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Cine-World, bienvenue dans le monde du septième art et de l'audio-visuel! Un blog consacré au cinéma!

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Description :

Bienvenue sur Cine-world!! Passionné de ciné et de DVD, je donne mon avis sur les films en salles et en DVD

Barème entre 0 et 5.
0 : A éviter!!!!!! Navet à l'horizon.
1 : Très moyen voire mauvais, passez votre chemin.
2 : Pour les amateurs du genre, sinon se loupe sans regret.
3 : Film à voir mais qui n'est pas exceptionnel.
4 : Un bon film qui vaut largement le coup d'oeil.
5 : Un très bon film à voir absolument.

Mon top 20 2006 :
1) C.R.A.Z.Y.
2) Lord of War
3) Le secret de Brokeback Mountain
4) Le Nouveau monde
5) 1...2...3 dansez
6) Munich
7) Syriana
8) Fauteuils d'orchestre
9) Jarhead - La fin de l'innocence
10) Les brigades du tigre
11) Inside man
12) V pour Vendetta
13) L'âge de glace 2
14) Essaye-moi
15) The secret life of words
16) Walk the line
17) Truman Capote
18) L'affaire Josey Aimes
19) Toi et moi
20) Renaissance






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Luc Besson et ses scripts à deux balles!

Le Transporteur II
Louis Leterrier

La nouvelle production de Luc Besson est sortie sur nos écrans ce mercredi 3 août 2005. Le producteur M. Besson, qui endosse le rôle de scénariste dans ce nouveau film, a récidivé en écrivant la suite des aventures d'un chauffeur appelé le transporteur. On retrouve donc le chauffeur Frank Martin pour la seconde fois dans Le Transporteur II après avoir fait une apparition remarquée en 2002.
Si le spectateur décide d'aller voir Le Transporteur II, il sera sans doute accompagné d'une certaine crainte car si Luc Besson a réalisé de très bons films tels que Léon ou Le grand bleu dans les années 90, il semble également se laisser aller à la facilité et à la simplicité lorsqu'il se met à la rédaction de scripts comme en témoignent les très moyens Taxi 3, Michel Vaillant, Les Rivières pourpres 2 - les anges de l'apocalypse ou encore Banlieue 13.
Quoiqu'il en soit, le spectateur est prévenu, Le Transporteur II sort de l'imagination de Besson et le scénariste ne nous a plus rien proposé de véritablement innovateur et captivant ses dernières années, excepté le brillant Danny The Dog.

Si l'on pouvait espérer voir un film qui se démarque des autres films d'action, Le Transporteur II ne révolutionne malheureusement pas le genre et se révèle au contraire comme un film d'action des plus basiques et qui n'innove à aucun niveau. Tout d'abord, le scénario est d'une simplicité consternante. Il aurait été difficile de faire une histoire plus simple ou plus prévisible. D'ailleurs, le film ne surprend jamais et l'histoire semble respecter une linéarité très minutieusement afin d'éviter toute originalité ou notion d'originalité.
Luc Besson reste donc fidèle à l'image qu'il s'est fabriqué ces dernières années, autrement dit, un scénariste bas de gamme qui rédige des scripts sans trop se casser la tête et qui tiennent sur le recto d'une feuille.

De plus, le film accumule les lacunes et en outre de prendre le spectateur pour un parfait idiot devant un scénario qu'un enfant de 10 ans dont le cerveau aurait été lobotomisé par les jeux vidéo aurait pu écrire, Le Transporteur II nous apparaît comme un film qui pullule de clichés et dont il serait presque très amusant de chercher de l'originalité tant dans ce scénario très vide que dans les personnages, l'histoire ou autre.
En effet, tous les sujets abordés durant toute la durée du film découlent d'idées préconçues et vues et revues dans d'innombrables films. On peut notamment prendre, comme exemples flagrants, le scientifique russe qui a créé l'arme biologique sous la forme d'un virus mortel ou le français qui ne pense qu'à cuisiner. Et dire que c'est un français qui a inclut au film ce cliché sur les français. Si ce n'est pas lamentable.
Ajouté à ces nombreux clichés, on pourrait également, très facilement, énumérer les personnages stéréotypés et caricaturaux. Entre les policiers un peu neuneux, le trafiquant de drogue colombien ou le noir avec ses rastas qui apparaît comme le comique de service, aucun personnage ne nous est épargné et tous passent par ce phénomène de stéréotype que le cinéma aime tant s'approprier. En plus de cette vision très stéréotypée de chaque personnage, le film est constitué d'un caractère très manichéen avec le méchant, vraiment très méchant ( - Tu es le diable, mon chéri! - J'aimerai! ) et des gentils, vraiment très gentils et sauveurs.

