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Cine-World, bienvenue dans le monde du septième art et de l'audio-visuel! Un blog consacré au cinéma!

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Description :

Bienvenue sur Cine-world!! Passionné de ciné et de DVD, je donne mon avis sur les films en salles et en DVD

Barème entre 0 et 5.
0 : A éviter!!!!!! Navet à l'horizon.
1 : Très moyen voire mauvais, passez votre chemin.
2 : Pour les amateurs du genre, sinon se loupe sans regret.
3 : Film à voir mais qui n'est pas exceptionnel.
4 : Un bon film qui vaut largement le coup d'oeil.
5 : Un très bon film à voir absolument.

Mon top 20 2006 :
1) C.R.A.Z.Y.
2) Lord of War
3) Le secret de Brokeback Mountain
4) Le Nouveau monde
5) 1...2...3 dansez
6) Munich
7) Syriana
8) Fauteuils d'orchestre
9) Jarhead - La fin de l'innocence
10) Les brigades du tigre
11) Inside man
12) V pour Vendetta
13) L'âge de glace 2
14) Essaye-moi
15) The secret life of words
16) Walk the line
17) Truman Capote
18) L'affaire Josey Aimes
19) Toi et moi
20) Renaissance






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Le dernier film de Woody Allen : A voir impérativement!

Match point
de Woody Allen

Moins d'un an après Melinda et Melinda, qui laissait au spectateur un sentiment mitigé, le réalisateur américain Woody Allen refait surface avec le nouveau film Match point, trente-septième long métrage de ce cinéaste atypique.
Si Woody Allen (Meurtre mystérieux a Manhattan, Anything else, la vie et tout le reste) est célèbre pour ses oeuvres particulières, loufoques et à mille lieues des productions hollywoodiennes classiques, ses films le sont tout autant du fait que le réalisateur s'entoure, souvent, d'acteurs très en vogue ou de figures montantes du cinéma. Ainsi, après le duo Radha Mitchell/Will Ferrell de Melinda et Melinda, qui était loin d'atteindre des sommets, c'est au tour de l'acteur irlandais Jonathan Rhys-Meyers et de l'incontournable Scarlett Johansson de s'immiscer dans le monde du cinéma de Mister Allen.

Au vu du synopsis que l'on peut lire sur les différents sites de cinéma et au vu de la bande annonce, Match point ne semble pas, au premier abord, constituer un film des plus originaux et s'apparenterait presque à une vulgaire comédie romantique où deux êtres que tout opposent finissent par s'aimer. Néanmoins, Woody Allen, réalisateur de génie, ne s'abaisserait pas à tomber dans la facilité et dans la narration classique et dénuée de toute singularité. Sous ses airs superficiels de romance, Match point se révèle comme un véritable drame, comme une analyse pessimiste de la société et surtout évite tous les clichés du genre à commencer par les personnages stéréotypés. On découvre ainsi, le scénario particulièrement subtil et concocté aux petits oignons par Woody Allen, bien évidemment scénariste, où rien n'est laissé au hasard et où il est impossible de prévoir quoique se soit du film.

D'ailleurs le scénario repose sur un retournement de situation pour le plus surprenant et chamboule complètement la narration du film que le réalisateur avait pris tant de soin à mettre en place. L'histoire prend, de ce fait, un second envol et passionne une seconde fois, le spectateur qui ne peut qu'applaudir le génie du cinéaste, même s'il semble toujours sous le choc de la tournure imprévisible prise par le film. Ainsi, Match point n'ennuie jamais puisqu'il surprend sans cesse le spectateur et le réalisateur alterne, avec brio, les genres cinématographiques passant de la comédie au drame ou de la romance au polar, en plongeant toujours le spectateur dans un perpétuel étonnement.

