image qui bouge rapidement et dont les plans se succèdent relativement vites et ne sera que plus vulnérable à un éventuel sursaut et en tous cas ne pourra pas quitter l'image tant il est captivé. Cette réalisation particulièrement nerveuse s'accompagne d'une photographie sombre et presque glaciale qui apporte à La guerre des monde une ambiance sinistre et de malaise. Ca n'est pourtant que peu lorsque l'on voit toutes les infrastructures dévastées, des corps humains qui volent en éclats et les gens hurler de toute leur voix.
Cette vision de la terre dévastée et de l'homme impuissant face à tant d'horreur nous montre une image de fin de monde qui se donne des airs de spectacle apocalyptique. C'est impressionnant et spectaculaire. Mais, cette brillante et bluffante mise en scène apocalyptique apporte au film une intensité dramatique des plus fortes. On est ainsi plongé dans une vision de fin du monde à l'ambiance très sombre et dramatique où l'extinction de la race humaine semble plus que probable.

Face à cette vision dramatique et effroyable de l'état actuel du monde, le comportement des gens n'est pas idéalisé, ni d'ailleurs celui du héros incarné par Tom Cruise. Ici, les gens ont peur, veulent fuir et ne font pas passer tout le monde avant. On ne retrouve donc pas un comportement d'extrême solidarité, mais bien un comportement individualiste instauré par la société, et voire de folie qui découle de tant de panique et d'anxiété. Il en est de même pour le héros. Ainsi, Ray Ferrier (Tom Cruise) ne cherche pas à sauver le monde et à combattre l'énemi, mais bel et bien de survivre et protéger sa famille en fuyant l'envahisseur. Ce Ray Ferrier est "Mr Tout le monde". On est de ce fait, encore plus pris et terrorisé par l'histoire que l'on s'identifie à ce héros pour finir par se demander comment vont-ils faire?
Une des grandes réussites de ce film est, là encore, de ne pas faire chavirer cette production dans l'excès de patriotisme et d'héroïsme comme on avait pu le voir dans Indepance Day.

Comme expliqué plus haut, on s'identifie à ce héros, mais c'est d'autant plus le cas que ces défauts sont bien mis en évidences et pourraient se retrouver chez beaucoup de personnes. On voit un homme qui manque d'expérience dans son rôle de père et qui porte une plus grande importance à l'oisiveté qu'à certaines obligations. Néanmoins, Ray Ferrier va évoluer et sera un homme plus sage à la fin... Comme n'importe qui pourrait l'être après une expérience éprouvante.
Si l'héroïsme n'est pas la valeur prédominante du film, l'importance de la famille est, elle, bien marquée et l'évolution du personnage principal passe par la peur de perdre un être cher, un membre de sa famille... son fils ou sa fille. C'est en essayant de conserver cette famille intacte que Ray Ferrier est amené à faire quelques actes héroïques.
Parce que l'on s'identifie aux personnages principaux, que l'on se préoccupe de leur sort et par l'insertion d'une grande sensibilité et d'une certaine humanité que l'on retrouve notamment dans ces personnages, le film se dévoile très touchant et comporte une note d'émotion qui n'est qu'amplifier à la vue de certaines images.

Si La guerre des mondes prend une telle tournure où l'intensité dramatique, l'émotion et la froideur sont très présentes, cela témoigne de la vision plus pessimiste de réalisateur marqué par le 11 septembre 2001 qui inclut à son film certains éléments rappelant cet évènement.

Ce film d'excellente qualité nous propose de plus une ambiance sonore exceptionnelle, signée John Williams qui prolonge le spectateur dans une tension très intense. De plus, les effets spéciaux sont spectaculaires et grandioses, on reste ébahi devant ces effets qui en mettent plein la vue.
Le tout est accompagné d'acteurs prodigieux notamment Tom Cruise (Le Dernier samouraï, Collateral) qui interprète à la perfection ce héros dépassé par les évènements, Dakota Fanning (Sam, je suis Sam, Trouble jeu) qui est toujours aussi éblouissante et magistrale et qui arrivera sans difficulté à vous percer les tympans avec ses cris, Tim Robbins (Mission to Mars, Mystic river) qui est impeccable dans la peau d'un homme rongé par la folie ou encore Miranda Otto (Le seigneur des anneaux) et d'une note d'humour vraiment très agréable qui est la bienvenue pour détendre le spectateur complètement bouleversé par cette atmosphère oppressante.

