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Cine-World, bienvenue dans le monde du septième art et de l'audio-visuel! Un blog consacré au cinéma!

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cine-world

Description :

Bienvenue sur Cine-world!! Passionné de ciné et de DVD, je donne mon avis sur les films en salles et en DVD

Barème entre 0 et 5.
0 : A éviter!!!!!! Navet à l'horizon.
1 : Très moyen voire mauvais, passez votre chemin.
2 : Pour les amateurs du genre, sinon se loupe sans regret.
3 : Film à voir mais qui n'est pas exceptionnel.
4 : Un bon film qui vaut largement le coup d'oeil.
5 : Un très bon film à voir absolument.

Mon top 20 2006 :
1) C.R.A.Z.Y.
2) Lord of War
3) Le secret de Brokeback Mountain
4) Le Nouveau monde
5) 1...2...3 dansez
6) Munich
7) Syriana
8) Fauteuils d'orchestre
9) Jarhead - La fin de l'innocence
10) Les brigades du tigre
11) Inside man
12) V pour Vendetta
13) L'âge de glace 2
14) Essaye-moi
15) The secret life of words
16) Walk the line
17) Truman Capote
18) L'affaire Josey Aimes
19) Toi et moi
20) Renaissance






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Rob Cohen aux commandes : Au secours!

xXx
de Rob Cohen

Le cinéma américain est divers et nous propose des films en tout genre. Dans ce cinéma hollywoodien, on y découvre également des réalisateurs épatants qui ne cessent de nous époustoufler tant leur talent est indéniable. On peut notamment citer Steven Spielberg qui a signé de véritables chefs-d'oeuvre avec Rencontres du 3e type, E.T. l'extraterrestre ou La Liste de Schindler par exemple, Ridley Scott qui a réalisé des films très plébiscités tels que Alien, le huitième passager ou Gladiator, et bien d'autres grands réalisateurs dont on peut énumérer comme Peter Weir (Le Cercle des poètes disparus, The Truman Show), Peter Jackson (Le Seigneur des anneaux, la trilogie), M. Night Shyamalan (Sixième Sens, Le Village), Stanley Kubrick (2001 : l'odyssée de l'espace, Eyes wide shut), Sydney Pollack (La Firme, L' Interprète), Francis Ford Coppola (Le Parrain, Dracula), Sam Raimi (Evil dead, Spider-Man), Oliver Stone (Platoon, Tueurs nés), Martin Scorsese (Taxi driver, Aviator) ou Tim burton (Big fish, Charlie et la chocolaterie) parmi tant d'autre...
A côté de ces géants du cinéma hollywoodien, de nombreux réalisateurs sont là pour nous offrir des films bien souvent moins ambitieux. Si l'on ne peut pas critiquer ce genre de réalisateurs qui arrivent, également, à faire de bons films ou simplement de bons divertissements, il est cependant frustrant de voir des cinéastes qui se prennent énormément au sérieux en raison du succès de certaines de leurs oeuvres, qui ne l'auraient pourtant pas forcément mérité. Pour certains, entre dans cette catégorie le cinéaste Micheal Bay (Armageddon, The Island). Cependant, lorsque l'on pense à ce genre de réalisateurs, on peut bien évidemment penser, avant tout, à l'insupportable cinéaste Rob Cohen, qui après nous avoir montré ses dons en ce qui concerne le film qui n'intéresse que les ados ou les amateurs d'adrénaline légère en 2001 avec Fast and furious, est revenu à la charge en 2002 avec xXx.

xXx ou Comment attraper la migraine en moins de 15 minutes est un film qui ne cherche nullement à rivaliser avec de véritables oeuvre cinématographiques. On est, en effet, plongé dans un film qui se contrefiche complètement du spectateur doté d'un minimum de culture ou d'exigence.
Le scénario reprend des éléments de James Bond, de Die Hard, et d'innombrables films d'action pour aboutir à un une histoire qui ne tient ni la route, sent le réchauffé à plein nez, apparaît très vide et sans consistance et surtout ne s'accompagne d'aucune originalité.
Pour nous montrer que l'on a pas tort et que l'originalité ne se montrera pas jusqu'à la fin du film, xXx rassemble tout un tas de personnages stéréotypés qui ne révèlent aucune surprise à aucun moment de l'histoire.
D'ailleurs si chaque agissement des personnages sont prévisibles, chaque évènement du film l'est tout autant et nous prolonge l'impression d'être dans un film d'action véritablement ordinaire.