De plus, Woody Allen inclut à son film une légère critique de la société en commençant par montrer du doigt l'intérieur des catégories sociales, en particulier la haute société. Ici, il n'est pas question de dénoncer les inégalités qui existent entre la classe populaire et la classe aisée, d'autant plus que tout le monde le sait et que nombreux sont les réalisateurs qui ont déjà abordé ce sujet. Le réalisateur s'intéresse plutôt aux possibilités de s'introduire dans cette haute société et surtout dévoile les manières peu orthodoxes de s'y maintenir. On découvre notamment que l'image est très importante et que l'on doit être systématiquement parmi les meilleurs si l'on souhaite garder un statut équivalent ou presque à une famille "noble" de naissance. On peut assimiler cette ce maintien à un combat permanant où tous les coups sont permis. Le film nous montre surtout et clairement que le pouvoir et l'argent sont des vices dont il est difficile de se défaire et qui atteint toute personne, même la plus innocente.

Cette vision très pessimiste de l'auteur est amplifiée par une image sobre et froide, mais aussi par une ambiance sombre, étouffante et qui mal-à-l'aise. En outre, le cinéaste manie toujours avec autant de précaution sa caméra et offre une mise en scène toujours aussi soignée et toujours avec un procédé relativement classique. De même, on retrouve la musique classique et les morceaux d'opéra chers au réalisateur pour faire réagir le plus de nos sens possibles. Le scénario est ainsi rédigé de manière à induire une certaine réflexion, la vue est nécessaire pour apprécier la qualité de la mise en scène et l'ouïe est appelée à écouter les très belles compositions que l'on ne retrouve que dans les oeuvres du cinéaste Woody Allen.

Le plaisir du film s'accroît encore devant le talent de tous les acteurs qui excellent chacun dans leur rôle. On peut bién évidemment citer Scarlett Johansson (Lost in translation, The Island) l'actrice montante du cinéma américain, qui nous propose une prestation très intense où elle efface simplement tous les autres acteurs à qui elle donne la réplique tant son charisme est impressionnant. Toutefois, le reste du casting est tout de même largement très à la hauteur et autant l'interprétation de Jonathan Rhys-Meyers (Joue-la comme Beckham, Alexandre) que de Emily Mortimer (Dear Frankie) sont époustouflantes et épatent le spectateur. On peut également noter que le reste du casting est complété par de très bons acteurs tels que Brian Cox (X-Men 2, Troie), loin de ses rôles habituels.

Genre : Drame
Synopsis : Jeune prof de tennis issu d'un milieu modeste, Chris Wilton se fait embaucher dans un club huppé des beaux quartiers de Londres. Il ne tarde pas à sympathiser avec Tom Hewett, un jeune homme de la haute société avec qui il partage sa passion pour l'opéra.
Très vite, Chris fréquente régulièrement les Hewett et séduit Chloe, la soeur de Tom. Alors qu'il s'apprête à l'épouser et qu'il voit sa situation sociale se métamorphoser, il fait la connaissance de la ravissante fiancée de Tom, Nola Rice, une jeune Américaine venue tenter sa chance comme comédienne en Angleterre...

Durée : 2h03
Sortie cinéma française : 26 octobre 2005
Nationalité : Film américain, britannique
Tous publics
Site officiel

Après le très moyen Melinda et Melinda, Woody Allen nous revient avec une oeuvre simplement remarquable où le plaisir du spectateur est immense devant un scénario intelligent, recherché et passionnant et surtout où l'on est véritablement surpris de bout en bout par le réalisateur qui octroie à son film une grande intensité, une émotion et une tournure imprévisible.
Le plaisir est décuplé lorsque l'on voit les acteurs interpréter leurs rôles avec passion et conviction, à commencer par la belle Scarlett Johansson qui, n'ayons peur des mots, crève l'écran!
Match point marque donc le retour du réalisateur plus en forme que jamais en signant un film jouissif, captivant, intelligent et emprunt d'une certaine réflexion.
Un cru immanquable de l'année 2005!

Note film : 5/5
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#Posté le jeudi 27 octobre 2005 13:41

Modifié le lundi 31 octobre 2005 11:26

Le retour de Zorro au cinéma...

La Légende de Zorro
de Martin Campbell

Toujours aussi opportunistes et en manque considérable d'inspiration, les studios hollywoodiens continuent de produire des suites aux succès du box office, parrallèlement aux innombrables remakes des films d'horreur cultes des années 1960/80 et des films d'épouvante japonais qui voient régulièrement ke jour, ou aux adaptations cinématographiques de séries télévisées qui envahissent les salles obscures.
De ce fait, après le succès des films tels que Men in black, Anaconda ou Spider-man et de leurs suites, les studios Columbia Pictures poursuivent la distribution de ces suites dans une optique toujours aussi lucrative. La maison Sony Entertainment (à la tête de Columbia Pictures) propose ainsi, en 2005, La Légende de Zorro, encore une fois réalisé par Martin Campbell qui avait déjà signé Le Masque de Zorro, l'adapatation pour le cinéma de la célèbre série des années 1950, en 1998.

