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Cine-World, bienvenue dans le monde du septième art et de l'audio-visuel! Un blog consacré au cinéma!

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Description :

Bienvenue sur Cine-world!! Passionné de ciné et de DVD, je donne mon avis sur les films en salles et en DVD

Barème entre 0 et 5.
0 : A éviter!!!!!! Navet à l'horizon.
1 : Très moyen voire mauvais, passez votre chemin.
2 : Pour les amateurs du genre, sinon se loupe sans regret.
3 : Film à voir mais qui n'est pas exceptionnel.
4 : Un bon film qui vaut largement le coup d'oeil.
5 : Un très bon film à voir absolument.

Mon top 20 2006 :
1) C.R.A.Z.Y.
2) Lord of War
3) Le secret de Brokeback Mountain
4) Le Nouveau monde
5) 1...2...3 dansez
6) Munich
7) Syriana
8) Fauteuils d'orchestre
9) Jarhead - La fin de l'innocence
10) Les brigades du tigre
11) Inside man
12) V pour Vendetta
13) L'âge de glace 2
14) Essaye-moi
15) The secret life of words
16) Walk the line
17) Truman Capote
18) L'affaire Josey Aimes
19) Toi et moi
20) Renaissance






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Le retour en salles des deux gaulois!

Astérix et les Vikings
de Stefan Fjeldmark et Jesper Møller

Genre : Dessin animé
Durée : 1h18
Sortie cinéma française : 12 avril 2006
Nationalité : Film français
Tous publics

C'est l'événement ! Le petit village gaulois accueille Goudurix, le neveu du chef, et Astérix et Obélix sont chargés d'en faire un homme, un vrai. Sous ses airs arrogants, cet ado qui arrive de Lutèce n'est qu'un gros froussard et l'entraînement de choc qu'il va subir risque de ne pas y changer grand-chose...
Au même moment, les Vikings débarquent en Gaule, décidés à trouver un "champion de la peur" qui pourra, comme l'a promis leur mage, leur apprendre à voler, puisque, selon lui, "la peur donne des ailes"...
Lorsque Goudurix est enlevé par les Vikings, c'est la catastrophe ! Astérix et Obélix doivent tout faire pour le retrouver. Pendant qu'ils se lancent à sa recherche jusque dans le Grand Nord, leur jeune protégé, embarqué malgré lui dans un infâme complot, va découvrir la belle et intrépide Abba et s'apercevoir que l'amour fait parfois l'effet d'un coup de poing...


Aussi célèbres en Europe que Johnny Hallyday, Louis De Funes ou Charles De Gaulle, les personnages créés, en 1959, par René Goscinny et Albert Uderzo, à savoir les mémorables Astérix et Obélix représentent un véritable phénomène culturel qui depuis sa création ne s'essouffle jamais et envahit, au contraire, tous les supports, que se soient la littérature de jeunesse, le cinéma et même les jeux vidéo.
Apparus, pour la première fois, au cinéma en 1967 dans Astérix, le Gaulois, ces deux personnages irrésistibles, qui font rire petits et grands, réunissent et mettent d'accord toutes la générations confondues. Pour preuve, près de quarante ans après le premier long métrage d'animation dédié à nos deux gaulois préférés, le spectateur peut les retrouver, en 2006, dans un huitième et nouveau film d'animation intitulé Astérix et les Vikings.

