Bienvenue sur Cine-world!! Passionné de ciné et de DVD, je donne mon avis sur les films en salles et en DVD
Barème entre 0 et 5.
0 : A éviter!!!!!! Navet à l'horizon.
1 : Très moyen voire mauvais, passez votre chemin.
2 : Pour les amateurs du genre, sinon se loupe sans regret.
3 : Film à voir mais qui n'est pas exceptionnel.
4 : Un bon film qui vaut largement le coup d'oeil.
5 : Un très bon film à voir absolument.
Mon top 20 2006 :
1) C.R.A.Z.Y.
2) Lord of War
3) Le secret de Brokeback Mountain
4) Le Nouveau monde
5) 1...2...3 dansez
6) Munich
7) Syriana
8) Fauteuils d'orchestre
9) Jarhead - La fin de l'innocence
10) Les brigades du tigre
11) Inside man
12) V pour Vendetta
13) L'âge de glace 2
14) Essaye-moi
15) The secret life of words
16) Walk the line
17) Truman Capote
18) L'affaire Josey Aimes
19) Toi et moi
20) Renaissance
Surfez bien! ;)
Angel-A de Luc Besson Genre : Comédie, Romance Durée : 1h30 Sortie cinéma française : 21 décembre 2005 Nationalité : Film français Tous publics Un jeune homme qui ne s'aime pas va apprendre à s'aimer au contact d'une jeune femme qu'il rencontre à Paris... Absent à la réalisation depuis 1999, année où il avait signé le très réussi Jeanne d'Arc , le cinéaste français Luc Besson se faisait intensément attendre par ses fans, qui...
dean, Posté le lundi 06 février 2006 04:49
juste pour savoir car jai pas vu le film : ya vraiment pas de tueurs sanguinaires, des mec ki sautent partout et des voitures volantes qui explosent????
http://bartaba93.skyblog.com/
Pocoline, Posté le dimanche 22 janvier 2006 07:23
Le film aurait vraiment été bien si Bessson avait décidé de le conclure 10 min avt ... parce que la fin vraiment lourde quoi:) je garde une bonne impression de ce film malgré tout :)
Yash75, Posté le dimanche 15 janvier 2006 16:06
J'aimerais trop le voir!! J'adore la bande-annonce !!
yash75.skyblog.com
Alexis, Posté le vendredi 13 janvier 2006 14:13
Un bon petit film sympatoche dans lequel on profite du retour de Besson avec une bonne réalisation et les prouesses de Jamel mais le scénario connais ses hauts et ses bas
lamiss14, Posté le vendredi 13 janvier 2006 13:33
contrairement à toi j'ai trouvé ce film plat, sans imagination, je n'ai ressenti aucune émotion pour les personnages enfin bref j'ai été très déçu é je ne conseil pa du tout d'aller voir ce film!
kamipitt, Posté le lundi 09 janvier 2006 08:01
J'ai bien aimé aussi... Même si la fin n'était pas à la hauteur du délire du film! Pas mal pas mal! Debbouze est extra!!!
---> bradandco.skyblog.com
httpmerovingien02.skyblog.com, Posté le lundi 09 janvier 2006 05:34
Luc Besson est un grand enfant. Comprendre par là qu'il a conservé une part d'innocence, une certaine naïveté mais aussi et surtout des réactions de gamins comme le renfermement sur soi face aux reproches. Difficile de ne pas voir son expression boudeuse lorsqu'on lui parle des critiques professionnels. Difficile aussi de ne pas voir sa mauvaise foi quand il reproche à la presse de toujours faire des merdes alors que Jeanne d'Arc ou Léon avait obtenu de très bons avis. De toute façon, le réalisateur français l'a décidé : il ne montrera plus jamais ses films à la presse. Rien de tel pour entretenir le suspens sur ses futurs projets !