Le Masque de Zorro était une très agréable surprise et offrait au spectateur une aventure paplitante, captivante et doté d'un scénario qui permettait d'innover légèrement par rapport à la série, sans pour autant la dénaturer. La Légende de Zorro n'arrive malheureusement pas à atteindre la qualité du premier volet, et ceci, à tous les niveaux. En effet, le scénario n'est guère original et surtout n'apporte aucune innovation, ni de réel intérêt par rapport au premier film. L'histoire apparaît comme le résultat du fruit de l'imagination de scénaristes qui ont été restreints de respecter des délais relativement courts et surtout de proposer un déroulement de film banal et particulièrement américain susceptible de plaire à un maximum de monde.

De ce fait, l'artillerie lourde est sortie et l'accumulation de clichés et de valeurs bien américaines ne nous sont pas épargnés. Ceux-là sont ajoutés au beau milieu d'un scénario relativement vide, comportant des rebondissements ultra prévisibles et alignant les incohérences scénaristiques qui frôlent souvent le ridicule. Il est d'ailleurs navrant de voir un scénario aussi peu consistant mais uniquement prétexte à épater la galerie. Les décors désormais plantés, et les personnages présentés dans le premier opus, le réalisateur peut inclure à son film une bonne dose d'action et des cascades impressionnantes histoire d'en mettre plein la vue au spectateur.

Certes, le spectacle est garantit, l'on est ébloui par les nombreuses cascades et le sentiment d'ennui ne peut apparaître en raison de la surenchère d'action qui promet au spectateur de beaux moments de combats à l'épée. Mais cela ne fait que renforcer l'impression de se trouver devant une superproduction sans âme et surtout dénuée d'émotion, qui agace par son sentimentalisme exacerbé qui constitue le film. De même, il est inutile d'espérer trouver des personnages intéressants à la psychologie très approfondie. Bien au contraire, ceux-ci sont creux, limpides et dépourvu de quelconque consistance.

Mais les personnages sont, de plus, présentés sous la forme la plus caricaturale que l'on puisse faire, tous imprégnés d'une notion de manichéisme. On retrouve donc, les grands méchants très méchants avec leur soif d'hégémonie et les bien gentils, très gentils toujours là pour sauver le monde. Si Le Masque de Zorro se composait des mêmes ingrédients à savoir des très méchants et des très gentils, le film ne tombait pas autant dans la caricature excessive et n'idéalisait pas autant les Etats-Unis. C'est simplement énervant. De plus, même dans la description des personnages, le film ne fait nullement preuve d'originalité et inclut des personnages tout à fait prévisibles comme le fils de Zorro, courageux, brave, gentil... Autrement dit, à l'image des enfants des grosses productions habituelles comme celui du Retour de la momie.

On ne peut malheureusement pas compter sur les acteurs pour rattraper l'ensemble du film. En effet, si les acteurs sont tout à fait convaincants, ils en font tout de même de trop et ne sont jamais décoiffés lorsqu'ils tombent se battent ou autres... J'aimerais pouvoir bénéficier de la même permanence. Antonio Banderas (Spy Kids, Il était une fois au Mexique Desperado 2) ne se montre plus avec autant de charisme comme on avait pu le voir la première fois dans le rôle de Zorro et si le charme de Catherine Zeta-Jones (Chicago, Le Terminal) opère toujours autant, il cache surtout une prestation fade et transparente.

Néanmoins, il faut admettre que le rythme du film ne laisse aucun répit au spectateur et que l'on s'embarque, avec nostalgie et beaucoup de plaisir, dans les aventures du héros qui a bercé notre enfance. De plus avec ses décors toujours aussi sublimes et ses costumes variés, La Légende de Zorro est un vrai petit plaisir pour les yeux, malheureusement gâché par une réalisation moins précise que celle du film précédant et par conséquent, moins belle.
Finalement, la musique bien trop répétitive et simplement identique ou presque à celle du Masque de Zorro renforce l'idée que ce film est un produit purement commercial où les producteurs ont voulu faire un film rapidement sans trop se casser la tête.