Le cinéma français aura tout de même mis sept années pour proposer un nouveau film d'animation relatant les aventures d'Astérix et Obélix. Sans doute ralenti à la suite de la légère déception engendrée par Astérix et les indiens, qui sortit en 1995 sur les grands écrans, puis remotivé par le grand succès des films directement inspirés de l'univers fantaisiste et délirant des gaulois survoltés, l'un réalisé par Claude Zidi, l'autre par Alain Chabat, ce nouvel opus d'Astérix était très attendu par beaucoup et a finalement pu voir le jour grâce au projet qui a été mis sous la direction de deux cinéastes dont Stefan Fjeldmark à l'origine de Gloups ! je suis un poisson. Sans se montrer révolutionnaire, Astérix et les Vikings se dévoile comme un dessin animé plutôt plaisant qui utilise les ingrédients habituels des films d'animation comme un humour décapant, de l'action survitaminée, et des personnages drôles et attachants. Très fidèle à l'esprit de la bande dessinée originelle dont les nombreux clins d'oeil renvoient aux différentes situations habituelles des deux gaulois irrésistibles, on ne peut que passer un très bon moment en compagnie de ces deux compères qui nous amusent toujours autant avec les quiproquos, les prises de bec, les dialogues savoureux et leur côté si attachant. Ce dessin animé se révèle donc drôle et divertissant et permet au spectateur de se plonger dans l'ambiance si conviviale et délirante installée dans les bandes dessinées par les deux auteurs. On reconnaît divers tomes compilés dans ce film d'animation, dont notamment Astérix et les normands, et l'humour qui reste toujours intacte permet au spectateur de se retrouver, sans la moindre difficulté, dans l'univers si chaleureux et délirant de Goscinny et Uderzo. Malheureusement, on ne peut que regretter une histoire bien trop simpliste qui peine, de plus, à se dérouler avec fluidité. Si le scénario se montre relativement vide, le rythme enthousiaste et énergique empêche le spectateur de s'ennuyer. Néanmoins, le dynamisme du film ne suffit pas à combler la limpidité de l'histoire. De plus, les nombreux anachronismes volontaires censés donner un coup de jeune à la saga des Astérix agacent véritablement, à commencer par des musiques de hip-hop. Toutefois, à défaut d'apparaître comme une réelle originalité, ces anachronismes, utilisés, ici, comme des clins d'oeils, réunissent petits un grands autour d'objets très à la mode et aux rythmes des airs connus de tous. Finalement, cet Astérix et les Vikings reste très sympathique et demeure un réel plaisir, notamment pour les yeux grâce des images très colorées et magnifiques qui témoignent de la qualité technique visuelle, qui se distingue un peu des innombrables films d'animation en images de synthèse réalisés aujourd'hui.

Note film : 3/5


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#Posté le mercredi 12 avril 2006 13:05

Modifié le dimanche 07 mai 2006 07:55

Une adaptation cinématographique réussie avec brio de la série télévisée Les brigades du tigre!

Les Brigades du Tigre
de Jérôme Cornuau

Genre : Policier
Durée : 2h05
Sortie cinéma française : 12 avril 2006
Nationalité : Film français
Tous publics

En 1907, une vague de crimes sans précédent ensanglante la Belle Epoque. Face aux bandits d'un nouveau siècle, le Ministre de l'Intérieur Georges Clemenceau crée une force de police à leur mesure : les Brigades Mobiles. En 1912, la France entière les connaît sous un autre nom : les Brigades du Tigre.

Actuellement marqués par l'impossibilité et l'incapacité d'innover le cinéma et d'apporter de véritables révolutions scénaristiques, les producteurs hollywoodiens se sont spécialisés dans la remise au goût du jour de nombreux phénomènes culturels pour entrer dans l'ère des remakes de films en tous genre (surtout en ce qui concerne le cinéma d'horreur), de même que de nombreuses adaptations cinématographiques aussi bien de bandes dessinées (notamment les Comics et les Marvel) que de jeux vidéo, ou encore, bien évidemment, de séries télévisées qui ont connues un succès mondial. Véritablement entamé, en 1998, avec la co-production de Steven Spielberg, Le masque de Zorro qui présentait sur grand écran les aventures de l'homme masqué issu de la série des années 50 intitulée Zorro, le phénomène des adaptations cinématographiques de séries TV allait indubitablement suivre grâce au succès de ce film d'aventure à l'ancienne qui a permis à Hollywood de prendre en considération le potentiel de la possibilité de retranscrire les séries cultes au cinéma. En toute logique, on a pu voir cette mode des adaptations de séries TV pour le cinéma s'installer progressivement et prendre de l'ampleur pour donner naissance à bien des productions similaires, parfois réussies - On se souvient des sympathiques Charlie et ses drôles de dames ou Starsky et Hutch -, mais très fréquemment bâclées comme en témoignent les catastrophiques Shérif, fait moi peur ou Ma sorcière bien aimée.