A côté de ces personnages très stéréotypés et emprunts de manichéisme, le héros, c'est-à-dire, le transporteur peut très largement être comparé à Néo ou à Superman. Ainsi, étant l'homme le puissant et plus fort que tous les individus réunis de la terre, Frank Martin alias le transporteur, peut aisément se battre contre une vingtaine de personnes sans avoir une égratignure. Et bien évidemment, le transporteur peut tout faire comme Néo peut le faire dans la Matrice. Seulement, le transporteur est encore plus fort parce lui peut voler, sauter d'une hauteur de plus de 10 mètres, toujours retomber sur ses pieds, écraser des voitures comme Mr Smith dans Matrix ou encore ne faire qu'un avec son véhicule et être très agile, dans le monde réel. Il est Le transporteur et peut faire ce qu'il lui plait! Les règles ne s'attribuent pas à un tel homme.
Le héros peut, donc, vraiment tout faire dans le film et c'est bien trop exagéré parce qu'en dépit d'enlever toute crédibilité au personnage, le film accumule les scènes ridicules et très improbables. D'autre part, Jason Statham (Braquage à l'italienne, Cellular) qui interprète ce héros survolté, nous offre une prestation bien fade et dénuée de charisme, ce qui nous enlève toute illusion de croire à l'invraisemblance du film.
De plus, l'un des personnages secondaires, tout de même très présent, incarné par l'acteur français François Berléand (Les choristes, Les soeurs fâchées) n'apporte rien au film et semble bien inutile mis à part, apporter une touche d'humour qui vole vraiment très bas. Il est vraiment dommage de voir un si bon acteur sous exploité de cette façon.

Au niveau de rendu visuel, l'ensemble ne dévoile guère mieux que le contenu du film. En effet, on va dire que je radote, mais une fois encore, le réalisation est moche et semble être faite par un réalisateur de clips. Aucun mouvement de caméras n'est stylisé et ne se démarque du cinéma du genre. Au contraire, la caméra bouge tout le temps et offre une image imprécise et, au bout d'une heure et demi, le spectateur risque d'avoir une épilepsie. De même, la photographie n'est vraiment pas terrible et ne possède aucun cachet qui pourrait donner à l'image quoique se soit pour attirer notre oeil. L'image est simplement moche.

Malgré tout, le film nous offre de belles cascades vraiment très impressionnantes et spectaculaires ainsi que de moments d'action vraiment très réussis tels que les combats qui s'accompagnent systématiquement d'une note d'humour, ce qui est vraiment très agréable. Malheureusement, ces magnifiques scènes d'action sont amplement bâclées par cette réalisation aussi trouble qu'instable.
De plus, pour un film sorti en 2005, les effets spéciaux ne sont vraiment pas travaillés et sont vraiment trop voyants. La trilogie Indiana Jones des années 1980 nous proposait des effets largement plus réussis et plus convaincants. Ici, les effets spéciaux sont simplement hideux.

Finalement, les musiques sont plutôt belles dans l'ensemble, notamment l'un des morceaux qui apparaît également dans le film Sin City.
Le film reste très divertissant et arrive à ne jamais ennuyer le spectateur. Malheureusement, ce n'est pas suffisant pour en faire un bon film.

