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Cine-World, bienvenue dans le monde du septième art et de l'audio-visuel! Un blog consacré au cinéma!

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cine-world

Description :

Bienvenue sur Cine-world!! Passionné de ciné et de DVD, je donne mon avis sur les films en salles et en DVD

Barème entre 0 et 5.
0 : A éviter!!!!!! Navet à l'horizon.
1 : Très moyen voire mauvais, passez votre chemin.
2 : Pour les amateurs du genre, sinon se loupe sans regret.
3 : Film à voir mais qui n'est pas exceptionnel.
4 : Un bon film qui vaut largement le coup d'oeil.
5 : Un très bon film à voir absolument.

Mon top 20 2006 :
1) C.R.A.Z.Y.
2) Lord of War
3) Le secret de Brokeback Mountain
4) Le Nouveau monde
5) 1...2...3 dansez
6) Munich
7) Syriana
8) Fauteuils d'orchestre
9) Jarhead - La fin de l'innocence
10) Les brigades du tigre
11) Inside man
12) V pour Vendetta
13) L'âge de glace 2
14) Essaye-moi
15) The secret life of words
16) Walk the line
17) Truman Capote
18) L'affaire Josey Aimes
19) Toi et moi
20) Renaissance






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Merci, merci à tous!

Un grand merci à tout le monde !

Je voulais faire un article pour remercier toutes les personnes qui passent sur mon blog, qu'elles soient régulières ou ponctuelles.

Néanmoins, je tiens à remercier du plus profond de mon coeur, ceux qui passent très souvent sur mon blog car ces nombreuses visites, acocmpagnées de commentaires et de vos avis qu'ils soient en accord avec les miens ou qu'ils les infirment, alimentent mon envie de rédiger des critiques toujours plus complètes et toujours plus pertinentes afin de vous donner un avis le plus objectif possible.

De plus, il est vrai que lorsque j'ai créé mon blog je ne m'attendais pas à avoir autant de visites, ni d'ailleurs de rencontrer autant de fans de cinéma et de prendre autant de plaisir à naviguer sur les différents blog et à lire des critiques très bien rédigées.

Finalement, ce blog m'a aussi permis de sympathiser avec Nico et Adrien, qui sont vraiment très sympa. Un grand merci à eux aussi.



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J'ai très certainement oublié de citer des blog, ne vous privez pas pour me le dire.

Sinon, voilà une image du film Les Noces funèbres de Tim Burton, que j'attends avec une grande impatience et qui sort le 16 octobre 2005 sur les écrans français.
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#Posté le lundi 10 octobre 2005 16:54

Modifié le lundi 14 novembre 2005 16:33

Diane Lane et John Cusack tombent amoureux!

La Main au collier
de Gary David Goldberg

Cinéaste qui n'a pas encore fait ses preuves à Hollywood, Gary David Goldberg tente de s'immiscer discrètement dans le monde du cinéma, en réalisant son deuxième film, La Main au collier.
Après avoir réalisé une comédie dramatique sortie en 1990, Gary David Goldberg nous propose en 2005, une comédie romantique portée par le couple Diane Lane et John Cusack.

Le titre français, La Main au collier, qui semble avoir été imaginé par un élève issu de la maternelle nous laisse un peu présager le ton du film. Cette comédie romantique ne se compose ainsi pas d'un scénario très recherché et ne semble guère originale tant le l'histoire semble éculée et du réchauffé. Ce n'est malheureusement pas non plus le déroulement du film qui risque de nous surprendre étant donné que tout est prévisible du début à la fin et que les directions que prend l'histoire suivent un plan linéaire et de la manière dont on s'y attend le plus.

De ce fait, cette comédie sentimentale se révèle assez conventionnelle et ne se démarque aucunement des films du genre, bien au contraire. Néanmoins, Gary David Goldberg inclut dans son film quelques bonnes idées, à savoir l'utilisation d'Internet pour rencontrer des gens et tenter d'y découvrir le grand amour au travers de sites de rencontres. Si le film ne nous apprend, bien évidemment, rien du tout sur les possibilités que nous offre Internet, le réalisateur, certes timidement et avec un discours relativement léger, tente de nous montrer les points négatifs comme le fait de pouvoir mentir sur sa personnalité, mais il insiste surtout sur l'ampleur de ce phénomène qui touche énormément de monde et sur le fait que de plus en plus de personnes utilisent ce mode de communication pour faire des rencontres.