Bien décidé à en faire autant, le cinéma français s'est également lancé dans la mise en chantier de telles adaptions dont Les Brigades du Tigre, réalisée en 2006, ressort comme l'un des principaux projets qui ont d'ores et déjà vu le jour et qui annoncent certainement bien d'autres productions à venir. Bien que l'entreprise puisse paraître parfaitement opportuniste, à l'image du cinéma américain, en reprenant la série éponyme des années 1970 afin d'en ressusciter les personnages pour les besoins du cinéma, le résultat parvient à faire oublier ce sentiment au vu de la totale réussite qu'est cette réalisation française brillamment maîtrisée. Jérôme Cornuau (Folle d'elle) s'est, en effet, pleinement et scrupuleusement inspiré de lé série originale pour aboutir à une oeuvre de grande qualité qui s'inscrit dans la lignée des films aussi bien populaires que susceptible de satisfaire le public érudit. Grâce à un scénario remarquable et rédigé avec beaucoup de soin, Les Brigades du Tigre apparaît comme une oeuvre magistrale qui permet autant au spectateur de se divertir que de s'instruire. En mêlant une intrigue policière habilement menée qui suscite assurément une curiosité vivace, une trame passionnante ainsi qu'un suspense maintenu de bout en bout, à une description historique extraordinaire qui expose avec rigueur et perfection le contexte politique, économique et social de la France et des pays avoisinants du début du XXème siècle, cette oeuvre se montre tout simplement captivante et puise toute sa force dans la remarquable alliance du divertissement au récit didactique. De ce fait, tantôt accroché par le film en raison de la distraction qu'il procure au spectateur, tantôt totalement à l'écoute grâce à un aspect historique minutieusement retranscrit, Les Brigades du Tigre fait parti des rares réalisations qui permettent au public de trouver autant de plaisir engendré par une intrigue passionnante que de satisfaction d'apprendre quelque chose. Bien évidemment, la majorité des spectateurs, connaissent un minimum la période décrite dans ce film puisqu'il s'agit celle de l'avant première guère mondiale. Néanmoins, au vu des nombreux éléments énumérés avec une certaine exactitude, il est important de saisir un minimum le sujet pour comprendre toutes les innombrables allusions et ne pas être sur le banc de touche lorsque certains grands noms français sont cités. Il est évident que si l'on ne se rappelle pas de tous ceux-ci, le film n'en perd pas pour autant de qualité, mais la richesse de ce film est si grande et le soucis d'authenticité est si minutieuse concernant cette période de l'histoire qu'il serait véritablement dommage de passer outre les très nombreuses références historique. Cependant, dans tous les cas, Les Brigades du Tigre n'en demeure pas moins une analyse pertinente de l'état politique de cette époque et des prémices de la Première Guerre Mondiale. De plus, visuellement saisissant et spectaculaire, Les Brigades du Tigre bénéficie de décors particulièrement travaillés et magnifiques et d'une retranscription historique irréprochable. Plongé dans une noirceur déconcertante, qui est accentuée par une photographie d'une grande beauté, l'oeuvre ne peut qu'éblouir le spectateur par tant de soin, très largement mis en valeur par une mise en scène impeccable. C'est aussi à la suite des personnages très soignées et passionnants que le film se montre aussi intéressant et qu'il est impossible de ne pas s'y accrocher jusqu'à la fin. On peut également préciser à quel point les acteurs sont exceptionnels et méconnaissables, à commencer par un Clovis Cornillac (Mensonges et trahisons, Les chevaliers du ciel) très convaincant et troublant, qui confirme son talent, par un Edouard Baer (Le Bison, Double zéro) stupéfiant grâce à une prestation juste, froide et touchante, mais surtout à contre-emploi, ou encore par un Olivier Gourmet (Le Mystère de la chambre jaune, Le Couperet) très chaleureux et jovial qui trouve ici son premier grand rôle principal. Les Brigades du Tigre se révèle ainsi comme une oeuvre passionnante, profonde et même engagée, et qui pourtant n'ennuie jamais le spectateur, mais bien au contraire le touche, le bouleverse et l'émeut.

Note film : 4/5

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#Posté le mercredi 12 avril 2006 11:34

Modifié le mercredi 12 avril 2006 13:00

Le chef d'oeuvre de Gus Van Sant!

Elephant
de Gus Van Sant

Genre : Drame
Durée : 1h21
Sortie cinéma française : 22 octobre 2003
Nationalité : Film américain
Interdits aux moins de 12 ans

En ce jour d'automne, les lycéens, comme à leur habitude, partagent leur temps entre cours, football, photographie, potins, etc. Pour chacun des élèves, le lycée représente une expérience différente, enrichissante ou amicale pour les uns, traumatisante, solitaire ou difficile pour les autres. Cette journée semble ordinaire, et pourtant le drame couve...