Genre : Action
Synopsis : A Miami pour dépanner un ami en vacances, Frank Martin doit conduire un enfant à l'école pendant quelques jours. Mais parce que le père du petit est désormais responsable de la lutte antidrogue, il va se retrouver malgré lui impliqué dans un incroyable complot...
Durée : 1h27
Sortie cinéma française : 3 août 2005
Nationalité : Film français
Tous publics
Site officiel

Sur le scénario de Luc Besson loin d'être recherché et d'une simplicité affligeante, peut-on en vouloir à Louis Leterrier d'avoir réalisé un film plus que moyen?
En tout cas, s'il n'est pas à l'origine de l'histoire formatée pour plaire aux ados en manque d'action et incapables de lâcher leurs consoles de jeux, le réalisateur en rajoute une couche avec sa réalisation horrible, mais dans l'air du temps et descend le film vers le bas.
Le Transporteur II doté d'un humour qui frôle le ridicule, mais qui fait sourire tout de même, de bonnes scènes d'action et de cascades impressionnantes apparaît comme un film divertissant et où le cerveau n'est pas requis.
On passe un bon moment devant le film, mais ce n'est pas du grand cinéma, loin de là.

Note film : 2/5
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#Posté le mercredi 03 août 2005 18:58

Modifié le jeudi 04 août 2005 18:44

Aragorn le cow-boy...

Hidalgo
de Joe Johnston

Après avoir fait ses preuves en tant que responsable des effets spéciaux sur de grands films tels que L' Empire contre-attaque ou Le Retour du Jedi et avoir travaillé avec le réalisateur Steven Spielberg, en tant que directeur artistique pour le film Indiana Jones et le Temple maudit, le cinéaste Joe Johnston ne tarde pas, lui aussi, à se mettre à la réalisation, vers la fin des années 1980, et signe le film Cherie, j'ai rétreci les gosses. Ce film remporte un grand succès et le réalisateur bénéficie dès lors d'une certaine renomée.
Joe Johnston est surtout réputé pour avoir réalisé des films débordant d'imagination et visant un jeune public avant tout, comme les oeuvres Jumanji ou Richard au pays des livres magiques.
Si les films du réalisateur sont, dans l'ensemble, très bien accueillis par les spectateurs, le cinéaste reste tout de même discret et ne réalise que six films sur une période de plus de dix années.
Son retour en 2001 sur nos écrans ne passe pas inaperçu puisqu'il revient avec la suite de Jurassic Park, puis, Joe Johnston réapparaît en 2004 avec le film d'aventure Hidalgo et s'éloigne encore plus du jeune public.
Hidalgo fait parti des films de 2004 qui ont marqué le retour du western/Aventure au cinéma. Le retour de ce genre cinématographique nous appraît toutefois sous la forme de westerns plus recherchés et plus poétiques. On peut citer les films Open Range de Kevin Costner et Les disparue de Ron Howard se situant dans la lignée de ces nouveaux westerns et qui sont sortis approximativement au même moment.

Ainsi, après le très inventif Jumanji et le palpitant Jurassic Park III, le cinéaste Joe Johnston revient avec une autre oeuvre très réussie, Hidalgo.
Ce dernier s'intéresse à présent au genre récurrent des années 60 et à nouveau à la mode : le western/aventure. Plus qu'un simple western, moins abruti q'un film d'action, Hidalgo se révèle être une magnifique épopée pourvue d'aventure digne de ce nom et d'une grande humanité. Doté, de plus, d'interprètes talentueux tels que Viggo Mortensen (Meurtre parfait, Le seigneur des anneaux) et Omar Sharif (Le 13è Guerrier, Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran), le film n'en est que plus plaisant.

De plus, les effets spéciaux sont, quant à eux, très réussis, très beaux et particulièrement bien réalisés. De cette manière, on se retrouve encore plus plongé dans cette ambiance chaude et orientale et l'on est ébahi par le spectacle. Les décors sont splendides et dépaysants et la photographie paraît s'inspirer d'oeuvres aquarelles. Ces décors envoûtants nous semblent encore plus impressionnants lorsqu'ils sont accompagnés de cascades hallucinantes et de scènes d'action particulièrement bien filmées.
Le film s'accompagne, de plus, d'une belle, mais décevante, musique de James Newton Howard que l'on on a connu plus inspiré avec de plus belles compositions (par exemple celle de Peter Pan).
Hidalgo apparaît comme un magnifique film d'aventure aussi passionnant que haletant, mais qui traîne tout de même parfois en longueur.