La guerre des mondes se révèle donc comme un excellent film. Cependant, il n'est pas parfait non plus puisque l'on peut très largement regretté la fin qui arrive bien trop rapidement et de manière aussi vite et imprévue que les évènements arrivent au début. Néanmoins, c'est apparemment très proche du livre où dans ce dernier, la fin arrive également sans prévenir et très rapidement.
Bien évidemment la fin est véritable un happy-end digne des productions hollywoodiennes.
On se pose tout de même quelques questions à savoir comment le fils a-t-il fait pour rejoindre sa mère???
Dans ces quelques points négatifs peuvent s'ajouter quelques incohérences scénaristiques et un manque d'explications vis-à-vis de certaines choses. Difficile d'expliquer sans risquer d'en dire trop, mais comme exemple, on peut prendre l'explication des machines enterrées sous terre bien avant que l'homme n'apparaisse et pourtant cette invasion extraterrestre ne se déroule que maintenant? Pourquoi?

Genre : Science-fiction, Drame
Synopsis : Ray Ferrier est un docker divorcé et un père rien moins que parfait, qui n'entretient plus que des relations épisodiques avec son fils Robbie, 17 ans, et sa fille Rachel, 11 ans. Quelques minutes après que son ex-femme et l'époux de cette dernière lui ont confié la garde des enfants, un puissant orage éclate. Ray assiste alors à un spectacle qui bouleversera à jamais sa vie...
Durée : 1h56
Sortie cinéma française : 6 juillet 2005
Nationalité : Film américain
Tous publics
Site officiel

Le maître du cinéma, Steven Spielberg réalise un film très réussi, spectaculaire et captivant qui a des allures de film d'horreur, de drame, de science-fiction ou de film catastrophe.
La guerre des mondes est un film d'une beauté visuelle et sonore incontestable où l'on peut admirer la réalisation impeccable et la mise en scène remarquable. L'ambiance très sombre et angoissante, les effets spéciaux grandioses, le scénario prenant et les interprètes brillants font de ce film, l'un des meilleurs du moment et du réalisateur depuis logtemps.

Note film : 5/5
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#Posté le mercredi 06 juillet 2005 19:23

Modifié le dimanche 09 avril 2006 06:32

Sarah Michelle Gellar poursuivie par des fantômes...

The Grudge
de Takashi Shimizu

Les remakes des films d'horreur sont à la mode et tous les moyens sont bons pour attirer le public. Les producteurs hollywoodiens ne nous épargnent donc aucune adaptation et passent en revue le cinéma d'horreur américain qui a déjà connu un grand succès à l'époque et le remmettent au goût du jour comme en témoignent les récents Massacre à la tronçonneuse, La maison de cire ou Amityville, et américanisent le cinéma d'horreur japonais, qui eux sont fortiches dans ce genre, et signent des films d'épouvante américains presque à l'identique de ceux dont ils s'inspirent. Après la saga The ring, qui a été la première adaptation du cinéma d'horreur japonais mise en chantier, c'est le film The Grudge qui a vu le jour.

Malheureusement, le résultat est très moyen et loin d'être convaincant.
Tout d'abord, The Grudge se déroule relativement lentement et le fantôme n'apparaît que ponctuellement, le spectateur a ainsi le temps de reprendre son souffle et la tension qui devrait être constante a largement le temps de s'estomper. Puis, c'est aussi du déjà vu et il y a une nette ressemblance avec The Ring et autres films inspirés du cinéma asiatique. C'est logique bien évidemment et c'est l'objectif voulu par les producteurs. Pourtant, cette ressemblance fait chavirer le film dans un manque d'originalité indéniable et l'intérêt s'atténue peu à peu.

On aurait pu espérer mieux et en tous cas on aurait largement souhaité plus d'innovation dans le genre. Ensuite, l'histoire est trop abracadabrante pour réussir à nous faire rentrer entièrement dans le film. De plus, on voit des situations, des meurtres, des fantômes et tout cela sans jamais aucune explication réelle. La fin en est d'autant plus frustrante que la révélation finale ne dévoile guère grand chose, mais annonce à l'évidence une suite.