Le cinéaste dresse également, avec tendresse, le portrait de personnages qui sont en mal d'amour. Il est évident que ce thème manque d'originalité parce qu'il est très récurrent au cinéma. Pourtant, le film se montre très touchant, notamment par sa description, assez juste de l'inquiétude que les gens ont quant à leur avenir et de la peur de vieillir seul, mais aussi de faire face au temps qui passe et du fait que l'on ne reste pas éternellement jeune. Malheureusement, ces quelques bonnes idées sont effacées au profit d'une surenchère de morale assez insupportable et de valeurs bien américaines.

De plus, le film s'enlise encore devant l'ensemble des personnages qui regroupent de nombreux stéréotypes, à commencer par la famille nombreuse et soudée à l'image idyllique de la famille américaine moyenne. Il en va de même pour les amis, particulièrement caricaturaux, toujours là pour la note d'humour un peu débile et pour jouer les entremetteurs. A noter cependant que, si le film n'évite pas d'inclure un homosexuel comme dans toute bonne romance moderne, l'on retrouve un couple gay qui pour une fois ne se montre pas pas caricatural et plein de clichés.

Malheureusement, le film comporte suffisamment de clichés, en ce qui concerne tout le reste du film, pour nous faire oublier ce bon point. De plus, les clichés se retrouvent également dans la description des personnages, d'ailleurs sans véritable profondeur. Cependant, le charme opère tout de même grâce à des interprètes brillants qui rendent leurs personnages très attachants. On peut notamment citer Diane Lane (Jack, Infidèle) qui se montre, bien sûr, très touchante et très convaincante et John Cusack (Couple de stars, Le Maître du jeu) qui n'a aucun mal à séduire le spectateur en bon expert de comédies romantiques.

Malgré ses deux acteurs sympathique, La Main au collier reste relativement moyen, notamment grâce à son rythme assez plat, son humour loin d'être hilarant et son dénouement ultra prévisible. Et le verdict technique n'est pas vraiment convaincant non plus puisque la photographie manque de couleurs éclatantes et ne crée pas une ambiance chaleureuse, la réalisation est assez moche et les voix française sont horripilantes. Reste que les musiques sont agréables et entraînantes.

Genre : Comédie, Romance
Synopsis : Sarah Nolan, une enseignante fraîchement divorcée, tente de retrouver le grand amour. Elle est aidée dans sa tâche par sa famille, animée des meilleures intentions à son égard, mais dont les initiatives sont loin d'être couronnées de succès.
Carol, une de ses soeurs entremetteuses, passe un jour une petite annonce sur le net. Elle précise dans son message que le prétendant "doit aimer les chiens", alors que Sarah elle-même n'a pas de compagnon à quatre pattes... Lorsqu'un jeune homme répond à l'annonce, Sarah décide d'emprunter Mère Theresa, le chien de son frère.

Durée : 1h38
Sortie cinéma française : 5 octobre 2005
Nationalité : Film américain
Tous publics
Site officiel

Le réalisateur Gary David Goldberg signe une comédie romantique ultra conventionnelle dont tout est prévisible et dont les clichés, les bons sentiments et la morale ne risquent pas de marquer le spectateur, mais plutôt de l'agacer.
Néanmoins, La Main au collier se révèle comme une comédie romantique dans l'air du temps qui se laisse regarder sans déplaisir, d'autant plus que les deux principaux acteurs sont plutôt touchants et plein de charme.
On se retrouve ainsi face à une comédie sentimentale très classique, qui peut néanmoins aisément attendrir les coeurs les plus sensibles.

Note film : 2/5
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#Posté le dimanche 09 octobre 2005 04:37

Modifié le lundi 10 octobre 2005 17:46

"...Je te vois toujours!"