Genre : Historique, Aventure, Action
Synopsis : Chaque année, depuis des siècles, se déroule l'Océan de Feu, une course de survie de 5 000 km à travers le désert arabe. En 1890, pour la première fois de l'histoire, un cheikh richissime invite un Américain et son cheval, Hidalgo, à participer à la course.
Frank T. Hopkins, cow-boy et messager de la cavalerie américaine, est considéré comme le plus grand cavalier que n'ait jamais connu l'Ouest américain. Le cheikh désire opposer le cow-boy et son mustang aux plus grands chevaux arabes et aux meilleurs cavaliers bédouins. Certains parmi eux sont bien décidés à empêcher l'étranger de finir la course...

Durée : 2h16
Sortie cinéma française : 24 mars 2004
Sortie DVD française : 24 septembre 2004, DVD édition simple
Nationalité : Film américain
Tous publics
Site officiel

Joe Johnston nous offre un spectacle de toute beauté grâce à de somptueux décors aussi impressionnants que grandioses et agrémenté de cascades épatantes et d'une photographie sublime.
Hidalgo possède également une histoire très intéressante et prenante qui s'inspire d'une légende orientale et dont il est passionnant de découvrir la culture. Mais la réussite du film se situe surtout dans l'humanité véhiculée par le scénario et par les personnages qui se montrent d'ailleurs très touchants et par un respect de la nature et de la culture.
Il est vraiment dommage de voir le film perdre de son entrain et finir par ennuyer le spectateur avec ses moments qui traînent vraiment trop en longueur. On peut également reprocher au film de tomber dans la facilité et dans les clichés, mais Hidalgo n'en demeure pas moins un film très réussi qui est malheureusement passé inaperçu lors de sa sortie en salles.

Note film : 3/5
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#Posté le mercredi 03 août 2005 03:19

Modifié le lundi 08 août 2005 12:50

Lorsque le cinéma français fait de la concurrence...

Immortel (ad vitam)
de Enki Bilal

Depuis le succès international du film X-Men, sorti en 2000, les producteurs hollywoodiens nous proposent des adaptations de BD Marvel et Comics à la pelle, passant en revue tous les titres que l'on peut trouver dans l'univers de ces BD. Spider-Man, X-Men, Sin City, Batman begins, Les 4 fantastiques, The Punisher, Blade, Hellboy, Daredevil, Elektra, ou encore Catwoman représentent, à l'image, toutes ces bandes dessinées américaines. Autant d'adaptations dont la plupart des productions ont cartonné au box office des quatre coins du monde. Les Etats-Unis misent donc sur la mode de ces adaptations de bande dessinées au cinéma, qui se révèle comme un marché très lucratif, pour remplir les poches des producteurs.
Cependant, les américains ne sont pas les seuls à exploiter le filon puisque le cinéma français s'intéresse également de très près aux bandes dessinés, bien évidemment pas à celles éditées par Marvel ou Comics, mais aux BD nationales (françaises ou belges). En effet, depuis le succès, en 1999, du film français Astérix et Obélix contre César, l'adaptation pour le cinéma de la célèbre BD de nos gaulois préférés, l'apparition de nouvelles adaptations cinématographiques de diverses BD s'est rapidement multiplié. On peut, ainsi, citer les films Blueberry, l'expérience secrète, L'avion, Les Dalton, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre ou encore L'enquête Corse comme étant des films tirés de bandes dessinées.
Immortel (ad vitam) se situe dans la lignée de ces films, puisqu'il n'est autre qu'une adaptation cinématographique de différentes bandes dessinées de l'auteur Enki Bilal. C'est d'ailleurs, l'auteur lui-même, qui est également réalisateur pour avoir signé deux films avant Immortel (ad vitam) qui s'est chargé de mettre sur pellicule l'adaptation de ses propres BD. Le résultat ne peut, donc, que mieux refléter la vision de son oeuvre.

La bande annonce de Immortel (ad vitam) laissait présager un film innovant et prometteur. Malheureusement celle-ci était trompeuse.
Si l'on est obligé d'accorder au film un bon point grâce à une esthétique relativement recherchée et bien maîtrisée notamment par certains de ses décors en images de synthèses, qui sont plutôt beaux et travaillés, on est également obliger d'admettre que c'est bien là, la seule qualité du film.
Tout d'abord, le scénario apparaît simplement comme dénué d'intérêt tant il semble léger, presque idiot, incohérent et vide. En effet, l'histoire d'un dieu venu sur terre afin de se reproduire avant que sept jours ne se soient écoulés ne paraît guère passionnant et semble plus plausible pour un jeu vidéo que pour un film.
Ajouté à ce scénario vide, un manque d'action indéniable et un déroulement de l'histoire d'une extrême lenteur, et le spectateur tombe dans un profond ennui et n'arrive pas à accrocher à ce monde futuriste qui semble factice et nous laisse froid.

