Goal ! : naissance d'un prodige
de Danny Cannon
Ce n'est pas très fréquent lorsque le cinéma britannique se fait remarquer au niveau international ou simplement au niveau de la France. Si cela ne remet aucunement en cause la qualité de ce cinéma provenant de la petite île à l'écart de l'Europe, les quelques oeuvres qui ont retenu l'attention jusque là, se sont souvent relevées comme des films particulièrement réussis comme en témoignent The Full Monty ou Billy Elliot.
Le nouvel évènement cinélatographique britannique se présente sous la forme d'un projet ambitieux puisqu'il propose de suivre l'ascension d'un joueur de football au travers d'une trilogie dont le premier épisode s'intitule Goal ! : naissance d'un prodige. Après Gurinder Chadha qui s'est intéressée au football, en réalisant Joue-la comme Beckham, pour nous proposer une comédie originale, mais surtout prétexte à mettre en avant des différences culturelles, c'est le cinéaste Danny Cannon, à qui l'on doit de nombreux épisodes de la série Les experts, qui signe un nouveau film traitant de ce sport.
Bien que le projet soit ambitieux, l'intérêt de suivre un tel film semble bien dérisoire et ne vise, à priori, que les amateurs de football. Pourtant, force est de constater que Goal ! : naissance d'un prodige se dévoile comme une agréable surprise qui réussi amplement à captiver le spectateur. En effet, sous ses airs de film calibré pour les fanatiques de football, apparaît un scénario relativement bien écrit qui passionne rapidement le spectateur. Bien évidemment, l'histoire ne fait pas preuve de beaucoup d'originalité et emprunte ses idées à de nombreux films sportifs que l'on voit d'ordinaire sous les traits du basket-ball, des films d'aventures, ou dramatiques pour obtenir un résultat classique, mais prenant. Mais, le film n'en n'est pourtant pas moins original parce que l'on y découvre un univers de football qui remplace les thèmes éculés du cinéma et l'on s'étonne de se prendre si facilement par le film.
Le spectateur entre donc rapidement dans le film, non parce que l'on est plongé dans un univers sportif rarement abordé au cinéma, mais plutôt parce que l'histoire du personnage principal, voué à devenir un footballeur professionnel, est touchante, rédigée avec soin et passionne le spectateur. Bien sûr, le réalisateur ne nous épargne pas les clichés et nous montre le héros qui est mexicain, venu se réfugier aux Etats-Unis, mais vivant dans la misère et dans la pauvreté. Découvert par un ancien joueur de football, le mexicain va tout tenter pour réussir à réaliser son rêve. Là encore, le schéma de narration est très classique et n'évite pas certains clichés, d'ailleurs renforcés par l'opposition du père concernant le rêve que veut tenter de réaliser son fils.
Il est évident que l'on sait dès le départ comment se termine le film et que l'on peut prévoir la réaction de chaque personnage, comme celle du père qui change finalement d'avis à la fin. Mais encore une fois, le récit est passionnant et l'on suit avec émotion le chemin que parcours le futur footballeur. Le récit est d'ailleurs très prenant parce qu'il met en avant tous les personnages et effectue une description, certes caricaturale, mais approfondie de ceux-ci. Le spectateur est ainsi bien évidemment touché par tous ces personnages et notamment par le héros qui représente l'idéal américain qui atteint le rêve américain. Retrouver cette idée dans un film britannique paraît un peu étrange, mais finit surtout par agacer. L'impression de se retrouver dans une production hollywoodienne est encore amplifiée devant la morale coulant à flot et les quelques effets larmoyants, qui arrivent cependant à émouvoir, fréquemment le spectateur...et notamment moi premier.
La réussite de Goal ! : naissance d'un prodige est aussi de ne jamais ennuyer et de créer un véritable suspense à partir des matchs. Dès le moment où l'on s'est attaché au personnage principal, on se soucie beaucoup de lui et l'on souhaite le voir réussir tout autant que lui. C'est dans cet esprit là que l'on est également réellement pris par les quelques matchs, mais aussi parce que l'on espère le voir gagner afin que ce jeune homme, qui a connu sa part de malheur, trouve enfin le bonheur. Le suspense est d'ailleurs très bien mené et l'on est totalement ancré dans les matchs, même ceux qui n'y trouvent aucun intérêt habituellement.