Caché
Michael Haneke

Considéré comme l'un des cinéastes le plus atypique, mais surtout l'un des plus talentueux en ce qui concerne le cinéma d'auteur en Europe, l'autrichien Michael Haneke se fait remarquer à chaque nouveau film qui séduit, sauf exception, à l'unanimité ou presque, la critique. La renommée du réalisateur repose notamment sur des thèmes abordés avec une certaine violence scénaristique et pour sa façon de choquer le spectateur, mais également grâce à des castings prestigieux qui réunissent souvent les meilleurs acteurs du cinéma français tels que Isabelle Huppert, Benoît Magimel, ou Juliette Binoche.
Caché, le nouveau film de Michael Haneke était ainsi bien évidemment, très attendu par les amateurs, d'autant plus que le cinéaste avait quelque peu déçu avec son dernier film Le Temps du loup alors que son avant dernier film intitulé La pianiste, était considéré comme un chef-d'oeuvre.

Pour son retour avec un nouveau film, Michael Haneke nous propose un thriller qui se démarque, en tous points de vue, des films du genre. En effet, bien que la trame scénaristique de base semble dans la lignée des thrillers un tantinet éculés, à savoir une famille se voit harcelée par une personne qui lui envoie des vidéos montrant leur domicile et par des coups de téléphone anonyme entre autre, le déroulement de l'histoire prend une tournure assez inattendue et surtout ne laisse jamais présager au spectateur ce qui va se passer.

La force de ce scénario réside donc dans l'imprévisibilité des évènements et dans la rupture totale avec les autres films du genre puisque à aucun moment le film se déroule de la manière dont on s'imagine et change continuellement de direction. La grande réussite du film se situe ainsi dans l'impossibilité de prévoir quoi que se soit et le réalisateur fait ainsi preuve d'une grande originalité à partir d'une histoire de base dont il aurait été très facile de créer un déroulement des plus prévisibles et des plus logique. Caché apparaît, de ce fait, comme un thriller très original dont on est véritablement captivé tant la tournure des évènements ne cesse de nous surprendre.

Néanmoins, cette originalité scénaristique est encore accentuée en dispersant les pistes et les directions pour embrouiller un plus le spectateur et qu'il ne trouve pas trop rapidement l'identité de l'auteur des harcèlements. Mais malheureusement, en plus d'être habitué à des thrillers américains dont les scripts sont rédigés à la chaîne, sans trop se creuser les neurones et où il n'est pas difficile de prévoir la fin, le spectateur risque d'être déboussoler par énormément tant de pistes proposées et surtout risque de ne pas comprendre véritablement le film car la fin ne propose simplement aucun élément de réponses aux multiples questions soulevées durant tout le film. Du moins, rien n'est explicit et il faut y réfléchir très longtemps pour tenter de comprendre quelque chose. Bien évidemment, on ne risque pas vraiment de comprendre parce que rien n'est expliqué. Le réalisateur laisse donc libre cours à l'imagination des spectateurs pour élucider le mystère en fonction des quelques éléments que l'on retrouve à la fin. Ces éléments semblent d'ailleurs plus soulever de nouvelles questions et nous intrigue encore plus que de véritablement permettre de faire d'éventuelles hypothèses. Pour ma part, j'ai trouvé ça plutôt frustrant.

La confusion est d'autant plus grande que les diverses pistes abordées dans le film sont laissées à l'abandon sans y revenir par la suite. Pourtant, si Michael Haneke ne propose pas une fin des plus simples à comprendre, c'est justement peut-être parce qu'il n'y a rien à comprendre à ce niveau et que le film ne vie pas à proposer une simple histoire policière, mais repose plutôt sur les différents personnages. Il n'y a d'ailleurs pas de doute à ce sujet, l'importance des personnages est grande et les mésaventures qui arrivent à cette famille permettent de dévoiler la nature des personnages, et de montrer que la bourgeoisie n'est pas aussi "clean" que l'on pourrait le penser.