Néanmoins, devant ce vide scénaristique évident et une histoire très prévisible, xXx arrive pourtant à nous surprendre et nous bluffer grâce à toutes les cascades hallucinantes et impressionnantes qui nous scotchent littéralement à notre siège tant on est ébloui.
Cependant, les cascades s'enchaînent les unes après les autres et l'action quasiment ininterrompue fait chavirer le film dans l'insupportable et l'overdose. On attrape très rapidement un mal de tête désagréable, de plus, largement amplifié par le côté très bruyant du film.

Rob Cohen réalise un film d'action qui sait largement garantir le plaisir aux amateurs de sensations fortes et aux amateurs de films d'action qui en ont plein la vue pendant toute la durée du film, qui s'élève justement à deux heures... C'est simplement intenable, mais les amateurs devraient amplement apprécier.
C'est du divertissement pur et dur qui hébète le spectateur pendant deux heures et qui n'a pour but que de montrer les biceps de Vin diesel (Pitch black, Babby-Sittor), qui ne manque cependant pas de conviction.

Genre : Action
Synopsis : Après une série de tests, Xander "XXX" Cage, un spécialiste des sports extrêmes couvert de tatouages, est recruté par Augustus Gibbons, un agent de la National Security Agency (NSA), pour s'infiltrer dans une organisation criminelle et mettre fin à ses agissements. Dirigée par un certain Yorgi, celle-ci se fait appeler "Anarchie 99" et son siège se situe à Prague, en République tchèque. Gibbons est persuadé que Xander Cage réussira là où les espions conventionnels ont échoué.
Ce dernier insiste toutefois pour accomplir cette mission à sa façon. Il se présente alors directement à Yorgi et se lie rapidement d'amitié avec lui, l'occasion pour Xander Cage de découvrir les terribles desseins de l'organisation.

Durée : 2h04
Sortie cinéma française : 9 octobre 2002
Sortie DVD française : 9 avril 2003, DVD édition simple
Nationalité : Film américain, tchèque
Tous publics
site officiel

Note film : 2/5

Furtif
de Rob Cohen

Après avoir tenté de nous ramollir le cerveau en 2002 avec xXx, le cinéaste Rob Cohen, revient en 2005 avec Furtif, un film qui semble dans la même lignée que le précédant, mais qui pourrait déjà nous attirer légèrement plus, grâce à la présence de Jamie Foxx (Collatéral, Ray) au casting du film.

Pourtant, Furtif se situe dans la même lignée que xXx, mais se montre même plus pathétique et plus navrant que celui-ci.
En effet, si xXx ne possédait pas un scénario très original, il n'était, tout de même pas ridicule. Ainsi, Furtif se compose d'un scénario risible, et qui même si il semblerait s'inspirer de films cultes tels que Terminator, Christine ou Top gun, le scénario se révèle d'une absence de consistance totale, d'un vide énervant et d'incohérences abracadabrantesques.
De plus, tout comme dans xXx, on retrouve des personnages stéréotypés à un pont inimaginable qui ne cessent d'ailleurs de nous faire rire à tel point ils sont creux et semblent dénué de toute intelligence.
Tous ces personnages sont ancrés dans une idée particulièrement manichéenne qui, en plus d'être agaçante, fait passer les coréens et les russes pour les éternels méchants de service qui n'ont ni coeur ni morale.

De plus, s'il est clair que les cascades avec les avions sont très impressionnants et nous en mettent plein la vue, on n'est jamais véritablement épaté et surtout, on n'y croit pas une seule seconde en raison d'effets spéciaux immondes qui semblent tout droit sortis des jeux vidéos.

D'autre part, les acteurs son vraiment peu convaincants et manquent énormément prestance. Si cela ne nous étonne pas du pitoyable Josh Lucas (Le Poids de l'eau, Fashion victime) et de Jessica Biel, fraîchement sortie de la série 7 à la maison, on est très étonné de voir à quel point Jamie Foxx manque de conviction.

