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Cine-World, bienvenue dans le monde du septième art et de l'audio-visuel! Un blog consacré au cinéma!

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cine-world

Description :

Bienvenue sur Cine-world!! Passionné de ciné et de DVD, je donne mon avis sur les films en salles et en DVD

Barème entre 0 et 5.
0 : A éviter!!!!!! Navet à l'horizon.
1 : Très moyen voire mauvais, passez votre chemin.
2 : Pour les amateurs du genre, sinon se loupe sans regret.
3 : Film à voir mais qui n'est pas exceptionnel.
4 : Un bon film qui vaut largement le coup d'oeil.
5 : Un très bon film à voir absolument.

Mon top 20 2006 :
1) C.R.A.Z.Y.
2) Lord of War
3) Le secret de Brokeback Mountain
4) Le Nouveau monde
5) 1...2...3 dansez
6) Munich
7) Syriana
8) Fauteuils d'orchestre
9) Jarhead - La fin de l'innocence
10) Les brigades du tigre
11) Inside man
12) V pour Vendetta
13) L'âge de glace 2
14) Essaye-moi
15) The secret life of words
16) Walk the line
17) Truman Capote
18) L'affaire Josey Aimes
19) Toi et moi
20) Renaissance






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Votre film préféré avec Kirsten Dunst!

L'actrice américaine Kirsten Dunst débute très tôt sa carrière cinématographique puisqu'elle apparaît dans le film New York stories, réalisé en 1989 par Martin Scorsese. Mais elle obtient sont premier vrai rôle au cinéma dans la comédie dramatique de Brian de Palma, Le Bûcher des vanités, sorti sur les écrans en 1991 alors qu'elle n'a que neuf ans.

Cependant, c'est en apparaissant, en 1994, dans le film fantastique Entretien avec un vampire, signé Neil Jordan que l'actrice se fait remarquer, au beau milieu du casting impressionnant composé notamment de Tom Cruise ou Brad Pitt.
A partir de ce moment, Kirsten Dunst devient l'une des adolescentes incontournables du cinéma que l'on voit d'ailleurs fréquemment dans le milieu des années 1990, où elle apparaît notamment au côtés de Robin Williams, pour les besoins du film Jumanji (1996) réalisé par Joe Johnston ou devant la caméra de Joe Dante pour jouer l'un des personnages principaux de Small Soldiers (1998).


Pourtant, malgré une filmographie déjà composée de nombreux films, c'est en 2000 que l'actrice connaît la consécration du public et de la presse pour son interprétation remarquable faite dans Virgin suicides, le premier film de Sofia Coppola. Kirsten Dunst connaît à nouveau le succès en jouant le rôle de Marie-Jane dans Spider-Man (2002), la superproduction de Sam Raimi. L'actrice reprend d'ailleurs son rôle pour la suite, sortie en 2004.

Depuis ce film, L'actrice est apparu aux côtés de Julia Roberts, dans Le Sourire de Mona Lisa, réalisé par Mike Newell ou nous a surpris en jouant dans le film Eternal sunshine of the spotless mind, réalisé par le français Michel Gondry.

Avec une filmographie d'approximativement vingt-cinq films, Kirsten Dunst fait parti des actrices très présentes et très appréciées dans le cinéma hollywoodien. Elle a notamment réussi à poursuivre sa carrière cinématographique qui a débuté dans sa tendre jeunesse et ne pas se faire oublier comme de nombreux autres enfants/ados acteurs.

Pour ma part, je trouve que la filmographie de l'actrice se compose de très bons films, mais j'ai tout particulièrement aimé Spider-Man 2, même s'il est vrai que l'un de mes films coup de coeur serait bien évidemment Eternal sunshine of the spotless mind.

A vous de me donner votre avis et de me dire quel est le film que vous avez préféré avec l'actrice Kristen Dunst?


IIIIIIIIIII Virgin suicides (2000) 11

IIIIIIIIII Spider-Man 2 (2004) 10

IIIIIII Spider-Man (2002) 7

IIIIII Eternal sunshine of the spotless mind (2004) 6

III La Plus belle victoire (2004) 3

III Jumanji (1996) 3

III Entretien avec un vampire (1994) 3

I Le sourire de Mona Lisa (2004) 1
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#Posté le dimanche 11 septembre 2005 09:55

Modifié le mardi 06 décembre 2005 16:46

Deux films avec Samuel L Jackson...