De plus, le spectateur n'a que plus de mal à se plonger dans cet univers étrange tant les acteurs (qui sont très peu nombreux) sont assez inexpressifs et interprètent maladroitement leurs rôles. Ce qui est assez compréhensible de la part d'une ex-miss France, mais inconcevable de la part d'une grande actrice comme Charlotte Rampling (Lemming, Spy game, jeu d'espions). Mais peut-on vraiment lui reprocher de jouer sans grande conviction dans un film où l'on n'accroche à rien et où rien ne captive? Heureusement, Thomas Kretschmann (Le Pianiste, Resident Evil : Apocalypse) s'en tire bien et interprète son personnage avec le talent suffisant pour se montrer convaincant. Malheureusement, tous les acteurs se dévoilent bien froids. Et ce n'est bien évidemment pas tous les autres personnages virtuels qui vont donner l'âme au film que les acteurs réels n'auront pas su transmettre.

D'ailleurs on peut s'interroger et se demander pourquoi il y a trois acteurs réels et tous les autres en images de synthèse? Même les humains? De plus, les personnages sont assez mal réalisés, du coup, on n'y croit pas une seconde. En outre, on ne retrouve aucune profondeur et aucune psychologie dans les personnages (je le dis souvent ça en ce moment, je trouve). On ne sait véritablement rien sur Gil, ni sur Nikopol. Aucune explication n'est faite sur tout ce monde. et sur les personnages.
De cette manière, on éprouve beaucoup de mal a suivre et à comprendre Immortel (ad vitam). Sans doute, aurait-il fallu lire les BD qui ont inspiré le film avant de voir ce film?

D'autre part, l'association des divinités égyptiennes à l'univers de science-fiction est loin d'être judicieuse car elle fait appel a deux cultures radicalement différentes et paradoxales; L'une basée sur la croyance et la foi (les dieux) et l'autre au contraire, sur la science, l'expérience et la vraisemblance (le monde ne pourrait-il pas véritablement devenir ainsi?). Si il peut être vraiment très intéressant d'associer des contradictions, l'intérêt se dissous complètement lorsque rien est expliqué et que celles-ci cohabitent comme si c'était normal et qu'il en est ainsi depuis toujours.
Finalement, si l'on peut admirer l'imagination dont le réalisateur fait preuve devant ce monde futuriste, on se résigne rapidement lorsque l'on se rend compte que l'ensemble s'inspire fortement du film de science-fiction : Le cinquième élément.

Genre : Animation, Science fiction
Synopsis : New York 2095.
Une pyramide flottante au-dessus de Manhattan...
Une population de mutants, d'extraterrestres, d'humains, réels ou synthétiques...
Une campagne électorale.
Un serial killer boulimique qui cherche un corps sain et un dieu à tête de faucon qui n'a que sept jours pour préserver son immortalité.
Un pénitencier géostationnaire qui perd un dissident subversif congelé depuis trente ans et une jeune femme sans origine connue, aux cheveux et aux larmes bleus...
Trois noms : Horus, Nikopol, Jill...
Trois êtres aux destins convergeants où tout est truqué: les voix, les corps, les souvenirs.
Tout, sauf l'amour qui surgit comme une délivrance.

Durée : 1h42
Sortie cinéma française : 24 mars 2004
Sortie DVD française : 27 octobre 2004, DVD édition collector
Nationalité : Film français
Tous publics
Site officiel

Même si Immortel (ad vitam) se dévoile comme un film radicalement différent de tous les films français réalisés auparavant, rien n'est assez attrayant pour susciter un réel intérêt chez le spectateur. Enki Bilal a réalisé un film long et ennuyeux.
Je suis sans doute trop sévère, mais rien ne m'a plu dans ce film. Je ne mets, tout de même, pas 0/5 au film en raison du travail exceptionnel qui a été effectué pour ce film et toute le monde visuel incroyable.