D'autre part, la réalisation, plutôt dynamique et entraînante, prolonge le suspense et la tension qui règnent durant le film, ne laissant ainsi aucun temps mort, ce qui évite par conséquent les moments plats. De plus, la photographie est également travaillée et apparaît comme très belle avec ses couleurs chaudes pour amplifier la convivialité et rapprocher le spectateur du personnage principal et de son environnement.
Finalement grâce à des acteurs très convaincants tels que Kuno Becker, qui se débrouille très bien dans le rôle titre, ainsi que Anna Friel (Le Songe d'une nuit d'ete, Prisonniers du temps) véritablement charmante avec sa ressemblance à Scarlett Johansson, à une musique entraînante et à un récit prenant, Goal ! : naissance d'un prodige apparaît comme un divertissement de qualité. On finit tout de même par reprocher les bons sentiments un peu trop présents, mais on est surtout agacer par la surenchère de publicité faite au profit de ADIDAS.
Genre : Comédie dramatique
Synopsis : Lorsqu'à l'âge de dix ans, Santiago Munez passe la frontière mexicaine pour aller vivre aux Etats-Unis, il n'a qu'un rêve : devenir un grand joueur de foot. Aujourd'hui repéré par un ancien footballeur, Santiago part pour l'Angleterre, pays étranger où le foot est une religion et le terrain de Newcastle une cathédrale. Pour être engagé dans l'un des clubs les plus prestigieux du monde, il va devoir prouver qu'il a le talent et le cran nécessaire.
Durée : 2h00
Sortie cinéma française : 12 octobre 2005
Nationalité : Film britannique
Tous publics
Site officiel
Alors que l'on pouvait craindre le pire du résultat de Goal ! : naissance d'un prodige, il faut avouer que l'ensemble n'est pas mauvais et que le film se révèle même très prenant du début à la fin, notamment grâce à une histoire passionnante centrée sur un personnage principal attachant et très humain.
Danny Cannon signe, de ce fait, un divertissement qui n'ennuie jamais et touche même le spectateur. Néanmoins, les limites passent par un scénario trop simple, trop prévisible et par un ton moralisateur insupportable ou encoure par des bons sentiments dignes de Disney.
Le film reste cependant très agréable à regarder, et donnerait presque envie au spectateur de suivre, régulièrement, le foot à la télévision. Pourtant, on se demande ce que peuvent apporter deux suites supplémentaires à un tel film, si ce n'est de la redondance.
Note film : 3/5
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5 : Un très bon film à voir absolument.
Mon top 20 2006 :
1) C.R.A.Z.Y.
2) Lord of War
3) Le secret de Brokeback Mountain
4) Le Nouveau monde
5) 1...2...3 dansez
6) Munich
7) Syriana
8) Fauteuils d'orchestre
9) Jarhead - La fin de l'innocence
10) Les brigades du tigre
11) Inside man
12) V pour Vendetta
13) L'âge de glace 2
14) Essaye-moi
15) The secret life of words
16) Walk the line
17) Truman Capote
18) L'affaire Josey Aimes
19) Toi et moi
20) Renaissance
Surfez bien! ;)
Goal ! : naissance d'un prodige de Danny Cannon Ce n'est pas très fréquent lorsque le cinéma britannique se fait remarquer au niveau international ou simplement au niveau de la France. Si cela ne remet aucunement en cause la qualité de ce cinéma provenant de la petite île à l'écart de l'Europe, les quelques oeuvres qui ont retenu l'attention jusque là, se sont souvent relevées comme des films particulièrement réussis comme en témoignent The Full Monty ou Billy Elliot . Le...
stéph, Posté le mercredi 28 décembre 2005 08:05
20/20
httpwhitetress.skyblog.com, Posté le lundi 19 décembre 2005 01:52
moi perso je lé kiffé ce film
lafolleducine01.skyblog.com, Posté le lundi 14 novembre 2005 13:27
moi ki ne sui pas une trés grande fan de foot j'ai tout de meme bien aimer le film ok avec ta note
lafolleducine01.skyblog.com
Sarregue-rime57.skyblog.com, Posté le samedi 29 octobre 2005 07:03
Trop beau ce film rien a dire une tres belle histoire...