Finalement, Furtif semble un film dénué de tout intérêt tant on a l'impression de voir un scénario totalement vide et issu d'un jeu vidéo, de plus accompagné d'effets spéciaux ratés, d'un sentimentalisme exacerbé ("Oh mon dieu, si on fait notre mission, des innocents vont mourir!") et d'acteurs plus que navrants.
Furtif est un film qui nous montre à quel point Rob Cohen manque de talent. Néanmoins, tout comme pour xXx, les amateurs de films d'action purs et dures et de films pop-corn devraient amplement se satisfaire de ce film qui n'a pas pour but de faire réfléchir, mais apparemment de vous griller les neurones.

Genre : Action, Science-fiction
Synopsis : Ben, Kara et Henry sont les pilotes d'essai d'avions de combat furtifs ultrasophistiqués. Lorsque le capitaine Cummings leur présente EDI, un avion de combat à intelligence artificielle sans pilote humain, Ben est réticent. Mais lors de leur première mission, EDI se révèle un "pilote" hors pair et élimine leur cible avec succès. Sur le vol de retour, EDI est touché par la foudre. Le cerveau du drone a des réactions étranges. Malgré les réserves de Ben et de Henry, Cummings déclare EDI bon pour le service. Lors de leur mission suivante, contre un baron du crime disposant d'armes nucléaires en Chine, EDI a de nouveaux problèmes, et Ben décide d'annuler la mission... mais EDI refuse d'obéir à ses ordres et mène tout de même l'attaque. A présent, EDI a décidé d'accomplir une mission top secrète qui, si elle aboutit, pourrait bien entraîner une guerre nucléaire à l'échelle mondiale...
Durée : 2h00
sortie cinéma française : 24 août 2005
Nationalité : Film américain
Tous publics
Site officiel

Note film : 2/5
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#Posté le vendredi 26 août 2005 09:17

Modifié le vendredi 26 août 2005 19:33

Votre film préféré avec Johnny Depp!

Dès que l'acteur américain Johnny Depp sort de l'école de comédie de Los Angeles, il est tout de suite employé pour apparaître dans le film Les Griffes de la nuit (1985) de Wes Craven et ne tarde pas à être choisi par Oliver Stone pour jouer dans Platoon (1987).

Après un démarrage avec de grands réalisateurs, mais qui l'on laissé dans l'anonymat, Johnny depp connaît enfin la célébrité en jouant dans la série pour ados 21 jump street.C'est également à partir de ce moment, que l'acteur se voit offrir de nombreuses propositions et que sa carrière décolle véritablement. On voit ainsi l'acteur accumuler les films depuis les début des années 1990 et apparaître sous la direction de réalisateurs très divers et totalement différents. Tout au long de sa carrière, Johnny Depp n'a pas cessé de changer de genre et de se métamorphoser d'un film à l'autre. L'acteur semble toutefois montrer sa préférence pour les films loufoques.

Johnny Depp devient notamment l'acteur fétiche de Tim Burton qui fera appel à lui à plusieurs reprises pour jouer dans les films Edward aux mains d'argent (1991), Ed Wood (1995), Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête (2000) et plus récemment pour interpréter un chocolatier excentrique dans Charlie et la chocolaterie (2005).
Chaque collaboration entre Tim burton et Johnny Depp s'accompagne d'ailleurs d'un succès international.


Si l'acteur préfère garder ses distances avec le monde hollywoodien, (il habite en France avec sa compagne Vanessa Paradis), sa filmographie n'en demeure pas moins constituée de très bons films américains ou de diverses nationalités tels que tous ceux réalisés par Tim Burton, bien sûr, mais aussi tels que Donnie Brasco (1997) de Mike Newell, Las Vegas parano (1998) de Terry Gilliam, La Neuvième Porte (1999) de Roman Polanski, Blow (2001) de Ted Demme, The Man who cried (2001) de Sally Potter, From Hell (2001) de Allen Hughes, Pirates des Caraïbes, la malédiction du Black Pearl (2003) de Gore Verbinski ou Neverland (2005) de Marc Foster.

Cette énumération de films n'est qu'un échantillon par rapport à sa filmographie composée jusque là de trente-cinq films.
Il est d'ailleurs très difficile de trouver quel film avec l'acteur je préfère, tant il y a des oeuvres de qualité. Mais les oeuvres avec l'acteur qui m'ont le plus plu sont le magnifique et émouvant Neverland et le poétique Charlie et la chocolaterie.


A vous de me donner votre avis et de me dire quel est le film que vous avez préféré avec l'acteur Johnny Depp?