Note film : 1/5
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#Posté le lundi 01 août 2005 05:26

Modifié le mardi 02 août 2005 04:33

Achille à Hollywood!

Troie
de Wolfgang Petersen

Depuis le succès de Gladiator réalisé par Ridley Scott en 2000, le cinéma hollywoodien s'est timidement mais certainement réintéressé au péplum et aux aventures épiques qui ont fait le succès du cinéma d'antan tel que Ben-Hur sorti en 1960.
Ainsi, les studios Warner Bors. Pictures ont décidé de produire une nouvelle adaptation cinématographique de l'oeuvre d'Homère, L'Iliade. Pour cette épopée sortie en 2004 sur nos écrans, la Warner n'a pas lésiné sur les moyens puisqu'elle a dépensé plus de 185 millions de dollars pour donner vie au héros Achille.
C'est le cinéaste allemand Wolfgang Petersen (L'Histoire sans fin, En pleine tempête) que l'on a pu retrouvé à la tête de cette production et qui a eu la lourde tâche d'adapter et de porter à l'écran cette bataille titanesque entre deux empires dans le film Troie.

Tout d'abord, on peut noter que Troie se dévoile comme un très bon film qui a tout pour plaire. On peut notamment préciser que les effets spéciaux sont épatants, spectaculaires et en mettent plein la vue, et que les décors sont époustouflants grandioses et magnifiques. De plus, les combats sont incroyables, impressionnants et sont magnifiquement filmés par une caméra véritablement bien maîtrisée.
L'histoire reprend bien évidemment celle de l'Iliade et des aventures d'Achille, mi-homme mi-dieu indestructible. Le scénario est plutôt bien écrit et sans se contenter de faire une parfaite retranscription de l'oeuvre d'Homère, le film ne dénature pas l'histoire originale et reste fidèle au livre.

On ne pourra également qu'apprécier le casting qui regroupe de très bons acteurs et qui ajoute un réel intérêt à ce film au thème et au scénario déjà captivant. Brad Pitt (Se7en, Mr and Mrs Smith) interprète Achille avec talent mais il ne confère aucune émotion ni humanité à son personnage. Eric Bana (La chute du faucon noir, Hulk) nous offre une prestation de grande qualité et se surpasse en incarnant le personnage charismatique d'Hector. On retrouve dans le rôle de Paris, le jeune Orlando Bloom (Pirates des caraïbes, Kingdom of Heaven) qui n'est pas des plus convaincant et interprète son personnage sans grande profondeur. Les acteurs Brian Cox (X-Men 2, La Mort dans la peau), Sean Bean (Le seigneur des anneaux, Benjamin Gates et le trésor des templiers), Brendan Gleeson (Le Village, Harry Potter et la coupe de feu) et Diane Kruger (Benjamin Gates et le trésor des Templiers, Rencontre à Wicker Park) font partis du casting, sont tous impeccables dans leurs rôles et apparaissent déjà comme une raison de voir ce film.

Mais malheureusement, Troie souffre d'un manque de rythme évident, ce qui peut susciter un sentiment d'ennui chez le spectateur. En effet, le film se déroule de manière très lente et traîne énormément en longueur, ce qui peut agacer. Le personnage d'Achille (interprété par Brad Pitt) est horripilant et énervant au plus haut point en raison de son caractère insupportable. S'il est vrai que sa prétention, ses sauts d'humeur, et puis ses "je suis gentil", "je suis méchant", "je suis regentil", "reméchant" (..) apparaissent dans le livre, le personnage se montre tout de même plus hautain et exagéré dans le film.

Il est également vraiment dommage et navrant de voir toutes les scènes du film censées émouvoir complètement bâclées et ne procurer aucune émotion. L'exemple le plus frappant passe bien évidemment part la mort d'Achille (je pense que tout le monde a déjà entendu parler du talon d'Achille, donc je pense ne rien dévoiler lorsque je dis que Achille meurt). La mort d'Achille, se présente comme la mort d'un personnage princiipal et même du héros, il serait donc normal d'éprouver de la tristesse et être touché par cet évènement. Pourtant, le spectateur ne ressent rien du tout et ne peut qu'éprouver de l'indifférence face à celui-ci. En effet, sa mort est loin d'être convaincante et même Brad Pitt semble ridicule et ne rend jamais crédible la mort d'Achille. Excusez-moi pour la comparaison, mais il m'a vraiment donné l'impression d'éprouver les mêmes sensations qu'une personne qui pousse un peu fort lorsqu'elle est aux toilettes pour les selles. C'est dommage, il aurait fallu un peu plus insister sur le fait que le talon soit son point faible (sa douleur), et pas un simple "aille", pour ensuite sembler se sentir tout de suite mieux, avoir le temps de dire adieu à se tendre aimée (d'ailleurs on ne sait si sa minuscule larme est pour elle, parce qu'il a mal,...) et s'étaler sur le sol comme on pourrait soigneusement et joliment mettre une nappe sur une table. La mort d'Achille est un évènement important de l'histoire de Troie et pourtant, la scène est complètement ratée.