Le ton du film devient ainsi un ton dramatique particulièrement bouleversant qui nous fait découvrir la vie, ou plutôt les antécédents de cet homme, père de famille et présentateur de télévision, à l'image si irréprochable. On découvre, de ce fait, que l'intérêt du film n'est pas de savoir qui filme la maison en permanence et qui les harcèle, mais plutôt de suivre la vie de cet homme qui a effacé son passé et dont on est curieux d'en apprendre plus sur sa personnalité. Se présente ainsi la quête de soi-même et la recherche de réponses à son sujet afin de trouver le bien-être, malheureusement troublé par la culpabilité et les remords. Le portrait du personnage interprété par Daniel Auteuil se dévoile comme l'élément principal du film qui d'ailleurs, nous touche profondément et nous montre que derrière l'image superficielle de la bourgeoisie, se cache les mensonges et le mal-être.

Ce que l'on peut bien évidemment retenir de Caché, c'est son casting qui regroupe de très bons acteurs tous impressionnants dans leurs rôles, à commencer par Daniel Auteuil (Le Placard, 36 quai des orfèvres) qui n'a jamais été aussi troublant que débordant de charisme. Juliette Binoche (Le Patient anglais, Le Chocolat) interprète, elle aussi, à la perfection son rôle de femme terrorisée et à bout, et épate le spectateur avec une prestation intense. On peut également noter la participation de Maurice Bénichou (C'est le bouquet !, Qui perd gagne !), de Daniel Duval (Gomez & Tavarès, 36 quai des orfèvres) ou encore Denis Podalydès (Le Parfum de la dame en noir, Les Ames grises).

D'autre part, la mise en scène est particulièrement soignée, mais inutile d'en parler sachant que le film a été primé pour sa mise en scène au Festival de Cannes 2005. Cette mise en scène ainsi que la photographie glaciale et les longs moments dénués de musique créent une ambiance oppressante, lugubre et même parfois insoutenable. Cette ambiance étrange et dotée de beaucoup de tension est encore amplifiée par des longs passages filmés par une caméra immobile.

Finalement, Caché apparaît comme très prenant de par son scénario plutôt bien ficelé et par son intrigue mystérieuse, mais il est difficile d'accrocher à un film où tant de confusion règne, où rien n'est jamais clairement expliqué et dont le rythme du film est vraiment très lent.

Genre : Thriller, Drame
Synopsis : Georges, journaliste littéraire, reçoit des vidéos - filmées clandestinement depuis la rue - où on le voit avec sa famille, ainsi que des dessins inquiétants et difficiles à interpréter. Il n'a aucune idée de l'identité de l'expéditeur.
Peu à peu, le contenu des cassettes devient plus personnel, ce qui laisse soupçonner que l'expéditeur connaît Georges depuis longtemps.
Ce dernier sent qu'une menace pèse sur lui et sur sa famille, mais comme cette menace n'est pas explicite, la police lui refuse son aide...

Durée : 1h55
Sortie cinéma française : 5 octobre 2005
Nationalité : Film français
Tous publics
Site officiel

Le nouveau film de Michael Haneke est un film plutôt réussi et arrive à captiver le spectateur pendant près de deux heures où l'on voit d'ailleurs de très bons acteurs français faire preuve de beaucoup de talent.. Pourtant, il semble difficile d'accrocher au film où le rythme du film se montre parfois d'une lenteur extrême.
Mais Caché risque de laisser le spectateur perplexe parce que le réalisateur soulève de nombreuses questions durant tout qui ne trouvent aucunes réelles explications dans son dénouement. De ce fait, on reste sur notre faim et l'on se demande quel était l'intérêt de ce film si l'on ne comprend pas grand chose à la fin, et d'ailleurs pas forcément non plus durant le film.

Néanmoins, malgré beaucoup de questions restées sans réponse et beaucoup de confusion, le film réussit à faire réfléchir le spectateur durant près de deux heures, mais également bien après la vision de celui-ci et permet même le débat quant à l'interprétation de chacun. On se retrouve donc devant un film d'auteur qui induit la réflexion et il me semble que les intentions du réalisateur sont bien celles-ci. De ce point de vue, Caché se révèle donc comme un film brillant.

Note film : 3/5
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#Posté le vendredi 07 octobre 2005 03:32

Modifié le lundi 10 octobre 2005 17:57

"La chose la plus dure dans ce monde, c'est d'y vivre!"