D'autre part, les acteurs ne sont pas mauvais du tout et Sarah Michelle Gellar (héroïne de la série Buffy contre les vampires, Scooby doo) est tout à fait convaincante. Jason Behr (Roswell), lui, se montre bien moins persuasif, mais vu qu'on le voit très peu, ça n'est pas bien grave. On peut néanmoins regretter le manque de profondeur des personnages auxquels on ne s'attachera pas beaucoup et de ce fait, où leur mort ne nous touchera pas non plus.

Les effets spéciaux sont soignés et lorsque la tension est présente, le spectateur est bien tenu en haleine. Lorsque cependant, est censé arrivé un moment de peur intense, c'est plutôt l'éclat de rire qui va suivre à cause du ridicule de certaines scènes et de la manière dont se déplace le fantôme...

The Grudge est un film moyen, ni mauvais, ni réussi. Il se laisse regarder sans déplaisir, mais on est largement déçu, notamment lorsque l'on sait que c'est le cinéaste japonais Takashi Shimizu, réalisateur de la saga originelle qui est à la tête de cette production américaine et que l'on pense qu'il aurait été capable de faire bien plus angoissant et effrayant!

Genre : Fantastique, Thriller, Epouvante-horreur
Synopsis : Dans ce qui paraît être une paisible maison de Tokyo se cache l'un des fléaux les plus épouvantables qui soient. Quiconque franchit le seuil de la demeure est aussitôt frappé par une malédiction qui ne tardera pas à le tuer dans un sentiment d'indicible rage.
Alors que le nombre de victimes augmente, une jeune Américaine, Karen, se trouve brutalement confrontée à l'horreur de cette réalité. Pour elle, il n'est désormais plus temps d'ignorer ou de fuir, il faut comprendre pour avoir une chance de survivre...

Durée : 1h31
Sortie cinéma française : 29 décembre 2004
Sortie DVD française : Sortie prévue le 22 septembre 2005 dans deux éditions DVD, éditions simple et collector
Nationalité : Film américain, japonais
Interdit aux moins de 12 ans
Site officiel

La version américaine de The Grudge est bien décevante. Le spectateur aura de grandes chances d'être déçu autant devant le manque d'originalité du scénario qui sent le réchauffé et sa réalisation plutôt soignée mais si classique à ce genre de film, que dans le manque de scènes effrayantes et surprenantes qui font de The Grudge un film d'horreur édulcoré calibré pour plaire à plus de gens possible.

Sans jamais frémir, ni sursauter, sans jamais rentrer véritablement dans cette histoire plus longue et lente qu'angoissante, ni jamais véritablement tout comprendre, The Grudge se révèle comme une énième adaptation du cinéma d'horreur que vous regarderez et que vous oublierez aussitôt. Dommage.

Note film : 2/5
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#Posté le mardi 05 juillet 2005 18:01

Modifié le mardi 26 juillet 2005 10:00

Une histoire d'amour bouleversante...

N'oublie jamais
de Nick Cassavetes

C'est en septembre 2004 que Nick Cassavetes a fait son retour, plutôt discret, avec le nouveau film N'oublie jamais, dans les salles de cinéma françaises.
Le cinéaste américain avait déjà réalisé She's so lovely, film basé sur le scénario du grand réalisateur John Cassavetes (qui n'est autre que son père) et qui lui avait rapporté la consécration.
Lorsqu'il revient en 2002 avec le film John Q, Nick Cassavetes réalise un film plus personnel, mais qui pourtant aura été relativement massacré par la critique française.

N'oublie jamais est un drame romantique qui est doté d'une intensité émotionnelle forte et de scènes émouvantes. Voilà, ce que je retiens en premier lieu de ce film véritablement touchant.
Le scénario aussi beau qu'il soit, n'est finalement pas très original et ne présente qu'une histoire d'amour entre deux personnages parsemée de quelques difficultés. Rien de bien original jusque là donc. Pourtant, le spectateur rentre rapidement et se passionne par cette belle histoire d'amour. En effet, tout d'abord, le film commence par l'introduction de deux personnages âgés, dont l'un des deux est atteint de problèmes de perte de mémoire et ne semble reconnaître personne et dont l'autre raconte avec beaucoup de tendresse et de nostalgie l'histoire de deux jeunes qui se sont aimés dans les années 40.
Lors de ce premier contact avec les personnages, on est déjà envahi d'émotion en voyant toute la tendresse et la douceur que le lecteur apporte à cette femme atteinte D'alzheimer, qui elle nous touche également par un regard vide et par un air bien malheureux.
C'est alors qu'entre les magnifiques scènes, l'histoire d'un amour très forts entre deux êtres, des personnages attachants, l'évolution d'un premier amour intense qui ne s'efface pas avec le temps et beaucoup d'émotion, le film se révèle passionnant et arrive à atténuer et finalement faire ignorer les quelques points négatifs comme des clichés assez nombreux, des passages un peu trop larmoyants et peut être une excès de sentimentalisme ou encore quelques longueurs.