pas mal ton blog aussi, vien voir mon article et met moi un com stp sur Sarregue-rime57.skyblog.com
merci a+
hollyworldsky, Posté le mercredi 26 octobre 2005 05:38
tout d'abor je n'ai pas vu ce film et je n'irai pas le voir.
j'adore ton blog et de tout facon j'adore tout les blog de ciné qui sont complets le tien en fait parti.
moi mon blog peut etre tu le connai
son nom c'est hollyworldsky.skyblog.com
il parle de ciné et je l'ai crée avec un pote.
je vai essayer de te trouver une place dan mes favoris et d'aller sur ton blog aussi souvent que possible
Mickael, Posté le lundi 24 octobre 2005 19:28
Ce film est mythique !!!
WoNdEr-BoY, Posté le dimanche 23 octobre 2005 05:20
vraiment une grosse surprise ce film, j'ai trop adoré
cinejulien.skyblog.com, Posté le vendredi 21 octobre 2005 17:16
Je viens de voir "Joue-là comme Beckham", et j'ai trouvé sa bon. Après l'énorme deseption que m'a fait "Shaoling Soccer", j'espère que "Goal" sera parmis les meilleur film de foot (bon je sais c'est pas très dûrs mais bon) et que ses suites seront à la hauteur.
Yash75, Posté le vendredi 21 octobre 2005 16:03
J'aimerais bien le voir !
yash75.skyblog.com
cinefan, Posté le vendredi 21 octobre 2005 14:59
Cela dit au vue de ta critique je doute que ce film soit mauvais
cinefan, Posté le vendredi 21 octobre 2005 14:58
J'aime bien le foot mais ce film ne m'attire pas. Lee coté previsible et pub de 2h pour Adidas ne m'attire pas. Ce film est monté de toute pièce par Disney pour se faire de l'argent et le bide que ce film connait est bien merite ! Marre de ces films pubs !
rudy, Posté le vendredi 21 octobre 2005 11:59
j'aime beaucoup le foot, mais je sais pas si j'irais voir ce film.
==> steevestifler.skyblog.com
Chrislynch, Posté le vendredi 21 octobre 2005 10:43
Si je comprends bien ta dernière page, je dois aller voir "Je ne suis pas là". Ca tombe bien, il me tentait vraiment celui-là. ;-)
+++++
Tom, Posté le vendredi 21 octobre 2005 07:59
Ce film ne m'intéresse pas le moins du monde...
amblin7
dave, Posté le vendredi 21 octobre 2005 06:11
Slt je suis tombe sur ton blog par hasard et j'ai bien aimer , bravo. si tu veux tu peux aller voir le mien l'adresse c'est http://thefunnyblog.skyblog.com tu peux me rajouter a tes blog preferé stp. merci d'avance ! bon j'y vais a++ et encore bravo
Roxane, Posté le vendredi 21 octobre 2005 04:45
Ouais, malgré ta critique, j'ai peur d'aller voir ce film ... Ils m'ont tellement pris la tête avec leur BA qu'ils passaient deux fois de suite quand tu allais voir un film au ciné, que ça m'a dégoutée. Donc, j'attendrais sa sortie en DVD. Et puis, finalement, le foot et moi, ça fait 15 !
==> cinema22.sky
kentviewer, Posté le lundi 15 mai 2006 03:39
Crochet à gauche, crochet à droite, roulette, petit pont, frappe et Goooooooooooooooooal!!! Lecteur, frappes dans tes mains et commences la ola pour accueillir sur le plateau-blog : Fabien Barthez !
Synopsis : Lorsqu'à l'âge de dix ans, Santiago Munez passe la frontière mexicaine pour aller vivre aux Etats-Unis, il n'a qu'un rêve : devenir un grand joueur de foot. Aujourd'hui repéré par un ancien footballeur, Santiago part pour l'Angleterre, pays étranger où le foot est une religion et le terrain de Newcastle une cathédrale. Pour être engagé dans l'un des clubs les plus prestigieux du monde, il va devoir prouver qu'il a le talent et le cran nécessaire.