Vive la vie
de Yves Fajnberg

Les films français abordant le thème de la trentaine continuent de se réaliser en grand nombre et c'est la comédie Vive la vie qui poursuit dans la lignée de ce genre cinématographique en plein essor.
Néanmoins, Yves Fajnberg ne se restreind pas à réaliser un film sur la vie des trentenaires, mais nous propose également le portrait de personnages plus jeunes et plus âgés.

Vive la vie ne se compose pas d'un scénario révolutionnaire, mais il propose de suivre différents personnages qui se rencontrent et finissent par s'aimer. Je sens dès à présent que face à un résumé aussi banal, vous devenez réticents quant au résultat de ce film. Mais, il semble utile de préciser que si cette histoire de base semble plus qu'éculée, elle se montre pourtant assez originale en nous donnant la possibilité de suivre le destin de personnages que tout opposent, à commencer par leurs âges. Ici, on ne se restreint, de ce fait, pas à voir des trentenaires en mal d'amour, mais le cinéaste nous
invite à observer des personnages déboussolés et un peu perdu qu'il aient la vingtaine, la trentaine, ou la quarantaine.

Le film relate ainsi la vie de différents personnages très différents, mais tous unis par une impression de mal-être, et de dépression qui sont la conséquences de la routine, parfois loin d'être réjouissante. Sans idéaliser la vie, mais également sans tomber dans la description sombre et caricaturale, le spectateur est plongé dans un univers fidèle à celui que l'on connaît qui s'accompagne de la joie spontanée engendrés par quelques beaux moments et des coups de blues qui s'abattent sur nous sans explication. Par tant de simplicité, mais surtout tant de sincérité dans le ton du film, mais également dans la description des personnages, on est très souvent touché et l'on se rapproche énormément des personnages très attachants.

Les personnages retranscrivent également à la perfection le commun des mortels, tantôt emprunt de bonne humeur, tantôt emprunt de mélancolie. On découvre notamment, avec beaucoup d'émotion la vie de chacun d'entre eux où semble régner la monotonie et la tristesse, mais dont l'amitié et l'amour arrivent à refaire sourire et à apporter un peu de chaleur. Chacun des personnages sont d'ailleurs interprétés magistralement par Didier Bourdon (Les Trois frères, Fanfan la Tulipe) qui se dévoile débordant d'émotion dans un rôle dramatique, ou Alexandra Lamy (Brice de Nice, Au suivant !) tout aussi touchante et impressionnante dans le rôle d'un mannequin dépressif. Mais la mention spéciale revient à deux acteurs simplement épatants, à savoir Zinedine Soualem (Ah ! si j'étais riche, Les Poupées russes), éblouissant et particulièrement touchant, et Armelle Deutsch (Nos amis les flics, Le Carton), véritablement bouleversante dans son rôle de jeune femme souffrant d'insuffisance cardiaque.

Si l'un des principaux atouts du films reposent sur ces personnages attachants, évitant les stéréotypes insupportables habituels, qui se lient d'amitié et nous touchent profondément parce qu'ils sont plongés en pleine détresse, l'une des autres réussites est d'apporter un ton dramatique très intense au film sans pourtant, faire chavirer l'ensemble dans le mélo.
Mais, au contraire le réalisateur alterne les genres pour tantôt nous faire rire et tantôt nous émouvoir, en abordant des thèmes de plus particulièrement graves tels que la maladie ou la mort et des thèmes universels traités avec beaucoup de finesse et de justesse comme l'amour et l'amitié.

Finalement, accentué par une musique magnifique et par une réalisation tout en finesse, Vive la vie apparaît comme un très beau film qui touche vraiment le spectateur grâce à une histoire, simple mais qui se révèle le plus proche possible de la vie, en énumérant les côtés tragiques, mais également les magnifiques côtés de celle-ci. Le film est un peu moralisateur, mais on ne lui en tient pas rigueur car il n'est jamais mauvais de conseiller de vivre pleinement la vie et d'essayer de trouver le bonheur, parce qu'il existe bel et bien.