Dérapages incontrôlés
de Roger Michell

En 1999, le cinéaste britannique Roger Michell émervellait le spectateur avec la comédie romantique Coup de foudre à Notting Hill, qui proposait au spectateur d'alterner entre le rêve, l'humour et la romance.
Deux ans après le succès de cette comédie très appréciée, le cinéaste revint avec Dérapages incontrôlés, un thriller à mille lieues du film qui lui avait valu la consécration du public.

Dérapages incontrôlés apparaît comme un thriller plutôt efficace et qui surprend le spectateur par la dimension inattendue que prend le film. On ne pouvait s'attendre à guère grand chose d'un scénario apparemment propice à créer une course poursuite entre deux personnages durant près de deux heures.
Et pourtant, c'est avec ce scénario de base qui semble loin d'être original que ce thriller surprend et se cumule les qualités. En effet, en plus d'un suspense palpitant et d'une tension très lourde engendrées par un conflit entre deux personnages débuté à la suite d'une simple broutille qui vire au cauchemar pour chacun d'entre eux, Dérapages incontrôlés s'apparente au drame et s'accompagne surtout d'une dimension humaine très intense qui dresse le portrait de deux êtres, que apparemment tout oppose, mais qui subissent, toux deux, de nombreuses pressions de la vie de tous les jours.

Ce thriller se compose ainsi de bien plus d'épaisseur que la moyenne de par son scénario captivant et qui ne tombe jamais dans la facilité ou dans la simplicité, mais aussi de par sa vision critique qui maque bien les différences entres les couches sociales ou qui insiste sur une société toujours aussi corrompue par l'argent et la malhonnêteté, mais surtout alimentée par les capitalistes.
Finalement, le spectateur se rapproche, à de nombreuses reprises, des personnages qui se dévoilent simplement humains et dont la psychologie particulièrement bien abordée aboutit à des réactions aussi humaines que celles de n'importe qui. Ces personnages sont de plus interprétés par des acteurs largement à la hauteur tels que Samuel L. Jackson (Pulp Fiction, Incassable), très charismatique comme à son habitude et Ben Affleck (Pearl Harbor, Daredevil) qui surprend en nous offrant une prestation bien moins insipide que d'habitude.
A noter que le casting se complète de Toni Collette (Sixième Sens, Pour un garçon), William Hurt (Perdus dans l'espace, Le village), Amanda Peet (Identity, Melinda et Melinda) ou que l'on a le plaisir de voir les talents de comédien du cinéaste Sydney Pollack.

Genre : Thriller
Synopsis : Ce matin, Gavin Banek et Doyle Gipson n'ont pas une minute à perdre. Le premier, un jeune avocat, se rend au tribunal pour une affaire de la plus haute importance. Le second, un agent d'assurances en instance de divorce, est appelé à défendre ses droits.
Une queue de poisson malvenue à New York entraîne une collision sans gravité apparente. Mais Banek commet une faute irréparable : pressé par le temps, il refuse de signer un constat, glisse un chèque en blanc à Gipson et l'abandonne à son sort... après lui avoir laissé par mégarde une pièce essentielle de son dossier. Humilié, furieux, Gipson décide de prendre sa revanche sur celui qui l'a mis en retard au tribunal.
Une mécanique sournoise se met aussitôt en mouvement, dévoilant les failles secrètes des deux adversaires, les poussant en quelques heures dans leurs derniers retranchements et les menant aux pires violences.

Durée : 1h40
Sortie cinéma française : 6 novembre 2002
Sortie DVD française : 10 juillet 2003, DVD édition simple
Nationalité : Film américain
Tous publics
Site officiel

Note film : 4/5

Coach Carter
de Thomas Carter

Avec une filmographie déjà très impressionnante, Samuel L. Jackson a tout de même trouvé un rôle dans un genre où l'on avait pas encore vu. On découvre donc l'acteur dans un drame tirée d'une histoire vraie où il incarne un coach de basketball bien décidé à faire de son équipe, bien plus que des joueurs professionnels.