IIIIIIIIIIIIIIIIIIII Edward aux mains d'argent (1991) 20

IIIIIIIIIIIII Charlie et la chocolaterie (2005) 13

IIIIIIIIIIII Pirates des Caraïbes, la malédiction du Black Pearl (2003) 12

IIIIIIIIII Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête (2000) 10

IIIII Arizona Dream (1993) 6

IIII Neverland (2005) 4

IIII Ed Wood (1995) 4

III Donnie Brasco (1997) 3

II Fenêtre secrète (2004) 2

II From Hell (2002) 2

II Las Vegas parano (1998) 2

II Dead man (1996) 2

II Gilbert Grape (1994) 2

I Les noces funèbres de Tim Burton (2005) 1

I Blow (2001) 1

I La Neuvième Porte (1999) 1

I Don Juan DeMarco (1995) 1
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#Posté le jeudi 25 août 2005 12:24

Modifié le lundi 05 décembre 2005 13:17

Les bienfaits de ce petit film...

Les Bienfaits de la colère
de Mike Binder

Parallèlement à tous les blockbusters hollywoodiens de l'été qui se sont succédés depuis le début du mois de juin avec des grosses productions telles que Madagascar, Batman begins, La guerre des mondes, Les 4 fantastiques, Charlie et la chocolaterie, Mr and Mrs Smith, La coccinelle revient, The Island ou Furtif, des petits films sortent, mais passent totalement inaperçus et sont complètement effacés autant de l'esprit des gens que des programmes des cinémas qui préfèrent se concentrer sur les gros titres présents à l'affiche.
Les Bienfaits de la colère apparaît comme l'un de ces petits films qui restent discrets et qui ne restent pas longtemps à l'affiche. Etant donné que la distribution de ce film dans les cinémas est déjà limitée 98 salles, inutile d'espérer le voir très longtemps à l'affiche malgré le casting qui réunit Kevin Costner, que l'on ne voit plus si souvent à l'affiche et Joan Allen.

En utilisant le thème du mariage brisé par un mari qui s'est enfui avec sa secrétaire en délaissant toute sa famille, on peut imaginer que Les Bienfaits de la colère manque cruellement d'originalité et que ce scénario, apriori, vide n'est que prétexte à voir un amour naître entre deux individus qui n'ont rien en commun. Pourtant, l'histoire se montre bien plus recherchée que le résumé ne laisse paraître et le film arrive amplement à surprendre le spectateur avec des évènements inattendus et un coup de théâtre final, que l'on pouvait néanmoins, plus ou moins prévoir.

Les Bienfaits de la colère se démarque surtout de nombreuses autres romances grâce au portrait des personnages véritablement attachants et en évitant de tomber dans les clichés sur la famille.
Ainsi, le film nous présente, loin de l'image de la famille stéréotypée et idéalisée américaine, un portrait d'une famille brisé par un père fuyant qui n'a laissé aucune nouvelle. Le spectateur suit donc avec beaucoup de plaisir et d'émotion la vie d'une famille dont chaque membre semble perdu et essaie de poursuivre la vie en essayant d'avancer tout droit et sans se retourner. L'on est ainsi plongé dans une famille dominée par les tensions et dont la parole semble inutile, mais surtout impossible. La mère, devenue véritablement aigrie et surtout très malheureuse ne trouve de réconfort que dans l'alcool. Ses quatre filles, perturbées de ne jamais voir leur mère sourire et de la voir se détruire à petit feu, sombrent elle aussi dans l'impossibilité d'être véritablement heureuses. Le portrait de cette famille n'est donc pas des plus joyeux, mais se montre surtout des plus touchants.

Le spectateur n'est d'ailleurs que plus bouleversé que cette famille apparaisse comme un portrait authentique et sincère qui ne tombe jamais dans le sentimentalisme excessif ou dans la caricature. L'humour n'est pourtant pas absent et l'on rit souvent de bon coeur, mais, on est cependant pas moins profondément touché par une famille décomposée qui nous ébloui par tant d'authenticité notamment dans la description des personnages particulièrement réalistes.
Cette famille déboussolée est épaulée par le personnage interprété par Kevin Costner qui, même si l'on peut prévoir dès le début l'importance qu'il jouera à la fin, se montre également comme un personnage désabusé et très nostalgique par rapport à sa vie passée.