Genre : Aventure, Action
Synopsis : En 1850, la Californie aspire à devenir le 31e Etat de l'Union, mais les membres de la mystérieuse confrérie médiévale des Chevaliers d'Aragon sont décidés à l'en empêcher par tous les moyens... Les paysans doivent aussi se défendre contre Jacob McGivens, qui s'empare de leurs terres par la force. Seul Zorro pourrait intervenir...
Joaquin, le fils de Don Alejandro de la Vega et de son épouse Elena, a aujourd'hui 10 ans et ignore tout de l'identité secrète de son père. Elena voudrait qu'Alejandro abandonne ses activités de justicier pour se consacrer enfin à sa famille. Lorsque face à l'urgence, il décide néanmoins d'enfiler le légendaire masque de Zorro, Elena se sent trahie et demande le divorce.
Armand, un aristocrate français qui vient de s'installer en Californie, en profite pour faire la cour à la jeune femme... tout en continuant à diriger secrètement les Chevaliers d'Aragon...

Durée : 2h10
Sortie cinéma française : 26 octobre 2005
Nationalité : Film américain
Tous publics
Site officiel

Martin Campbell signe un film vraiment très décevant après Le Masque de Zorro, qui était tout de même très réussi.
La Légende de Zorro se révèle comme un film au scénario bâclé, bien trop léger et surtout d'une trop grande banalité pour rivaliser avec l'histoire du premier volet, tout de même bien trouvée.
De plus, avec son humour ciblé pour les moins de dix ans (le cheval fume et bois! ha ha, je ris), ses personnages caricaturaux, la surabondance de clichés et un grand lot d'action qui évince la possibilité de faire un portrait approfondi des personnages, cette suite apparaît comme un film très moyen où rien ne semble avoir été traité avec soin, ce qui était égal aux producteurs, dans la mesure où il sortait rapidement en salles (tout de même sept ans après le premier volet).

Pourtant quelques bonnes idées sont présentes dans le film, telle que quelques faits historiques véridiques, mais largement passés à la trappe pour laisser place à une intrigue complètement prévisible. Toutefois, le résultat n'est pas catastrophique et le film se laisse regarder sans déplaisir, c'est juste que l'on aurait souhaité des aventures un peu plus originales, même si elles auraient été moins trépidantes.

Note film : 2/5
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#Posté le mercredi 26 octobre 2005 12:22

Modifié le jeudi 27 octobre 2005 13:21

Julien Courbey au pays des merveilles!

Il était une fois dans l'Oued
de Djamel Bensalah

Le cinéaste français Djamel Bensalah fait son petit retour au cinéma, avec un film qui bénéficie d'une publicité assez conséquente. La première impression qui me vient à l'esprit est "Au secours !". En effet, après le très moyen Le Ciel, les oiseaux et... ta mère ! et le catastrophique, le navrant, l'affligeant Le Raid, on se demande comment le réalisateur a réussi pour trouver des producteurs qui ont accepté de financer son nouveau projet après les deux navets qu'il avait signé.
Son nouveau film Il était une fois dans l'Oued semble pourtant, au vu de la bande annonce, légèrement mieux que ses deux précédents films.

Il était une fois dans l'Oued se révèle en effet comme un film bien plus réussi et bien plus prenant que ce que l'on pouvait attendre de ce réalisateur. Tout d'abord, a force de l'histoire s'appuie sur un scénario fort original et il faut l'avouer riche en péripéties. De ce fait, le spectateur se prend rapidement au film grâce à un rythme effréné où l'on n'a pas le temps de souffler et ainsi où l'on n'a pas le temps de s'ennuyer. De plus, grâce à la vision, certes caricaturale et non dénuée de clichés, mais sympathique et attachante de la banlieue française et surtout de l'Algérie, le film se montre plein de charme et emmène, avec une certaine bonne humeur, le spectateur dans des endroits riches en couleurs, exotiques et très chaleureux. Il est ainsi difficile de ne pas adhérer à cette ambiance chaude, merveilleuse et presque magique de l'Algérie montrée sous son plus beau profil, où le réalisateur efface d'ailleurs les réelles difficultés et autres contraintes du pays.