Considéré comme l'un des cinéastes indépendants les plus talentueux d'Hollywood, et assurément l'un des plus célèbres, Gus Van Sant séduit presque à l'unanimité la presse et les spectateurs à chaque nouveau film, et ceci s'explique par des oeuvres aussi accomplies que remarquables qui ponctuent la filmographie du réalisateur telles que les incomparables Will Hunting, Gerry ou My Own Private Idaho.
C'est certainement le film Elephant qui marque le point culminant de la carrière de Gus Van Sant puisque cette oeuvre constitue certainement l'une des réalisations les plus abouties et les plus exceptionnelles du cinéaste.

A partir du thème véridique du sort tragique et sanglant qu'a connu le lycée de Colombine et surtout ses étudiants et son personnel, en 1999, aux Etats-Unis, Gus Van Sant tente de retracer avec exactitude et honnêteté ce qu'il s'est passé ce jour là. Presque à la manière d'un documentaire, le cinéaste propose ainsi de suivre le quotidien de plusieurs étudiants du lycée de Colombine jusqu'au moment où l'horreur éclate. Avec une justesse incroyable et une émotion toute en retenue, Elephant plonge, de ce fait, le spectateur dans une matinée anodine où se mêlent amours d'adolescents, amitié, sport, moqueries et commérages. A l'image d'un lycée traditionnel, le réalisateur confronte donc le spectateur à la réalité la plus plausible et la plus vraisemblables - qui dans ce cas atteste approximativement des faits réels sachant que le cinéaste s'est inspiré de nombreux témoignages - en décrivant avec une certaine sensibilité la routine de quelques lycéens que l'on suit avant le tragique évènement. Très largement attaché aux personnages qui ont été présentés de façon succincte, mais tendre et saisissante, le spectateur ne peut d'ores et déjà qu'être touché par toutes ces personnalités aussi diverse que passionnantes, dont la plupart souffrent de problèmes aussi bien banals que bien plus profond. De ce fait, face à une peinture aussi réaliste et juste de l'adolescence, il est certain que le spectateur se reconnaisse indubitablement dans ces représentations, et en tout cas, qu'il soit en mesure de s'identifier aux différents caractères. Le final épouvantable et d'une atrocité redoutable se dévoile ainsi d'autant plus effroyable et bouleversant étant donné l'on a appris à connaître les personnages et qu'ils aient été dépeint avec une grande authenticité. Bien que la tuerie se dévoile que tardivement vers la fin, Elephant demeure, durant tout le film, comme un moment d'angoisse permanente et suscite une véritable tension chez le spectateur du début à la fin, notamment parce que l'on connaît le sort dramatique qui attend les lycéens décrit avec une telle naïveté et avec un tel attachement. Cependant, il va de soi que l'ambiance oppressante, étouffante et d'une sobriété absolue, appuyée par une image dépouillée et froide, participent pleinement à amplifier cette angoisse, de même que les effets sonores tantôt effrayants et troublants, tantôt totalement absent qui accentuent ce sentiment de terreur. Tel un cauchemar, on assiste impuissant à l'établissement d'un plan machiavélique et insupportable mené par deux lycéens. Néanmoins, si l'on est horrifié et terrorisé par cet acte totalement incompréhensible, intolérable et inhumain, il est impossible d'accabler les auteurs du crime. D'ailleurs sans accuser, ni légitimer le comportement de ces deux protagonistes, il est impossible de les mépriser, ni de les condamner car ceux-ci sont décrits avec la même émotion, la même justesse et la même complexité que les victimes. Le spectateur demeure ainsi immanquablement troublé et tente de comprendre la raison ou l'origine de cet évènement. En essayant de respecter ce qui a eu lieu et en se contentant d'énoncer les faits, Gus Van Sant n'a pas pour ambition d'accabler les tueurs et de présenter comme de véritables assassins les auteurs du crime. Il dépeint d'ailleurs tous ces personnages avec beaucoup de pudeur et surtout en rejetant totalement la notion de manichéisme. Si toutefois, le cinéaste ne s'intéresse pas à considérer les deux jeunes lycéens comme les authentiques criminels, il inclut à son film un parti pris totalement assumé contre la société moderne et la politique états-unienne, bien évidemment source de cet incident, comme de la violence actuelle, très présente, et de nombreux autres disfonctionnements. Que se soit une haine engendrée par un modèle idyllique très médiatisé qui vise immanquablement à distiller les différences de même que l'acceptation des différences au profit d'un conformisme exacerbé, que se soit la possibilité de se procurer presque tout ce que l'on souhaite, et même des armes ou autres, grâce à tous les moyens de communications largement sous-estimés, ou que se soit la violence largement véhiculée par le cinéma et les jeux vidéo qui aboutissent à une banalisation de l'image de l'agressivité et surtout de la mort, il est impossible de ne pas perdre le bon fil et de s'exposer au risque de perdre totalement pied dans une société qui prône tant la morale et le puritanisme et qui affiche si ouvertement son incapacité à les respecter. Ne court-on pas le risque de bafouer les valeurs humaines et morales lorsque de la plus tendre enfance jusqu'aux environs de 25 ans, la jeunesse s'expose à une violence démesurée et à une banalisation de l'image de la mort au travers des jeux vidéo tous plus réalistes les uns que les autres? Il est évident que la réponse est oui, et il est encore plus inquiétant que cette jeunesse trouve ses repères dans cet univers virtuel et qu'il s'imagine pouvoir l'appliquer à la réalité lorsque quelque chose ne va pas. Peut-être est trop s'avancer que de supposer cette solution pour tenter de comprendre la tragique journée de Colombine, mais c'est par cette explication d'une société défaillante et d'une libéralisation de la communication non surveillée que Gus Van Sant semble justifier ces évènements. La mise en scène remarquable et impressionnante exprime d'ailleurs la part évidente de la violence des jeux vidéo dans la mise au point du plan de départ instauré par les deux auteurs du crime, puisqu'à l'image des jeux vidéo, durant une grande partie de l'oeuvre; les personnages sont filmés de dos, presque à l'identique de nombreux jeux vidéo où la seule préoccupation est de tirer sur tout ce qui bouge. Finalement, Elephant apparaît comme un film bouleversant, troublant et véritablement marquant qui trouve toute son ampleur dans le récit à la fois, recherché, original, choquant et magnifique. Elephant se dévoile ainsi comme une oeuvre grandiose qui nous emporte dans les méandres de la jeunesse incomprise et traumatisée des Etats-Unis, au rythme de musiques sublimes et mélancoliques.