En plus d'une histoire belle et prenante, N'oublie jamais s'accompagne de très belles images nous offrant des décors somptueux et grandioses, et qui ne sont pourtant composés que de nature et de verdure. On retrouve dans ce film des scènes d'une beauté visuelle sublime avec des magnifiques espaces verts et des étangs, lacs et autres qui sont splendides. Ces très beaux décors nous émerveillent encore plus lorsqu'ils sont imprégnés d'une ambiance des années 40 parfaitement retranscrite où joie et bonne humeur se font amplement ressentir.
Ce film se révèle donc d'une grande qualité visuelle aussi épatante dans ses décors naturels que dans son ambiance des années 1940 avec un esprit joyeux et des costumes très beaux.
Pour rendre le film encore plus beau visuellement, tous ces décors sont servis à la perfection pour réaliser des scènes romantiques véritablement belles, mais qui finalement ne peuvent éviter les clichés (le baiser en pleine nature et sous la pluie, les deux amoureux sur une barque dans un étang, ...). Néanmoins, il est très agréable pour les yeux de voir ce couple en plein milieu d'un océan de signes.

Pour une si belle histoire, il fallait des acteurs à la hauteur. Et le casting est véritablement bien trouvé et ne déçoit pas. On y retrouve en premier lieu, pour interpréter le couple d'aujourd'hui et plus âgé, James Garner (La Grande évasion, Space Cowboys) qui nous offre une prestation irréprochable et très touchante, ce qui nous rappelle qu'on aimerait voir cet acteur bien plus souvent au cinéma, et Gena Rowlands (Une autre femme, Taking lives, destins violés), la maman de Nick Cassavetes, qui est, quant à elle, sublime et tout aussi touchante. Et dans la peau du jeune couple très amoureux, on retrouve le duo Ryan Gosling (Le Plus beau des combats, Calculs meurtriers)/Rachel McAdams (Lolita malgré moi). C'est eux qui donnent une dimension aussi touchante et profonde au film, ils sont convaincants et interprètent avec une grande sensibilité leurs rôles.

On peut reprocher à ce film ses clichés (le film commence sur la plage avec un couché de soleil...), d'être trop fleur bleue, un tantinet sirupeux, mais N'oublie jamais nous transporte dans une histoire d'amour belle et prenante avec de belles images, une musique mélancolique et surtout où l'émotion est présente du début à la fin.

Genre : Drame, Romance
Synopsis : Atteinte de la maladie d'Alzheimer, Allie vit en maison de retraite. Chaque jour, Noah lui lit le même livre. Il s'agit du carnet où Allie a consigné sa propre histoire, lorsqu'elle a appris sa maladie. Pour ne pas oublier ses sentiments, elle a écrit, et Noah, inlassablement, lui relit ses propres mots.
A travers eux, on la découvre dans les années trente, éperdument amoureuse d'un jeune homme, Noah, que sa mère fera tout pour l'éloigner d'elle, sa situation n'étant pas jugée assez bonne.
Après des années de séparation, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Allie s'apprête à épouser un avocat. Lorsque, par le journal, elle apprend le retour de Noah, l'envie lui prend de le revoir. Echappant à une vie de convenance, les deux jeunes gens se retrouvent et découvrent que leur amour est resté intact. Ils passeront le reste de leur vie ensemble, jusqu'à ce que la mémoire les sépare.

Durée : 2h00
Sortie cinéma française : 8 septembre 2004
Sortie DVD française : 23 juin 2005, DVD édition simple à 23,99 euros.
Nationalité : Film américain
Tous publics
Site officiel

N'oublie jamais est disponible en DVD depuis le 23 juin 2005 et à 23,99 euros. Il n'existe qu'en édition simple, mais l'éditeur Metropolitan Film and Video est habitué à proposer une belle palette de bonus sur ces DVD. C'est le cas ici, les bonus valent le coup d'oeil, notamment la fin alternative, qui est la fin du film paru aux Etats-Unis.