Genre : Comédie
Synopsis : Richard, la quarantaine est un homme heureux. Il est à la tête d'une société de jeux vidéo et gagne beaucoup d'argent. Mais sa vie va basculer lorsque son épouse lui demande le divorce et qu'il apprend suite à une série de tests qu'il a un Q.I. des plus faibles ! Il rencontre alors Maud, un jeune mannequin aussi déprimée que lui. Il organise un casting et la choisit afin de la rassurer sur sa beauté mais celle-ci refuse. Il croise par hasard Rachid, un de ses amis acteur animateur dans les hôpitaux qui l'emmène dans sa tournée afin de lui montrer autre chose et de relativiser sa vie.
Durée : 1h38
Sortie cinéma française : 5 octobre 2005
Nationalité : Film français
Tous publics

Comme son nom l'indique, Vive la vie est un très beau film qui se dévoile comme un hymne à la vie et au bonheur. Si le film nous dépeint le portrait de personnages malheureux, il nous montre surtout, avec beaucoup de justesse et d'émotion, que l'on doit s'investir pour essayer de la vivre pleinement et de trouver le bonheur.
Malgré un message moralisateur, Yves Fajnberg tente de nous épargner, au maximum, les personnages caricaturaux à souhait et les clichés en nous proposant justement une vie, ni noire ni blanche, mais grise. Cette image de la vie passe par les bons et les mauvais moments, filmés avec beaucoup de finesse, pour nous toucher, mais en évitant les effets larmoyants.

Le film est ainsi réussi et nous offre des prestations d'acteurs impressionnantes. Voilà, un très beau film.

Note film : 4/5
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#Posté le jeudi 06 octobre 2005 11:48

Modifié le jeudi 06 octobre 2005 13:32

Votre film préféré avec Isabelle Carré!

L'actrice française Isabelle Carré apparaît pour la première fois au cinéma, en 1989, alors qu'elle n'a que 17 ans, dans le film Romuald et Juliette, et donne la réplique à Daniel Auteuil.

Mais ce n'est qu'en 1992 que l'actrice se fait remarquer pour son rôle d'étudiante dans le film Beau fixe, où elle interprète d'ailleurs, pour la première fois, le rôle principal. Ce premier rôle très remarqué lui a d'ailleurs valu quelques récompenses.

A partir de ce moment, l'actrice est sous les feux des projecteurs et elle accumule les tournages en apparaissant au générique de films français très remarqués tels que Le Hussard sur le toit (1995), où on la retrouve en compagnie de l'actrice Juliette Binoche, La Femme défendue (1997), Les Enfants du marais, réalisé en 1998 par Jean Becker, ou encore La Bûche, qui lui permet de jouer avec Emmanuelle Béart, Charlotte Gainsbourg et Claude Rich.

Si l'actrice est très présente sur les écrans français, elle est néanmoins restreinte à interpréter majoritairement des seconds rôles. Cependant, Zabou Breitman lui confie en 2002, le rôle principal de la comédie dramatique Se souvenir des belles choses, ce qui lui permet d'être à nouveau saluée par la critique et donne à sa carrière une nouvelle tournure.

On ne retrouve ainsi Isabelle Carré que dans des films où elle occupe presque, à part entière, l'écran et où elle n'est jamais mise au second plan. Les années 2000 marquent de ce fait l'émergence d'une valeur sûre du cinéma française, à savoir une actrice remarquable qui nous prouve tout son talent au travers de films intimistes tels que Les Sentiments (2003) ou Holy Lola (2004). L'actrice apparaît également en 2005 dans la fable enfantine, L'avion, et nous épate énormément dans le thriller Entre ses mains où elle donne la réplique Benoît Poelvoorde, plus étonnant que jamais.

Isabelle Carré est mon actrice française préférée que je considère comme pleine de charme et de charisme. Si j'ai particulièrement aimé Les enfants du marais et Holy Lola, je reste néanmoins émerveillé par le très beau film L'avion qui n'a malheureusement pas conquis la critique.


IIIIIIII Se souvenir des belles choses (2002) 8

II Holy Lola (2004) 2

I Entre ses mains (2005) 1

I L'avion (2005) 1

I Les Sentiments (2003) 1

I La Reine blanche (1991) 1
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#Posté le mardi 04 octobre 2005 17:13

Modifié le mardi 06 décembre 2005 16:39

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