Note film : 5/5

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#Posté le mardi 11 avril 2006 16:38

Modifié le mercredi 12 avril 2006 17:10

Albert Dupontel mène la danse...

Enfermés dehors
de Albert Dupontel

Genre : Comédie
Durée : 1h28
Sortie cinéma française : 5 avril 2006
Nationalité : Film français
Tous publics

SDF, Roland trouve par le plus grand des hasards un uniforme de policier. Affamé, il l'enfile pour aller manger à la cantine d'un commissariat de police, où il croise une jeune femme sublime et désespérée dont la belle-famille refuse de lui rendre son enfant sous prétexte de son passé. Ce cas social devient la raison d'exister de notre héros qui décide de faire justice lui-même, endossant son nouvel uniforme. Mais sa maladresse naturelle et sa détermination l'entraînent dans un terrible quiproquo lorsqu'il confond le nom des beaux-parents et celui d'un médiatique homme d'affaire...

Après avoir séduit le public français grâce à ses débuts au théâtre, mais surtout à son one-man-show qui connaît un véritable succès, Albert Dupontel entame discrètement son immersion dans le monde du cinéma dans les années 1980, pour revenir de manière bien plus remarquée et bien plus assidue au milieu des années 90.
De cette façon, désormais célèbre pour ses dons de comédiens qui l'ont, très souvent, amené à jouer des rôles déjantés ou du moins issus du registre de la comédie, Albert Dupontel possède une notoriété qui n'est pas des moindres mais qui reste cloisonnée à son talent d'acteur. Pourtant, ce dernier se présente également comme un cinéaste confirmé à qui l'on doit déjà trois films dont Bernie.