Avec son humour tout aussi sympathique, léger et pétillant, les acteurs tout aussi en joyeux et en forme, à commencer par Julien Courbey (Le Raid, Chouchou) ou finalement sa photographie relativement belle et chaleureuse, agrémentée de rythmes musicaux orientaux et entraînants, force est de constater que le film se montre assez plaisant et nous plonge dans une certaine bonne humeur.

Malheureusement, Il était une fois dans l'Oued souffre d'un scénario complètement incohérent, et surtout bien trop léger. La simplicité de l'histoire ne s'améliore pas dans le déroulement du film, mais empire encore lorsque le dénouement apparaît. Le film est d'ailleurs particulièrement prévisible et si le thème semblait original, l'originalité s'estompe devant une narration classique et une mise en scène très académique. En outre, l'obsession du personnage principal de vouloir retrouver son village natal et son acharnement à se considérer comme un algérien semble tout à fait incompréhensibles et laissent le spectateur indifférent parce que rien n'est expliqué. On ne comprend pas pourquoi il se considère comme tel et l'on trouve même ridicule la situation tant ses agissements semblent idiots et dénués de logique. Le personnage ne se dévoile donc guère attachant mais plutôt pathétique.

Genre : Comédie
Synopsis : En 1988, alors que tout le monde rêvait d'aller faire fortune en Amérique, Johnny Leclerc, lui, ne rêvait que de devenir petit épicier en Algérie. Voici l'histoire de sa réussite !
Durée : 1h30
Sortie cinéma française : 19 octobre 2005
Tous publics
Site officiel


On sent un net progrès dans le travail du réalisateur Djamel Bensalah par rapport à ses films précédents. En effet, Il était une fois dans l'Oued apparaît comme un film sympathique, d'ouverture culturelle et plein de charme grâce à ses décors, son ambiance et ses acteurs. Mais surtout, le film n'ennuie pas et n'est pas complètement plat du début à la fin comme le réalisateur nous avait habitué.
Cependant, l'ensemble manque de consistance et n'est guère vraiment très intéressant. De plus, le scénario n'apporte pas de réel intérêt et semble surtout improbable. Il était une fois dans l'Oued se révèle donc comme une comédie française quelconque qui fait sourire et qui divertit, mais qui est calibrée pour plaire aux adolescents et qui est loin d'être incontournable. Passez votre chemin.

Note film : 2/5
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#Posté le mardi 25 octobre 2005 11:18

Modifié le mercredi 26 octobre 2005 14:15

La palme d'or 2005...

L'Enfant
de Jean-Pierre Dardenne et Luc Dardenne

Lorsqu'un film est récompensé par la Palme d'Or à l'occasion du Festival de Cannes, cela représente un immense privilège et un grand symbole de prestige pour le réalisateur du film. Nombreux sont les réalisateurs qui envient cette récompense destinée à un petit nombre de cinéastes. Le privilège ne se présente d'ailleurs qu'à quelques réalisateurs qui en profitent énormément tant qu'ils sont mis en avant, puisqu'il est rare que l'occasion se représente à nouveau.
Néanmoins, l'évènement est rare mais pas impossible. La preuve avec les cinéastes belges Jean-Pierre Dardenne et Luc Dardenne qui, six ans après leur réalisation Rosetta, déjà récompensée par la Palme d'Or, signent le film L'Enfant, également primé de la Palme d'Or lors de l'édition 2005 du Festival de Cannes.

L'Enfant se compose d'un thème fort, poignant et d'actualité. Le spectateur est ainsi assurément intéressé par ce thème englobant la pauvreté, la misère, le vol, le mensonge, les problèmes sociaux engendrés par une société en déclin ou encore les trafics illégaux. Ces sujets sont abordés avec beaucoup de finesse et de justesse et impliquent un scénario relativement sombre ainsi qu'une vision pessimiste de la vie moderne. Le début se montre ainsi prometteur et l'on est très vite touché par le film et par l'histoire bien tournée et mettant en avant des personnages très attachants.