Coach Carter n'a pas fait une entrée très remarquée dans les salles françaises. Si certains films sont parfois injustement boycottés par les distributeurs français, celui-ci ne semble pas subir cette injustice, mais semble surtout montrer son manque de qualité.
En effet, bien que tiré d'une histoire vraie, Coach Carter se dévoile comme un condensé de ce que le cinéma américain fait de plus mauvais. Ainsi, entre la surenchère de bons sentiments qui aboutissent à un sentimentalisme exacerbé, des clichés sur la banlieue, sur la famille, sur les valeurs américaines ou presque sur l'ensemble du film ou finalement des personnages stéréotypés qui n'ont aucun relief, le spectateur risque de décrocher rapidement du film, d'autant plus qu'il est assez long.

De plus, Coach Carter sent le réchauffé autant par son scénario qui laisse un goût de déjà vu, même archi vu que dans son déroulement qui ne se distingue pas non plus des films du genre. Il n'est d'ailleurs pas difficile de repérer les références de Coach Carter qui s'inspirent des films tels que Esprits rebelles, Le Plus beau des combats ou tous les films de ce genre.

Pourtant, devant un résultat bien insipide, le film semble parfois se montrer très intéressant en montrant du doigt la société et le système éducatif tout aussi inadapté qu'enfoutiste des étudiants vivant dans les banlieues. Cette analyse passe également par la dénonciation des couches sociales totalement inégales. Malheureusement, tout ceci n'est que superficiel et se perd dans les valeurs américaines nauséeuses et dans un discours moralisateur bien trop américain. La BO Rap/Hip Hop est également mal passée et renforcent encore autant les clichés que les moments insuportables.
Pourtant, Coach Carter se laisse regarder sans trop de difficultés où l'on peut admirer le talent de Samuel L. Jackson (Jurassic Park, Star wars : épisode III - La Revanche des Sith) qui ne manque pas de conviction, mais aussi se laisser émouvoir si l'on est sensible et que l'on est pas dérangé par les bons sentiments coulant à flot.

Genre : Comédie dramatique, Biographie, Drame
Synopsis : L'histoire vraie de Ken Carter, l'entraîneur de basket d'une équipe de lycée, qui devint célèbre en 1999 après avoir renvoyé ses joueurs à leurs chères études, déclarant forfait deux matchs de suite alors que l'équipe était invaincue, parce que ces derniers n'avaient pas obtenu des résultats scolaires suffisants.
Durée : 2h17
Sortie cinéma française : 17 août 2005
Nationalité : Film américain
Tous publics
Site officiel

Note film : 2/5
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#Posté le samedi 10 septembre 2005 18:23

Modifié le lundi 12 septembre 2005 12:58

Encore quelques pics...

Montage Harry Potter et la Coupe de feu
de Théo

Juste encore un petit montage pour vous montrer quelques images du film Harry Potter et la Coupe de feu, dont deux des affiches du film, et notamment celle où l'on voit l'actrice Emma Watson alias Hermione, que j'apprécie beaucoup et qui a sacrément grandi! :)

Je trouve les affiches plutôt belles et sympas, même si elles ne dévoilent rien.
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#Posté le samedi 10 septembre 2005 13:27

Modifié le samedi 10 septembre 2005 13:43

Harry Potter et la coupe de feu, new pic!

Harry Potter et la Coupe de Feu
de Mike Newell

La super production Harry Potter et la Coupe de feu, l'évènement cinématographique le plus attendu de cette fin d'année pour beaucoup, se rapproche à vive allure. Les studios Warners Bros. ne cessent d'apporter de nouveaux éléments sur le film et s'accompagne d'une campagne publicitaire impressionnante.

Cette semaine, nous avons donc pu découvrir de nouvelles photos officielles du film dont l'une des affiches définitives de ce film.

A vous de voir et d'apprécier.

Voir la bande annonce !

Rappelons que Harry Potter et la Coupe de Feu sortira le 30 novembre dans les salles françaises.
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#Posté le samedi 10 septembre 2005 13:15

Modifié le samedi 10 septembre 2005 13:39

Robin Williams dans la peau d'un psychopathe...

Photo obsession
de Mark Romanek

Le 31ème Festival du Cinéma Américain de Deauville vient de commencer en ce début de mois de septembre 2005. L'occasion pour nous, non pas de parler des films présentés cette année, mais de revenir sur des films qui étaient en compétitions les années précédentes.
On peut notamment parler du film Photo obsession, premier long métrage du cinéaste Mark Romanek, qui a été présenté dans la sélection officielle du Festival du film américain de Deauville en 2002 et qui a obtenu trois prix, dont le prix du jury.