Résultat : personne n'avait entendu parler du dernier bébé du producteur mégalo avant même la sortie du film. Pourtant, tout été là pour attirer l'½il : un réalisateur richissime abonné aux hautes sphères du box-office et réputé pour sa rareté (Jeanne d'Arc remonte à 1999), la star française la mieux payée et la plus populaire (Jamel Debbouze, absent du grand écran depuis Astérix Mission Cléopâtre), un tournage dans les endroits les plus célèbres de Paris... Pourtant, rien n'a filtré en dépit du blocage de quartiers entiers durant les 7 semaines de tournage. Ni le scénario, ni le nom de la comédienne principale. Les rumeurs citaient Sarah Forestier ou encore Milla Jovovich... A ce petit jeu des suppositions, Luc Besson s'est régalé en entretenant le doute jusqu'à la présentation de la bande-annonce. C'est finalement l'inconnue au bataillon Rie Rasmussen qui hérite du rôle-titre, conférant ses formes généreuses de top-model danoise à son rôle de pétasse miraculeuse. Tout ce petit mystère pour quoi ? Pour fuir la presse castratrice ou bien tout simplement pour refléter un esprit intimiste avec lequel Besson cherche à renouer ? Un peu les deux.
Car si on comprend aisément que tourner dans les plus beaux coins de la capitale aux premières lueurs du jour offrait une certaine tranquillité, on sent également d'un bout à l'autre d'Angel-A les désirs d'un auteur souhaitant nous conter autre chose qu'une histoire spectaculaire à effets spéciaux. Ici, le nombre de comédiens est réduit à son strict minimum et les deux personnages principaux occupent tout l'espace. Les prises de vue se sont faites dans des conditions de guérilla, certaines prises étaient tournées à l'arrache, chose surprenante pour un homme si riche et influent qu'il aurait pu prendre tout son temps. Autre élément de taille : l'absence de promotion agressive et un visuel noir et blanc rompant sensiblement avec le standard couleur qui attire les foules. De toute évidence, Luc Besson ne cherche pas le succès immédiat mais bien une reconnaissance en tant qu'artiste. Ce n'est sans doute pas une coïncidence s'il n'avait pas utiliser le noir et blanc depuis son premier film en 1983, le Dernier Combat. Quand on sait que le réalisateur a annoncé qu'il ne ferait que 10 films dans sa carrière, Angel-A prend alors une dimension nouvelle : celle de la réconciliation d'un auteur avec lui-même et un bilan avant de tirer sa révérence avec le futur Arthur et les Minimoys.
Et effectivement, ce petit film a quelque chose d'apaisant et de tranquille en comparaison avec les dernières années de bonhomme. Après 6 années à la tête d'Europa à produire des navets à la chaîne (Taxi 2, 3, Yamakasis...), après 6 années à écrire des divertissements insipides sans le moindre soin (remember le script misérable des Rivières Pourpres 2), on pouvait légitimement se demander où était passer l'auteur inspiré de Jeanne d'Arc ou de Léon. Qu'importe la réponse : Luc Besson n'est pas devenu célèbre grâce à ses scénarii mais grâce à sa caméra. Vu sous cet angle, Angel-A prouve qu'il n'a rien perdu de son talent et qu'il a même gagné en sensibilité. Pas de doute, cette histoire d'un homme obligé de s'accepter est un miroir du réalisateur. Le premier plan, une image fixe sur Jamel regardant la caméra (et par conséquent le public) et se présentant en voix-off nous renvoie au créateur d'Europa, ce même type qui a écris des dizaines de scripts ces dernières années, ce même type qui est devenu indépendant du système de production en créant sa propre boîte et ce même type réservé qui va se manger un pain dans la gueule comme les critiques qui lui tombent dessus à chacune des sorties de ses ½uvres. Le parcours d' André prend donc l'allure de confessions de la part de celui qui se tient derrière l'objectif.