Les acteurs que l'on retrouve dans le film se révèlent d'ailleurs tous épatants et nous touchent tous, plus les uns que les autres. Le casting se compose ainsi de la merveilleuse Joen Allen (N'oublie jamais, La mort dans la peau) qui nous émeut véritablement, de Kevin Costner (Waterworld, Open range) parfois agaçant, mais parfait dans son rôle de personnage pathétique, ainsi que de Erika Christensen (Traffic, Sex fans des sixties),
Evan Rachel Wood (Simone, Thirteen), Keri Russell (Cherie, j'ai agrandi le bebe, Nous étions soldats), et Alicia Witt (Urban legend, Vanilla sky) simplement irrésitibles et éblouissantes dans le rôle des quatre filles.

Si certains éléments restent bien évidemment prévisibles, le film nous touche profondément grâce à sa dimension humaine particulièrement bien approfondie et à la description des personnages très réalistes et dont la psychologie n'est pas que superficiellement abordée.

Le déroulement du film apparaît finalement comme le désir d'une famille de s'en sortir et de vivre à nouveau normalement en faisant abstraction de tous éléments inutiles et comme la redécouverte de l'amour. On n'est jamais entièrement dans le noir ou le blanc, mais bel et bien dans le fris, l'incertitude et les bons moments comme les mauvais. Les Bienfaits de la colère se montre donc comme un film émouvant et comme une belle leçon de vie qui n'a pas pour but de transmettre une quelconque morale, mais qui ne fait passer au spectateur qu'un moment très émouvant. De plus, en évitant les happy end, le gros baiser à la fin et le "ils vécurent heureux jusqu'à la fin", le film apparaît finalement comme une très belle romance qui se distingue grâce à de nombreux points, à la comédie romantique de base.

Il est vraiment dommage de voir le film bâclé par une réalisation vraiment pas terrible, mais heureusement rehaussé par une très belle photographie.
Les Bienfaits de la colère est d'autant plus prenant qu'il comporte une magnifique musique et avec de très beaux morceaux.

Genre : Drame, Comédie, Romance
Synopss : Mauvaise nouvelle pour Terry : son mari Grey s'est fait la malle avec sa secrétaire suédoise. Elle reste seule avec ses quatre filles et sa rancoeur.
Denny, l'ex-meilleur ami de Grey, accompagne la famille dans cette douloureuse période et tente d'aider comme il peut. Honnêtement, il aimerait bien faire plus pour Terry, mais c'est vraiment trop compliqué entre eux.
De leur côté, Hadley l'étudiante, Andy, tout juste 18 ans, Emily, qui n'en finit pas de douter, et Popeye, qui, malgré ses quatorze ans, comprend beaucoup de choses, tentent de grandir avec cette absence et la haine assez communicative qu'éprouve leur mère pour leur lâcheur de père.
La vie s'écoule, les enfants grandissent et Terry ne pourra pas toujours rester sur ses positions. Ses filles, le destin et Denny vont l'obliger à tout remettre en perspective.

Durée : 1h55
Sortie cinéma française : 24 août 2005
Nationalité : Film américain
Tous publics
Site officiel

Le réalisateur Mike Binder signe une magnifique comédie romantique véritablement touchante en faisant le portrait d'une famille attachante qui n'est ni véritablement heureuse, ni véritablement malheureuse, mais simplement humaine.
Les Bienfaits de la colère se dévoile en effet comme un film qui évite de nombreux clichés, qui apparaît comme une belle leçon de vie et qui nous montre comment une famille remonte la pente face à un évènement, qui pourrait toucher beaucoup de monde.
Ainsi, le film se montre vraiment très émouvant et se compose surtout d'une authenticité et d'une sincérité qui nous rapproche d'autant plus des personnages. En évitant, les clichés et en sachant se démarquer de toues les comédies romantiques déjà vu cent fois,
Les Bienfaits de la colère se compose d'un casting parfaitement bien choisi et nous propose un moment qui nous touche, mais surtout nous plaît.
Un très beau film qui mérite que l'on s'y intéresse.

Note film : 4/5
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#Posté le jeudi 25 août 2005 05:46

Modifié le jeudi 25 août 2005 19:06

La morgue à voyager dans le temps!