Malheureusement, le scénario n'est jamais véritablement approfondi et ne traite que superficiellement chacun des thèmes cités ci dessus, sans que l'on ne sente le parti pris des réalisateurs, ni même une part de leur engagement. De ce fait, le scénario perd de l'intérêt car le ton du film ne s'apparente pas assez à la critique et ce manque d'investissement des auteurs induit un discours, certes touchant, mais également insipide, sans profondeur et bien trop limpide. Il apparaît d'autant plus dommage de voir le scénario un tantinet trop simple et s'enliser dans une narration très lente où il ne se passe pas grand chose de bien surprenant.

D'autre part, à force de vouloir réaliser une oeuvre très réaliste en montrant quelques problèmes qui persistent dans la société, L'Enfant prend, de temps à autres, la forme d'un documentaire et ennuie en raison d'un ton didactique inutile que puisque ce que l'on apprend, le spectateur le sait déjà, mais surtout se montre sans réel intérêt parce que aucune critique n'est émise et parce que les cinéastes s'obstinent à faire preuve d'objectivité. La principale lacune du film se révèle donc dans l'absence d'impact que devrait susciter un tel thème, mais que les réalisateurs effacent au profit d'un aspect réaliste, qui aboutit malheureusement à un résultat creux, sans profondeur et à un discours transparent et non engagé.

Les frères Dardenne ne prennent ainsi aucun risque dans la rédaction de l'histoire. Les personnages ne sont malheureusement que guère plus travaillés et malgré des caractères très touchants, ceux-ci ne sont pas véritablement approfondis non plus, alors que la personnalité des protagonistes représentent l'essence même de ce genre de petits films intimistes. Bien au contraire, la psychologie des personnages semble légèrement caricaturale autant dans leur manière de penser que dans leur manière de s'habiller. La conséquence est que l'on ne s'identifie pas tellement à ces personnages et encore mois au personnage principal, dénué de toute maturité et agissant comme un adolescent de 15 ans. Bien évidemment, ce manque de maturité explique l'origine de ses problèmes, mais cela semble bien trop exagéré pour arriver à rendre crédible ce personnage.

Néanmoins, chacun des personnages se montre très attachant et inspire beaucoup d'humanité chez le spectateur. De plus, les acteurs, novices dans le monde du cinéma pour certains, impressionnent grâce à leurs prestations des plus éblouissantes. On retient notamment Déborah François qui excelle dans le rôle d'une jeune maman en difficulté. A ses côtés, Jérémie Renier (Le Pacte des loups, San Antonio) est tout aussi épatant et interprète avec beaucoup de justesse le rôle d'un jeune délinquant à la rue. On peut encore noter la prestation du jeune Jérémie Segard, tout aussi attachant et touchant dans son rôle de pré-truand.

Finalement, le thème poignant, les prestations magistrales des acteurs, le ton très mélancolique du film, la musique qui l'est tout autant et la mise en scène bien maîtrisée de ce film aboutissent à un résultat très satisfaisant qui touche beaucoup le spectateur. Mais, l'ensemble du film manque d'une certaine intensité et d'une grande émotion pour finalement captiver le spectateur et le bouleverser profondément.

Genre : Drame
Synopsis : Bruno, 20 ans, et Sonia, 18 ans, vivent de l'allocation perçue par la jeune fille et des larcins commis par le garçon et sa bande. Sonia vient de donner naissance à Jimmy, leur enfant. L'insouciant Bruno doit alors apprendre à devenir père, lui qui jusqu'alors ne se préoccupait que de l'instant présent.
Durée : 1h35
Sortie cinéma française : 19 octobre 2005
Nationalité : Film français, belge
Tous publics

Jean-Pierre Dardenne et Luc Dardenne signent un très beau film au thème fort et poignant. Malheureusement, n'étant pas assez investit dans leur oeuvre et n'octroyant que peu de place à un discours personnel, le film manque cruellement de profondeur, de consistance et n'apporte que peu d'intérêt à ce thème pourtant propice à débattre.
L'Enfant reste néanmoins très touchant de par son histoire, son sujet abordé et ses acteurs magistraux, mais l'émotion n'est jamais très présente et l'on ne se captive jamais réellement par le film, et ceci parce que l'on suit le quotidien de personnages en difficulté, dans une optique très réaliste ou de documentaire, et non dans une optique de réflexion et de discussion. C'est fort dommage.
Pourtant, le résultat est loin d'être mauvais, mais de là à recevoir la Palme d'Or, je n'approuve pas entièrement.