C'est ainsi sous le nom très étrange d'Enfermés dehors que le cinéaste Albert Dupontel marque son retour, en 2006, à la réalisation avec un quatrième long métrage. Largement plébiscité par la presse et par l'ensemble des spectateurs, ce film est effectivement doté de nombreuses qualités, à commencer par une originalité débordante. On reconnaît nettement l'univers complètement fou du cinéaste dans lequel il s'est déjà illustré maintes fois. A la fois totalement déjanté et propre à une ambiance de Tex Avery pour ses situations loufoques et totalement absurdes, il est difficile de ne pas éclater de rires devant des circonstances complètements foldingues et abracadabrants. Malgré un humour qui frôle souvent le ridicule, un ton totalement emprunt de folie, de fantaisie et surtout de démence, ou son scénario d'une simplicité absolue, Enfermés dehors acquiert pourtant énormément d'intérêt au vu de son discours engagé en ce qui concerne la société et de sa dénonciation sur les inégalités sociales ou la perception de l'argent qui diffère selon les couches sociales. Apparaissant ainsi comme une brillante satire sociale, on ne peut qu'applaudir le talent du cinéaste, qui porte également la casquette de scénariste, d'être parvenu à signer un divertissement aussi délirant et extravagant que pertinent et politiquement engagé. Néanmoins, force est de constater que outre les défauts les plus classiques qui se repèrent notamment au niveau des descriptions ultra caricaturales de tous les personnages, que se soient des SDF ou du patronat, il faut adhérer autant à l'esprit de ce film qu'à sa forme. Et s'il est certain que l'oeuvre se montre souvent très drôle, elle n'en demeure pas moins souvent insupportable tant la névrose ne quitte jamais l'ambiance du film. De quoi déjà vous donner amplement la migraine en raison d'un enchaînement trop énergique de nombreuses situations rocambolesques, de la psychose assommante et de son exubérance, la réalisation survitaminée et épileptique empêcherait à un narcoleptique de s'endormir. Ponctué tout de même de magnifiques angles de caméra et de mouvements stylisés, il n'en demeure pas moins que l'image est bien trop agitée et que la mise en scène donne un mal de tête assuré. D'autre part, les acteurs en font tous de trop finissent par agacer et l'on regrette la prestation bouleversante de Albert Dupontel qui était magistral dans Fauteuils d'orchestre. Bien que certains clins d'oeil fassent plaisir (la présence de Terry Gilliam au générique), Enfermés dehors divise l'opinion : Ou bien on adore, ou bien on déteste. En ce qui me concerne, je n'ai pas du tout accroché et j'ai pris un comprimé après la séance pour parvenir à calmer mes maux de tête qui ont été causés par un film trop survitaminé et par une bande son horripilante.

Note film : 2/5

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#Posté le mardi 11 avril 2006 08:41

Modifié le mardi 11 avril 2006 12:14

Votre film préféré avec Jodie Foster!

Jodie Foster (Née le 19 Novembre 1962)


L'actrice

Enfant prodige, Jodie Foster débute sa carrière très jeune. Après quelques apparitions dans des spots publicitaires, elle tourne à 10 ans dans son premier film, une production Disney (Napoleon and Samantha, 1972), dans laquelle elle interprète une petite fugueuse. Adolescente, elle compte déjà à son actif plusieurs productions hollywoodiennes telles Tom Sawyer (1973), Un Petit Indien, ou Alice n'est plus ici, un des tout premiers films de Martin Scorsese. Impressionné, ce dernier l'engage pour jouer la jeune prostituée de Taxi Driver, lui offrant au passage une première nomination à l'Oscar du meilleur second rôle en 1976. La même année, son rôle dans le Bugsy Malone d'Alan Parker confirme son succès précoce aux côtés des plus grands.

Ne négligeant pas ses études, Jodie Foster étudie au Collège Français (elle parle le français couramment) puis entre à la prestigieuse université de Yale, dont elle ressort en 1985, un diplôme de littérature en poche. Durant les vacances scolaires, elle joue notamment dans les drames Hotel New Hampshire et Carny. En 1988, sa composition de Sarah Tobias, jeune femme victime d'un viol qui défend son cas dans Les Accusés de Jonathan Kaplan, la consacre Meilleure actrice aux Oscars. Elle réitère cette performance trois ans plus tard en interprétant la jeune recrue du F.B.I. Clarice Starling dans le thriller Le Silence des agneaux, réalisé par Jonathan Demme. Le film, qui la fait côtoyer Anthony Hopkins, lui apporte la gloire internationale.