Dans un Paris désert de carte postal, n'y a-t-il l'expression d'une immense solitude intérieure et une vision enfantine et idéale de la grande ville ressemblant à un dépliant touristique, celle-là même qui habitait le c½ur de Luc Besson lorsqu'il quitta sa province pour venir tenter sa chance ? Les plans répétés sur les héros traversant des ponts ne symbolisent-ils pas une volonté de franchir des étapes dans la carrière, pour gagner des rives nouvelles ? Difficile de faire abstraction de ce double niveau de lecture lorsque Besson insiste lourdement sur les dangers du milieu professionnel (la présentation du bar d'un « ami » débutant par un travelling désaxé sur l'entrée et ses ampoules clignotantes en forme de cercle menaçant) ou bien quand il précise sa vision de la femme. Souvent taxé de misogynie pour ses personnages de cruche et d'objets sexuels (la Petra des Taxi pour exemple), le réalisateur prend les devant et nous montre que la blondasse allumeuse qui le fait fantasmer est souvent un être mystérieux qui le motive à aller de l'avant et qui révèle ses failles. Plus simplement, Besson confesse ici qu'il ne tombe amoureux que des beautés fatales. Le meilleur moment du film sera sans conteste cette séquence bouleversante où André est mis face à son reflet et est obligé de se dire «Je t'aime ». Le mouvement de ma la caméra ira se placer derrière le miroir, comme pour souligner que Besson change de point de vu et abandonne son double cinématographique pour se mettre totalement à nu. Grandiose et fort.
On aurait pas pensé dire ça un jour mais Jamel Debbouze a un énorme potentiel dramatique. Pour la première fois de sa jeune carrière, il abandonne le rôle de joyeux drille (Zonzon mis à part) et creuse des zones douloureuses et profondes qu'il n'avait jamais exploré, dévoilant de nouvelles facettes de son talent et une sensibilité à fleur de peau qu'on ne lui soupçonnait pas. Il porte le film sur ses épaules, ce qui n'était pas gagné quand on sait qu'il joue un américain d'origine marocaine faisant des affaires en France ( ???). Face à lui, la belle Rie Rasmussen est plutôt convaincante même si son accent à couper au couteau nous oblige à faire parfois de gros efforts pour nous rattacher à ses lèvres. Quand à Gilbert Melki, il parvient à s'imposer avec seulement deux scènes.
Du point de vue plus technique, on ne pourra que saluer la photo de Thierry Arbogast qui confère une grande magie aux images de cartes postales parisiennes, mêlant la simplicité à la beauté. La musique d'Anja Garbarec appose une touche d'apesanteur mélancolique renforçant cet impression d'assister à un exercice de style et confirmant la dimension intimiste et attachante du métrage. Pas de doute là-dessus : Luc Besson demeure un réalisateur plutôt compétent qui sait soigner une esthétique.
Malheureusement, il a toujours était et il sera toujours un bien piètre scénariste. Car si Angel-A avait toute les cartes en mains pour devenir une petite perle du cinéma d'auteur, c'était sans compter sur les habituelles lourdeurs et maladresses d'un Besson confondant hélas naïveté avec niaiserie. On ne vous apprendra rien sur le supposé twist du film vu qu'il suffit de s'attarder 2 secondes et demi sur le titre pour le deviner et que la première partie du métrage insistera très lourdement sur la symbolique de la mystérieuse femme. Mais si on passe outre cette intrusion du merveilleux dans ce qui est quand même une fable moderne, il est en revanche inexcusable de voir la dernière bobine se complaire dans les facilités et les clichés les plus sirupeux et misérables. A commencer par le dernier face à face entre André et le patron surpris dans sa chambre qui anéanti tous les enjeux psychologique d'un seul coup (André ne doit pas lutter pour s'assumer, le soit disant big boss prenant peur avant). Comme si cela ne suffisait, il fallait parachuter une histoire d'amour ridicule à base d'ange qui ne sait pas d'où il vient et de héros qui comprend qu'il est amoureux de sa sauveuse (quand bien même Angela lui révèle son avenir). Tout ça pour finir sur une séquence finale d'un ridicule achevé avec des effets spéciaux certes très jolis mais complètement cheap. De quoi ruiner le potentiel d'un film qui était quand même jusque là très bavard et dont la morale finale est d'une colossale finesse, avec des répliques du style « c'est toi que j'aime depuis toujours, tu m'a ouvert les yeux blablabla ». La subtilité n'est pas le fort de Besson qui utilise ses dialogues pour surligner ce qu'on doit comprendre et qui n'hésite pas à répéter plusieurs fois la même informations pour être sûr qu'on est bien compris. N parlons même pas des transitions entre les scènes qui se résume à une réplique éternelle : « et maintenant, on fait quoi ? ». Op ! séquence suivante !