Note film : 3/5


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#Posté le samedi 22 octobre 2005 20:07

Modifié le mercredi 26 octobre 2005 15:32

Votre film préféré avec Jacques Villeret!

Jacques Villeret (06/02/1951 - 28/01/2005)

Formé au Conservatoire de Tours, puis de Paris, où il a comme professeur Louis Seigner, Jacques Villeret fait ses premières armes au théâtre (Occupe-toi d'Amélie, Les Fourberies de Scapin). C'est Yves Boisset qui le premier lui donne sa chance au cinéma, dans R.A.S. (1972).

Acteur de composition, Jacques Villeret incarnera très souvent le Français moyen, gentil personnage rondouillard assez naïf, souvent souffre-douleur. Acteur fétiche de Claude Lelouch, avec qui il tournera à huit reprises et qui lui offre ses premiers rôles importants dans Le Bon et les méchants (1976) et surtout Robert et Robert (1978), qui lui vaut un César du meilleur second rôle.

Jacques Villeret est pour la première fois en tête d'affiche dans Bête mais discipliné (1979) de Claude Zidi, mais c'est La Soupe aux choux (1981), où il incarne un drôle d'extra-terrestre face à Louis De Funès, qui l'impose définitivement aux yeux du grand public. S'il interprète ensuite de nombreux rôles comiques (Papy fait de la résistance, Les Frères Pétard), il est à l'aise dans tous les genres, que ce soit les films intimistes (Le Passe-montagne), historiques (Danton) ou plus dramatiques (Trois années). On peut également citer Garçon ! (1983) de Claude Sautet, Prénom Carmen (1984) de Jean-Luc Godard ou L' Eté en pente douce (1987) de Gérard Krawczyk.

Au début des années 90, il prend un certain recul par rapport au cinéma, ne tournant aucun film pendant quatre ans. Il revient en 1996 avec Golden boy de Jean-Pierre Vergne, mais c'est avec le rôle de François Pignon, qu'il avait créé au théâtre, qu'il revient sur le devant de la scène dans Le Diner de cons (1998) de Francis Veber. Ce sera un succès phénoménal (plus de 9 millions de spectateurs et un deuxième César pour Villeret), qu'il enchaîne avec trois films de Jean Becker, Les Enfants du marais (1999) et Un crime au paradis (2000), et Effroyables jardins (2002).

Fidèle à son image de français moyen, il est un grand-père chargé de garder son petit fils perturbé par la disparition de sa mère dans le drame Malabar Princess, ou encore un père compréhensif mais lâche face dans Vipère au poing de Philippe de Broca. En 2004, il renoue avec la comédie avec L' Antidote et l'Iznogoud de Patrick Braoudé, où il incarne, face à Michaël Youn, le calife Haroun El Poussah.
Il apparaît encore dans Les âmes grises et dans et dans Les parrains qui sortent dans la deuxième moitié de l'année 2005, année où il décède d'ailleurs en janvier.


Source : Allociné

Jacques Villeret est un acteur que j'aime énormément. Il représente l'une des figures les plus charismatiques et les plus humaines du cinéma français. Si l'ensemble de sa filmographie se compose de nombreux films et notamment de très bons films que j'apprécie énormément dans l'ensemble, le film que j'ai préféré avec l'acteur reste Effroyables jardins, qui m'a beaucoup bouleversé.


IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Le Dîner de cons (1998) 27

IIIII Un crime au paradis (2001) 5

III Les Enfants du marais (1999) 3

II Vipère au poing (2004) 2

II Effroyables jardins (2003) 2

I Malabar Princess (2004) 1

I L'Eté en pente douce (1987) 1

I Le Bon et les méchants (1975) 1
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#Posté le samedi 22 octobre 2005 12:45

Modifié le mardi 20 décembre 2005 08:37

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