The Jacket
de John Maybury

Lorsque les producteurs américains trouvent le bon filon qui attire un maximum de gens dans les salles obscures, ils l'exploitent jusqu'au bout en nous servant le même genre de film jusqu'à l'overdose. Ainsi, parallèlement à la mode des remakes de films d'horreur et à celle de l'adaptation des BD américaines (Comics, Marvel) sur grand écran, les films abordant le thème de la mémoire défaillante se sont enchaînés ces dernières années.
S'il l'on ne peut nier que les studios hollywoodiens nous ont offert, ces dernières années, des films sur le thème de la mémoire, brillants et de grande qualité tels que L'effet papillon ou Eternal sunshine of the spotless mind et d'autres plus ou moins réussis, comme Paycheck, La mémoire dans la peau, La mort dans la peau, Memories ou Mémoire effacée, on avait largement de quoi s'inquiéter devant un énième thriller de ce genre qui pouvait soit sentir le réchauffé, soit finir par nous lasser.
The Jacket, le nouveau film sur le thème de la mémoire, pouvait néanmoins, largement nous rassurer avec son casting alléchant et sachant que l'on pouvait compter parmi les producteurs : George Clooney et Steven Soderbergh.

Toutes les craintes que l'on pouvait ressentir avant de voir The Jacket se sont rapidement évanouies. En effet, le spectateur ne tarde pas à être captivé par l'histoire qui se révèle très prenante et particulièrement intrigante. Le scénario se montre ainsi dès les premières minutes très troublant et l'on cherche avec beaucoup d'intérêt à comprendre ce qu'il se passe. Le spectateur est, en effet, en peu perdu devant le scénario qui semble légèrement complexe et dont il est d'autant plus difficile de suivre devant des allés et retours dans entre différentes époques et sans respect temporel. Mais, très rapidement, le spectateur se prend au jeu et se passionne pour ce film qui lentement, mais sûrement se dévoile et se clarifie dans une lumière aveuglante. Ainsi, si le film peut paraître légèrement compliqué dans sa narration, le cinéaste nous met à l'aise et l'on est, dès le départ, bien dans l'esprit du film, ce qui ne pose aucune difficulté de la part du spectateur à comprendre le film et cette narration, finalement loin d'être aussi complexe qu'en apparence.

Il n'en demeure pas moins que si l'histoire se déroule finalement dans une grande simplicité, de nombreux éléments restent incompréhensibles et l'on souhaite à tout prix savoir quelle tournure prendra les évènements, notamment dans sa fin. De ce fait, le suspense est haletant et palpitant durant tout le film et le spectateur n'est que plus angoisser devant toutes les questions que se pose le héros, bien évidemment, atteint d'amnésie partielle.
Entre la quête pour prouver son innocence face à l'accusation d'un meurtre que Starks, le héros, ne se rappelle pas avoir commis et la découverte d'un élément totalement étrange qui lui permet de vivre l'avenir ainsi que le passé, mais aussi de le modifier, un peu à la manière du personnage interprété par Ashton Kutcher dans L'effet papillon, The Jacket se montre véritablement captivant et le spectateur est plongé dans un univers déboussolant, angoissant et terriblement troublant, ce qui accroît considérablement l'anxiété et la tension que peut éprouver le spectateur.

Il est néanmoins dommage de voir cette possibilité de voyager dans le temps, jamais véritablement expliquée clairement, quoi que l'on puisse émettre des hypothèses, chose que je ne me risquerais pas de faire ici, sous peine de vous gâcher le film. Néanmoins, cette incertitude n'ajoute encore qu'un élément mystérieux qui intrigue largement le spectateur et qui n'est que plus troublé, angoissé mais surtout captivé par cette ambiance sombre et déconcertante.

La réalisation est de plus magnifique et accumule plans ingénieux et mouvements de caméra classiques, mais efficaces, ce qui n'a aucun mal à ancrer le spectateur dans une ambiance sombre, malsaine et oppressante.
De plus, la photographie nous offre une image éblouissante et fascinante grâce à une palette de couleurs très sombres mais très belles et une image très précise. Cette ambiance sombre et angoissante crée par un très beau rendu visuel, est encore amplifiée par une bande originale sublime et une ambiance sonore dérangeante.