Photo obsession se révèle rapidement comme un thriller très réussi qui mérite amplement les diverses récompenses qu'il a reçu. En effet, ce thriller se démarque de nombreux autres films du genre et se montre très original autant dans sa narration, que dans déroulement ou son contenu. Tout d'abord, le cinéaste fait preuve d'originalité en invitant le spectateur à voir le film du point du vue du psychopathe, où l'on suit ainsi sa vie et ses conditions psychologiques pour finalement mieux comprendre comment ce personnage est amener à agir de la manière dont il va le faire. On ne suit donc pas, une fois de plus, la vie tranquille d'une famille perturbée par l'arrivée d'un détraqué qui explique seulement vers la fin, sa pseudo motivation, mais on suit le parcours d'un homme qui chavire peu à peu dans la folie, sous le regard attentif du spectateur.

D'autre part, le scénario se dévoile particulièrement bien mené et se concentre presque entièrement sur le personnage interprété par Robin Williams qui se montre, au fur et à mesure du déroulement du film, plutôt effrayant. On découvre notamment beaucoup d'éléments sur la personnalité de ce celui-ci et sur sa psychologie particulièrement bien approfondie. Cette psychologie forme d'ailleurs le principal suspense du film puisque l'on ne peut jamais prévoir comment va agir ce personnage ou la manière dont il va se comporter.

Ce suspense est d'autant plus intense que le film n'est jamais prévisible et que l'on ignore totalement quelle tournure il va prendre puisque Photo obsession est à l'image du personnage principal, à savoir complètement imprévisible et surprenant. Pourtant, alors que ce personnage agit de manière immorale, avec un esprit de manipulateur et fait preuve de voyeurisme, on finit par s'attacher à celui-ci en raison de sa vie triste, monotone, malheureuse et rongée par la solitude. Ce personnage peut donc troubler en raison d'un caractère terrifiant, mais finit par toucher le spectateur avec son comportement qui dévoile finalement un manque affectif et qui souhaiterait simplement un minimum d'attention.

Photo obsession prend ainsi une nouvelle tournure et passe du thriller angoissant et dérangeant au drame bouleversant qui dresse le portrait d'un homme malheureux, déboussolé, seul et consumé par des souvenirs lointains et douloureux.
Mais le cinéaste inclut également à son film un récit critique quant à la société américaine en déclin dominée par les notions de l'individualisme, de l'égocentrisme et de l'indifférence d'autrui. Le réalisateur émet, de ce fait, une critique de la société américaine qui sous une vision idéalisée véhiculée par les médias, ne se révèle nul autre qu'un pays où règnent les inégalités, les idées de rentabilité et d'argent, et l'inintérêt total de son voisin.

On ne pourrait ainsi que légitimer le comportement d'un homme, qui à la suite d'une vie malheureuse engendrée par des souvenirs refoulés effroyables, mais également par une solitude insupportable et par une vie terne, monotone et limpide ou par le sentiment de ne rien apporter à personne en raison de l'indifférence de tous et d'un individualisme excessif, qui souhaiterait s'approprier une famille pour se sentir mieux et attirer le regard et l'attention, même si cela ne passe pas par des solutions très approuvées.
Le film devient ainsi très fort émotionnellement puisque l'on perçoit un appel de détresse de la part d'un homme blessé par la vie et complètement perdu dans une société défaillante et totalement indifférente à sa population, alors que la société se définit, en théorie, par une vie en communauté, en groupe et le soucis de l'harmonie entre chaque être.

En outre, si le ton dramatique et le discours critique se font amplement ressentir, le film se compose tout de même d'une tension très présente propre au thriller, créée par une ambiance oppressante, glaciale et angoissante et par des rebondissements, peut-être pas assez nombreux, mais tout de même efficaces et qui garantissent un suspens haletant.
Cette ambiance glaciale se retrouve dans les décors modernes et presque futuristes du film où d'ailleurs tout est blanc, propre et impeccablement rangé dans les moindres détails. Ces décors parfois déstabilisants, loin d'être conviviaux et presque inquiétants reflètent bien évidemment le caractère triste, obsessionnel et maniaque du personnage. On est ainsi mal à l'aise devant une image sobre et dénuée de couleurs et de joie, mais on s'imprègne de ce fait, d'autant plus de la vision monotone et sans vie du personnage.