Kentviewer - Salut Fabulous Fab!
Fabien Barthez - Salut!
Kentviewer - Tu sais qu'on est là pour parler du film britannique Goal (rappelons que ce film n'est que le premier volet de ce qui devrait être une trilogie)?
Fabien Barthez - Oui, oui. Je suis là pour ça.
Kentviewer - Bon alors, à chaud, qu'as tu pensais du film?
Fabien Barthez - Bon film, agréable à suivre avec quelques longueurs ici ou là. Cette histoire est un peu invraisemblable tant il est beaucoup plus dur de devenir footballeur professionnel dans le monde actuel. On ne peut que reprocher au jeune Santiago d'avoir de la chance, trop de chance. Et puis la fin est trop facile, tout le monde s'attend à un exploit de sa part. De plus, il y a beaucoup d'erreurs ... Putain oh! J'ai fait plusieurs phrases sans dire de conneries, oh! Qu'est-ce qui m'arrive? Euh ... Euh ... Hey Kentviewer! Tu crois que Santiago, il est hissé haut, qu'il a 18 noeuds et 400 tonneaux?
Kentviewer - Attends! Je te coupe car tu as mis le doigt (pas dans mon cul, c'est déjà bien!) sur un facteur important qui enlève un peu de crédibilité au film de Danny Cannon (qui n'est pas un inconnu pour tout le monde car il a réalisé bon nombre d'épisodes de La série : Les experts ou Souviens-toi l'été dernier 2). Les erreurs et les facilités scénaristiques. Un exemple des erreurs, tout au long du film, Santy s'entraîne en tirant du pied droit or, à la fin, il est décisif du pied gauche sur coup franc (rappelons que sur coup franc, les joueurs utilisent leur meilleur pied pour plus de puissance ou de précision, alors pourquoi utilise-t-il son pied gauche alors qu'il semble droitier?). Pour les facilités, on peut parler que Santiago se trouve au bon endroit au bon moment alors qu'il s'est fait viré de l'équipe, ou encore la gentille grand-mère qui trouve une forte somme d'argent malgré qu'ils soient pauvres pour aider le jeune héros.
Fabien Barthez - Je peux poser une question?
Kentviewer - Ca y est, c'est fait!
Parlons maintenant de la réalisation maintenant. Danny Cannon n'a rien à se reprocher, les scènes de foot sont plutôt bien filmés malgré quelques scènes où l'ensemble est trop flou et où on a vraiment du mal à suivre même en y mettant du sien. Pour le reste, c'est filmé à la série télé mais ce n'est pas vraiment choquant.
Fabien Barthez - C'est pas moi qui suis censé parlé du film?
Kentviewer - Attends, laisses-moi! Je suis chaud là! Au niveau des acteurs, l'ensemble est parfois surjouée mais le résultat n'est pas ridicule.
Fabien Barthez - Je peux dire une connerie?
Kentviewer - Essaie ...
Fabien Barthez - Si je ne vais pas à la coupe du monde, je vais en boîte de nuit pour danser sur Coupet décalé!
Kentviewer - ...
Goal! reste tout de même un bon divertissement à regarder le dimanche après-midi dans son lit quand il pleut. Malgré un happy end prévisible, l'ensemble se laisse regarder avec beaucoup de plaisir (même les filles se laissent émouvoir par la belle histoire de Santiago).
Voilà merci, Fabien. T'avais bien commencé puis t'as pas tenu le rythme de 4 minutes sans dire de conneries. Allez, tchao! N'oublies pas qu'à la coupe du monde si Thuram, les français vont te Coupet!
Fabien Barthez - Putain! Elle est bien ta connerie! Attends, j'en ai une ... Hey! Attends! ...
Tu l'auras compris, lecteur. Goal! Naissance d'un prodige se laisse regarder comme les défenseurs du PSG laissent marquer tout le monde mêmes les goals .
Note : 4/8
http://kenviewer.skyblog.com