Genre : Péplum
Synopsis : Dans la Grèce antique, l'enlèvement d'Hélène, reine de Sparte, par Paris, prince de Troie, est une insulte que le roi Ménélas ne peut supporter. L'honneur familial étant en jeu, Agamemnon, frère de Ménélas et puissant roi de Mycènes, réunit toutes les armées grecques afin de faire sortir Hélène de Troie.
Mais en réalité, la sauvegarde de l'honneur familial n'est qu'un prétexte pris par Agamemnon pour cacher sa terrible avidité. Celui-ci cherche en fait à contrôler Troie et à agrandir son vaste empire. Aucune armée n'a jamais réussi à pénétrer dans la cité fortifiée, sur laquelle veillent le roi Priam et le prince Hector.
L'issue de la guerre de Troie dépendra notamment d'un homme, Achille, connu comme le plus grand guerrier de son époque. Arrogant, rebelle, et réputé invicible, celui-ci n'a d'attache pour rien ni personne si ce n'est sa propre gloire...

Durée : 2h40
Sortie cinéma française : 13 mai 2004
Sortie DVD française : 17 novembre 2005, disponible en DVD édition simple ou collector
Nationalité : Film américain
Tous publics
Site officiel

Wolfgang Petersen réalise un péplum de qualité qui ébloui par ses effets spéciaux très réussis et spectaculaires, ses décors et ses costumes magnifiques et qui réunit un casting composé d'acteurs vraiment très convaincants.
Troie se révèle donc comme une épopée prenante et visuellement superbe. Cependant, on ne peut que regretter les longueurs du film qui s'éternisent et le manque d'émotion et d'humanité qui ne sont ni présents dans l'histoire, ni véhiculés par les acteurs.
On peut considérer Troie comme un bon film d'aventure et un péplum réussi, mais malheureusement sans âme.

Note film : 3/5
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#Posté le dimanche 31 juillet 2005 19:34

Modifié le samedi 24 septembre 2005 09:30

Angelina Jolie enquête...

Taking lives, destins violés
de D.J. Caruso

Alors que la carrière de l'actrice américaine Angelina Jolie semble désormais bien lancée, qu'elle enchaîne les films les uns après les autres et que sa relation avec Brad Pitt fait la une de la presse People et engendre un véritable tapage médiatique, je propose de m'intéresser à l'un des films récents de sa filmographie.
A l'affiche cette semaine, au cinéma, de Mr and Mrs Smith et présente, la semaine prochaine, au casting d'Alexandre qui sort en DVD le 3 août dans deux éditions et finalement en septembre pour la sortie DVD de Capitaine Sky et le monde de demain, l'actrice est omniprésente en ce moment. Il fallait donc que je m'intéresse à l'actualité et faire une critique d'un film avec l'actrice. Ayant déjà critiqué les trois films cités ci-dessus ainsi que Sans frontière, un film qui n'est malheureusement pas sorti dans nos salles françaises en conséquence de l'échec commercial qui a eu lieu aux Etats-Unis, c'est le thriller/policier Taking lives, destins violés, suivant l'ordre décroissant de sa filmographie que je vais critiquer.