Après Le Silence des agneaux, la carrière de Jodie Foster connaît un véritable coup d'accélérateur. Elle est aux génériques du drame Sommersby (1993), de la comédie Maverick (1994) ou encore de Nell, qui la voit incarner une jeune fille élevée à l'écart du monde. Mais elle se fait vite de plus en plus rare, préférant se consacrer à sa famille. Elle se distingue alors au compte-gouttes, s'illustrant dans le film de science-fiction Contact (1997), le film historique Anna et le roi (1999) ou encore les ambitieux thrillers que sont le Panic room de David Fincher (2002) et Flight plan (2005).

Star hollywoodienne, Jodie Foster n'en est pas moins très attachée à la France. Elle collabore ainsi à trois reprises avec des cinéastes hexagonaux : Claude Chabrol pour Le Sang des autres (1984), Eric Le Hung pour Moi, fleur bleue (1977) et Jean-Pierre Jeunet pour Un long dimanche de fiançailles (2004). L'Américaine possède également une expérience derrière la caméra : elle est réalisatrice du Petit homme (1991) et de Week-end en famille (1995).


Filmographie sélective

2006 - Inside Man de Spike Lee
2005 - Flight Plan de Robert Schwentke
2004 - Un Long Dimanche De Fiancailles de Fiançailles Jean-pierre Jeunet
2004 - Flora Plum de Jodie Foster
2002 - Panic Room de David Fincher
2001 - The Dangerous Lives Of Altar Boys de Peter Care
1999 - Anna Et Le Roi de Andy Tennant
1997 - Contact de Robert Zemeckis
1995 - Week-end En Famille de Jodie Foster (Réalisatrice)
1994 - Nell de Michael Apted
1993 - Sommersby de Jon Amiel
1993 - Maverick de Richard Donner
1992 - Ombres Et Brouillard de Woody Allen
1991 - Le Petit Homme de Jodie Foster (Réalisatrice, actrice)
1990 - Le Silence Des Agneaux de Jonathan Demme
1989 - Catch Fire de Dennis Hoper
1988 - Le Retour De Billy Wyatt de Steven Kampmann
1988 - Les Accusés de Jonathan Kaplan
1987 - Siesta de Mary Lambert
1987 - Five Corners de Tony Bill
1984 - Hotel New Hampshire de Tony Richardson
1983 - Le Sang Des Autres de Claude Chabrol
1980 - Ca Plane Les Filles de Adrian Lyne
1977 - Moi, fleur bleue de Eric Le Hung
1977 - La Petite Fille Au Bout Du Chemin de Nicolas Gessner
1976 - Bugsy Malone de Alan Parker
1976 - Taxi Driver de Martin Scorsese
1976 - Freaky Friday de Gary Nelson
1974 - Alice N'est Plus Ici de Martin Scorcese
1972 - Napoléon And Samantha de Bernard Mceveety


Mon avis

Voici l'une des mes actrices préférées! Jodie Foster est en effet, selon moi, une grande comédienne au talent époustouflant. Bien plus que cela, elle étincelle à chaque apparition à l'écran autant pour son charisme débordant que pour sa sincérité et son humanité qui se retranscrivent immanquablement dans ses prestations. A la fois source d'une émotion authentique et d'une justesse incroyable, Jodie Foster interpelle le spectateur dans tous les films, de même que dans tous les registres. Délirante dans Freaky Friday, étonnante dans Maverick, émouvante dans Contact, bouleversante dans Anna et le roi, ou encore exceptionnelle et inquiétante dans Panic Room, les adjectifs manquent pour qualifier la grandeur de cette actrice éblouissante qui parle parfaitement le français. C'est certain, Jodie Foster se révèle comme l'une des actrices les plus talentueuses du cinéma qui privilégie la qualité de sa filmographie plutôt que la quantité. Son parcours est d'ailleurs exemplaire, excepté quelques petits égarements par ci et par là.
L'actrice a participé à de nombreux films brillants dont Un long dimanche de fiançailles, que j'aurais très envie de sélectionner comme étant celui que je préfère de sa carrière. Néanmoins, n'y faisant qu'une brève apparition de tout au plus dix minutes, je citerais l'excellent Panic Room comme celui qui m'a le plus séduit bien que je suis particulièrement attaché aux films Contact et Anna et le roi.

Et vois, quel est votre film préféré avec l'actrice Jodie Foster?
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#Posté le lundi 10 avril 2006 12:33

Modifié le mardi 11 avril 2006 10:21

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