Finalement, The Jacket se dévoile comme une histoire d'amour qui aura su dépassé la le temps et l'espace, mais qui montre également l'impossibilité de changer ce qui doit arriver, cependant, en modifiant et bonifiant certains aspects.
Pour cette histoire tragique, troublante et passionnante, le film s'entoure d'un casting qui nous montre de nombreux acteurs très talentueux. On retrouve donc Adrien Brody (Le Pianiste, Le Village), véritablement épatant dans le rôle d'un homme complètement perdu et dépassé par les évènements, Keira Knightley (Joue-la comme Beckham, Pirates des Caraïbes) qui n'a jamais été aussi éblouissante et qui nous rapelle son niveau d'intensité atteint dans The Hole, Kris Kristofferson (Blade, La Planète des singes) un tantinet mou dans un rôle de docteur très ambitieux et Daniel Craig (Lara Croft : Tomb raider, Les Sentiers de la perdition) terrifiant dans la peau d'un malade mental, parmi tant d'autres tout aussi brillants comme Brad Renfro (Sleepers, Bully) ou Jennifer Jason Leigh (In the cut, The Machinist).

Genre : Thriller, Fantastique
Synopsis : Un jeune soldat amnésique est accusé d'un meurtre dont il n'a pas souvenir. A l'hôpital, on le soumet à une expérience : enfermé dans un corset, il remonte le fil du temps, apprend la vérité sur son passé et découvre le futur qui pourrait être le sien s'il parvient à déjouer le présent : il ne lui reste que quatre jours à vivre...
Durée : 1h42
Nationalité : Film américain
Tous publics
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Alors que l'on pouvait craindre de voir un film sur la mémoire parmi tant d'autres, le cinéaste britannique John Maybury signe un film très réussi grâce à son scénario brillant, bien ficelé et intelligent.
Si l'on peut regretter de ne vois que très peu d'explications vis-à-vis du phénomène de se rendre dans le futur ou le passé, le film ne perd pas en efficacité au niveau de sa tension constante, son suspense palpitant et ses rebondissements de dernières minutes.
De plus, le film se montre visuellement magnifique et plonge le spectateur, captivé, dans une ambiance sombre et oppressante.
Le spectateur n'a d'autant moins de difficulté à entrer dans le film que celui-ci se compose d'excellents interprètes très convaincants et d'une ambiance sonore remarquable.
On aurait peut-être simplement préféré que le film contienne un peu plus d'émotion et que les acteurs se montrent légèrement plus touchants, surtout lorsque l'on sait dans quelle situation ils se trouvent.
The Jacket apparaît donc comme un thriller très réussi et très prenant, mais qui n'est pourtant pas si original puisque l'on peut reconnaître dans ce dernier, différentes idées déjà aperçues dans L'effet papillon ou Memories.

Note film : 4/5
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#Posté le mercredi 24 août 2005 12:44

Modifié le jeudi 25 août 2005 17:25

Le retour du maître Peter Jackson!

King Kong
de Peter Jackson

Depuis la fin de la trilogie Le seigneur des anneaux, nous n'avions pas revu Peter Jackson avec une nouvelle production.

Mais rassure-vous!! Le cinéaste fera son grand retour avec l'une des super productions les plus attendues de l'année : King Kong, remake du célèbre film du même nom datant de 1933 et qui sortira le 14 décembre 2005.

Si ce projet est en cours depuis longtemps, vous pouvez dès à présent regarder la bande annonce de King Kong qui nous laisse présager un grand moment de cinéma à la hauteur de nos espérances!!!
VOIR LA BANDE ANNONCE

Au vu de la bande annonce, King Kong semble un film particulièrement soigné au niveau de ses décors, sa mise en scènes et sa photographie. Mais, pour plus de précisions, il faudra attendre le mois de décembre 2005.

Quoiqu'il en soit, si la bande annonce nous promet un grand film, on peut déjà se réjouir de voir dans ce film un casting de premier choix avec notamment Naomi Watts (Mulholland Drive, 21 grammes), Adrien Brody (La Ligne rouge, Le village), Jack Black (L' Amour extra large, Rock academy), Thomas Kretschmann (Le Pianiste, La Chute), ou Elijah Wood (Le Seigneur des anneaux, la trilogie, Eternal sunshine of the spotless mind).
A noter que l'on retrouvera également dans ce film, l'acteur britannique Jamie Bell qui nous avait ému dans Billy Elliot en incarnant le rôle d'un adolescent qui préférait la danse à la boxe. L'acteur avait jusque là joué dans des films passés inaperçus en salles tels que Nicholas Nickleby, L' Autre rive ou Dear Wendy. King Kong devrait largement le remettre en haut de l'affiche pendant un petit moment.

Théo
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#Posté le mardi 23 août 2005 19:41

Modifié le mardi 23 août 2005 19:51

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