Que Luc Besson affirme avoir conservé son âme d'enfant, c'est tout à son honneur. Malheureusement, il ne suffit pas de mettre en images un script écris par un gamin de 8 ans pour faire une oeuvre innocente et sincère. Luc Besson rejette la critique qui serait trop méchante avec ses films. Il faudrait peut être un jour qu'il comprenne que c'est peut être aussi parce que ses films ne sont pas aussi bons qu'il ne veut bien le croire...
NOTE : 3/6
rox, Posté le dimanche 08 janvier 2006 17:11
j'suis allée le voir... et devine quoi ?! Contre toute attente : J'ai aimééé yeah yeah j'ai aimé... pas croyable nan....??
cinefan, Posté le dimanche 08 janvier 2006 07:55
Ravi de voir que finalement ce film t'as plu ! Comme quoi il faut parfois se laisser guider par les gouts des autres.
WonDer-Boy, Posté le dimanche 08 janvier 2006 04:37
mon film préfèré de la fin dannée 2005
Michael, Posté le samedi 07 janvier 2006 15:43
Moi, ça ne me branche pas des masses
jeg, Posté le samedi 07 janvier 2006 08:13
on sfé un peu chié mais c'est poétik et bien filmé ! J'en revien tjrs pa ke ce soit Besson aux commandes et Debbouzze aussi émouvant Bravo à eux 2
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Je t'invite à venir voire mes critiques de tous les films de Burton , Jim Carrey, Johnny Depp, Peter Jackson, Mickael Moore, des dessins animées, mon top 10 de l'année, des comicsfilms ou des films comiques !! des films cultes et moins cultes en somme.
.... et bientot Kubrick, Woody Allen, Tarantino, des mangas et films japonais.....
Alors je t'attends sur :
°°°http://jegmediavision.skyblog.com/°°°°°
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cinejulien.skyblog.com, Posté le samedi 07 janvier 2006 07:55
Toi qui était si rétisant pour le voir, tu l'a enfin vue et je dois admettre que c'est plutôt bien de me pas rester sur des péjuger (comme moi pour "King Kong" même si au final je ne l'ai pas vue). De plus je suis ravie de voir que tu trouve que c'est "Un bon film qui vaut largement le coup d'oeil."
rudy, Posté le samedi 07 janvier 2006 05:05
J'avais envie de le voir, mais finalement je pense que j'attendrais le dvd.
==> steevestifler.skyblog.com
Gusto, Posté le samedi 07 janvier 2006 03:30
Eh ben voilà, c'était pas si mal comme film tu vois ;)
4/5 aussi
gustocinema.sky
blop, Posté le vendredi 06 janvier 2006 19:08
Ouais beh Besson c'est comme les caouettes..... j'essaie d'arrêter !
NiCo----- hollywood-world.blogtrafic.com, Posté le vendredi 06 janvier 2006 18:35
Un film qui me tente pas du tout malgré ta critique positive!
Luc Besson est un réalisateur que je ne porte pas dans mon coeur, ceci dit il a l'audace d'essayer de créer un film original avec "Angel-A"
(-----+ hollywood-world.blogtrafic.com
Gusto, Posté le vendredi 06 janvier 2006 16:35
Ouais, j'ai découvert la B-A de FAUTEUILS D'ORCHESTRE et tu as du remarqué qu'il est dans mon Top 5 Evènement de 2006 ! Céile de France fait partie de mes actrices préférés, j'adore Valérie Lemercier et j'ai beaucoup apprécié LA BÛCHE, également signée par Danièle Thompson !
Je suis trop préssé de le voir !
gustocinema.sky
cinefan, Posté le vendredi 06 janvier 2006 15:42
Pas encore vu la BA de fauteuiles d'orchestre mais De France + Dupontel dèaj ça m'attire ! Pour Angel A j'ai trouvé ce film reussi. Un bon film qui se deguste à long terme. Pas lemeilleur BEsson mais Jamel est parfait
willi, Posté le lundi 24 avril 2006 07:30
ENFIN ! Luc Besson reprend son métier de réalisateur sa nous manquait. Il nous sort un magnifique film d'amour avec Un Jamel Debouzze touchant et drole.