Après le drame John Q., Nick Cassavetes revient avec un film qui démontre l'intérêt qu'il éprouve pour ce genre cinématographique.
N'oublie jamais est un beau film où les acteurs rivalisent de talent et dont l'histoire bouleversante ne laissera insensible personne.
Un film un peu mélo, certes, mais qui nous touche tellement et nous fait tant rêver...

Note film : 4/5
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#Posté le lundi 04 juillet 2005 19:14

Modifié le dimanche 07 août 2005 19:36

La fille que tous les gars veulent comme voisine!

Girl next door
de Luke Greenfield

La comédie lourde et potache où le comique de situation n'existe que par l'intermédiaire du sexe a fait ses preuves et plait énormément... Bien évidemment surtout aux jeunes ados.
Les innombrables comédies un peu folles où l'on voit des jeunes dans des situations salaces plutôt délirantes font recettes depuis le succès d'American pie, signé par les frères Paul et Chris Weitz en 1999.
Ainsi, après la trilogie American pie des studios Universal, quelques films de ce genre des studios Dreamworks tels Road Trip ou Retour à la fac, Sex Academy produit par les studios Columbia TriStar ou encore American Party, les studios Twenties Century Fox ont décidé de s'y mettre aussi et ont confié la réalisation de ce teenage-movie à Luke Greenfield, qui bien qu'encouragé par le grand Steven Spielberg lorsqu'il n'était encore qu'étudiant, n'a réalisé qu'un seul et très médiocre film avec Animal ! l'animal...

Girl next door n'est autre qu'un film à la sauce American Pie par ses gags salaces, mais loin d'être aussi vulgaires que dans la trilogie American Pie.
L'histoire est un peu plus recherchée, avec un peu plus de morale et parfois un soupçon d'émotion. Néanmoins, il ne faut pas chercher très loin, ni devant le scénario, ni devant la qualité visuelle qui ne se démarque pas des comédies habituelles du genre avec une réalisation aussi classique que transparente. Cependant, on rit assez souvent devant les situations comiques et les jeux de mots.

Les acteurs sont tout à fait convaincants et transmettent de la bonne humeur. Et ça, c'est déjà pas mal! On retrouve dans le rôle principal, la sublime Elisha Cuthbert que cetains reconnaitrons parce qu'ils l'auront vu dans la série très appréciée 24 heures chrono, dans le film Love Actually ou dans le film encore à l'affiche actuellement au cinéma : La Maison de cire. Au reste du casting, on reconnaitra quelques têtes comme Emile Hirsch (Le club des empereurs) ou Timothy Olyphant (60 secondes chrono, Dreamcatcher, l'attrape-rêves).

Cependant, Girl Next Door reste un film bien potache qui fera surtout le bonheur des ados friands des comédies où l'on ne réfléchit pas et où le sexe est la principale source de déclenchements de fous rires. A voir une fois pour rire... mais pas exceptionnel.

Genre : Comédie
Synopsis : Matthew, 18 ans, est un étudiant modèle qui n'a jamais vraiment vécu sa vie, jusqu'au jour où il tombe sur sa nouvelle voisine, la magnifique et apparemment innocente Danielle. Quand Matthew découvre que cette voisine idéale est une ex-star de films X, il va commencer à perdre le contrôle de sa paisible existence...
Durée : 1h50
Sortie cinéma française : 29 décembre 2004
Sortie DVD française : 29 juin 2005, DVD édition simple à 19,99 euros
Nationalité : Film américain
Tous publics

Devant le lamentable Animal ! l'animal... réalisé par Luke Greenfield en 2001, on pouvait bien évidemment s'inquiéter du résultat d'une autre réalisation du cinéaste, et à vrai dire que pouvait on réellement attendre d'une énième comédie pour ados où sexe et gags débiles étaient à présager?
C'est là qu'est la surprise. Si Girl next door n'est pas le film incontournable, il se révèle pourtant comme une comédie potache bien plus réussie que tout ce qu'on a pu voir dans ce genre, et ceci parce que les personnages apparaissent comme attachants et que le film se compose de quelque chose de plus que les autres : d'une âme, qui confère au film une note d'émotion et d'humanité, certes moralisatrice, mais bien plus respectable que d'uniques gags salaces dénués d'intérêt.

Note film : 3/5
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#Posté le dimanche 03 juillet 2005 11:27

Modifié le mardi 26 juillet 2005 10:02

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