Cette ambiance glaciale montre surtout l'ingéniosité du cinéaste qui en outre de plonger le spectateur dans une ambiance dérangeante et angoissante, tente de faire pénétrer le spectateur dans la tête du personnage central et ainsi, le terrifier, mais aussi et surtout le toucher.
Finalement, le travail d'ambiance est magnifiquement maîtrisé par une réalisation impeccable, une mise en scène soignée et une musique simplement superbe.

Par ailleurs, Photo obsession surprend aussi par son casting qui marque pour Robin Williams (Jack, Au-delà de nos rêves), son premier rôle dans un thriller en plus de vingt ans de carrière, mais surtout son premier rôle loin des personnages qu'il a pu interprété jusque là en incarnant un personnage ambigu et psychopathe. L'acteur se montre simplement époustouflant et nous montre, une fois pour toute, qu'il est à l'aise dans tous les genres. On retrouve à ses côtés, l'actrice Connie Nielsen (Mission to Mars, Basic) qui joue plutôt bien son rôle de mère douce et Michael Vartan (Alias, Sa mère ou moi !), qui déçoit en proposant une interprétation aussi fade que son personnage.

Finalement, on ne peut qu'admirer la description des personnages qui évite tous les clichés et ne se conforte pas dans un panorama de personnages stéréotypés, mais le cinéaste, nous propose, au contraire une vision des personnages qui n'inspire pas le dégout, mais qui n'est pas non plus idéalisée, mais nous peint un portrait mitigé et surtout loin de toute notion manichéenne. La preuve puisque l'on s'attache à ce psychopathe, incarné à la perfection par Robin Williams.

Genre : Thriller, Drame
Synopsis : Sy Parrish est un homme effacé et timide qui dirige depuis des années le laboratoire photo de SavMart, une grande surface. Il vit seul, adore son métier et fait preuve de perfectionnisme dans sa manière de développer les négatifs.
Des centaines de photographies, sur lesquelles figure la famille Yorkin, tapissent les murs de son logement. Depuis des années, les Yorkin viennent en effet porter leurs pellicules à SavMart. Ces derniers symbolisent la famille de banlieue parfaite et Sy ne peut s'empêcher de suivre leur évolution à travers les doubles de leurs photos.
Mais un jour, Bill Owens, le directeur de la grande surface, le met à la porte. Sy ne tarde pas à trouver une série de clichés montrant Will Yorkin pris en flagrant délit d'adultère. Consterné par le comportement de ce père de famille, il décide d'agir.

Durée : 1h38
Sortie cinéma française : 18 septembre 2002
Sortie DVD française : 19 mars 2003, DVD édition simple
Nationalité : Film américain
Tous publics

Photo obsession fait parti des très bons films qui passent malheureusement inaperçus, mais qui sont pourtant digne des meilleures oeuvres du genre.
Mark Romanek signe un film qui, sous son allure de thriller, apparaît surtout comme un drame bouleversant qui nous propose de suivre la vie d'un homme malheureux qui subit la solitude et qui finit par sombrer dans la folie en conséquence de l'accumulation de plusieurs facteurs, à savoir des souvenirs lourds, de subir l'indifférence des autres et d'être plongé dans une société très individualiste qui infirme simplement l'idée du rêve américain.
Pourtant, si ce ton dramatique reste très présent, l'aspect thriller n'est cependant pas oublié puisque Photo obsession se compose d'une ambiance angoissante très pesante et d'un suspense constant. Néanmoins, alors qu'habituellement dans tous les films du genre, règne une violence visuelle passant par des armes à feu ou par le sang coulant à flot, le réalisateur nous prouve que l'on peut tout autant terrifier et angoisser le spectateur sans pour autant le submerger d'images sanglantes et l'abrutir avec des coups de feu incessants, et que c'est d'ailleurs plus intense lorsque l'on fait appel à la violence psychologique.

Photo obsession se dévoile ainsi comme un thriller ingénieux, doté de beaucoup d'émotion et d'acteurs exceptionnels, dont Robin Williams épatant à contre-emploi.

Note film : 4/5
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#Posté le vendredi 09 septembre 2005 10:28

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