Devant les critiques relativement négatives de l'ensemble des points de vue de la presse ainsi que des spectateurs, je m'attendais à un film plus que moyen. Or ce n'est pas tout à fait le cas. Certes, Taking lives, destins violés ne révolutionne pas le genre, mais le film reste prenant et l'ennui n'apparaît jamais.
Le plus gros défaut du film est que celui-ci se révèle vraiment trop prévisible et que l'on sait dès le début qui est le meurtrier. C'est vraiment très flagrant, d'une part parce qu'il n'y a que très peu d'acteurs principaux, le choix est donc rapidement restreint, mais en plus tout dans l'attitude du tueur laisse distinctement comprendre qui est ce caméléon et quelles sont ses intentions. Il est vraiment dommage de voir l'intrigue principale se résoudre presque depuis le début. Ca nous semble tellement logique que l'on se demande vraiment si les policiers qui mènent l'enquête ne sont pas neuneux tant c'est évident (j'espère que les vrais inspecteurs de police ne sont pas aussi naïfs, sinon on n'est pas à l'abri).

Ensuite, les acteurs sont presque tous, excepté Angelina Jolie (Tomb Raider, Mr and Mrs Smith) qui est très convaincante, très mauvais voire navrants, ce qui ne va pas améliorer l'image des français du fait que trois acteurs du film soient français. L'acteur français Olivier Martinez (Infidèle, S.W.A.T. unité d'élite), par exemple, se montre presque pathétique tant son jeu d'acteur est affligeant et insipide. Ethan Hawke (Le cercle des poètes disparus, Assaut sur le central 13) nous déçoit quelque peu avec sa prestation qui n'est pas à la hauteur du talent de l'acteur que l'on a vu bien plus convaincant.

Malgré ses inconvénients, qui sont tout de même importants et peuvent largement altérer l'intérêt que le spectateur porte au film, ce dernier reste très agréable à regarder et n'en demeure pas moins un bon thriller. Peut-être que ce film n'est pas n'apparaît pas comme un mauvais film grâce à la présence d'Angelina Jolie ou aux décors, où il est fort agréable d'observer la ville de Montréal? Je ne sais pas, mais malgré la liste de gros défauts, à laquelle on peut rajouter une photographie tout à fait banale et loin d'être oppressante, et le thème du caméléon carrément pas approfondi, le film reste très bien.
On peut également apprécier la tension présente durant le film et les quelques sursauts occasionnels. Mais si le film reste prévisible, la réussite du film tient par son ouverture qui accroche avec une scènes captivante et brutale et une fin peut être un peu bâclée, mais dotée d'une grande tension.

Genre : Policier, Thriller
Synopsis : Illeana Scott, profiler du FBI, sonde les esprits meurtriers. Sa méthode, basée sur l'instinct, lui permet de retrouver et de capturer les criminels recherchés les plus dangereux. A Montréal, une équipe de détectives fait appel à ses services pour tenter de pénétrer l'esprit aiguisé d'un serial killer. Après de longues et méticuleuses observations, elle émet une théorie : ce tueur/caméléon serait un "violeur de vies", usurpant les destins et l'identité de ses victimes.
Mais l'agent Scott se retrouve mise à l'écart par la police locale qui voit d'un mauvais oeil ses méthodes de travail peu orthodoxes et ses dons hors du commun. Et lorsqu'elle s'engage dans une relation amoureuse complexe, la spécialiste commence à douter de ses capacités. Seule dans une ville hostile où elle ne peut faire confiance à personne, Illeana Scott se voit embarquer dans un voyage terrifiant.

Durée : 1h43
Sortie cinéma française : 28 avril 2004
Sortie DVD française : 5 novembre 2004, DVD édition simple
Nationalité : Film américain, canadien
Interdit aux moins de 12 ans
Site officiel

Il est indéniable que Taking lives, destins violés comporte de nombreux défauts qui portent préjudice au film et diminuent considérablement la qualité de ce policier et qui le place bien en dessous de très bons films du genre tels que Bone Collector ou Calculs meurtriers. Pourtant, malgré ces défauts, le film ne reste pas moins un film qui se laisse regarder sans difficulté. Le réalisateur D.J. Caruso signe un policier un peu basique mais les erreurs que l'on retrouve durant le film ne sont, sans doute, que le résultat d'un manque d'expérience car le cinéaste ne signe ici que son second film.
Alors à voir et à vous de vous faire votre propre avis. Moi, je l'ai trouvé très bien malgré ses défauts.

Note film : 3/5
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#Posté le vendredi 29 juillet 2005 16:41

Modifié le vendredi 29 juillet 2005 17:19

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