Les BO remarquables de 2005
- Alexandre : Composition musicale de Vangelis.
Vangelis a signé avec la bande originale de Alexandre, une musique majestueuse, éblouissante et magistrale à la hauteur du charisme du personnage incarné par Colin Farrell. La grandeur de la musique est donc présente pour refléter l'immensité du personnage d'Alexandre, et se dévoile, par la même occasion comme une composition ambitieuse et prestigieuse.
- Neverland : Composition musicale de Elton John et Jan A.P. Kaczmarek.
Les deux compositeurs ont signé une magnifique bande originale, construite avec des mélodies douces, sublimes, envoûtantes et surtout propices à toucher profondément le spectateur grâce à toute l'intensité émotionnelle qu'elles dégagent. Les mauvaise langues pourraient, bien sûr, affirmer que le style est pompeux et rien de véritablement très original - Ce qui n'est pas faux - mais ma sensibilité a largement été atteinte et cette musique m'a bouleversé.
- Garden State : Compilation.
La bande originale de Garden State se révèle comme l'un des atouts de ce film car toute l'émotion véhiculée passe par des morceaux de musique sublimes qui ont été sélectionné avec beaucoup d'attention. La BO de Garden State se présente comme une compilation rassemblant quelques unes des plus belles musiques de l'histoire et des meilleurs chanteurs. On retrouve ainsi les talents de Coldplay, Simon and Garfunkel, The Shins, Remy Zero ou encore Colin Hay pour cette magnifique BO qui nous transporte aux rythmes variés des années 60 comme des années 2000. Une merveille, un véritable plaisir auditif!
- Star Wars : Composition musicale de John Williams.
Encore une fois, John Williams a composé une musique magistrale et exceptionnelle. Le compositeur préféré de Spielberg et de Lucas n'a pas déçu en signant une bande originale, certes dans la lignée des autres Star Wars, mais surtout aussi belles qu'éblouissantes et qui se montrent parfois très sombres et très violentes. C'est bien à ce niveau que la BO de Star Wars III se démarque de celles des cinq autres épisodes. La musique de ce nouveau Star Wars est simplement sublime, profonde et très intense.
- Rencontres à Elizabethtown : Composition musicale de Nancy Wilson.
Une très belle bande originale, qui emprunte des airs aux musiques célèbres et s'accompagne de chanteurs reconnus tels que Elton John et Tom Petty, un peu à la manière de la musique de Garden Sate. Dans un esprit toutefois beaucoup plus country que cette dernière, cette BO se dévoile comme une compilation sublime agrémentée de musiques douces et envoûtantes rappelant les années 70 et imprégnant le spectateur de l'ambiance rurale de l'Amérique.
- Harry Potter et la coupe de feu : Composition musicale de Patrick Doyle.
Il est évident que cette quatrième bande originale de Harry Potter n'atteint pas la qualité des trois premières compositions qui étaient signées John Williams. Patrick Doyle propose une musique d'aventure plus conventionnelle et plus susceptible de convenir à une large palette de films. Pourtant, force est de constater que le changement de compositeur permet également d'apporter un nouveau souffle aux musiques de la saga Potter, et en l'occurrence, une musique légèrement plus rock. La BO reste belle et parvient à envoûter le spectateur, tout comme John Williams le faisait. Une musique plus classique donc, mais qui semble tantôt s'inspirer des musiques issues du Seigneur des Anneaux et tantôt s'inspirer des musiques de Hans Zimmer, ce qui aboutit à un résultat magnifique.
*BO classées selon la date de sortie des films.
A noter que d'autres musiques étaient également remarquables cette année, telles que celle de Danny Elfman pour Charlie et la chocolaterie, celle de James Newton Howard pour Batman begins, cette de Philippe Morino pour Papa ou encore celle de Loïc Dury pour Les poupées russes.
Cine-World, bienvenue dans le monde du septième art et de l'audio-visuel! Un blog consacré au cinéma!
Description :
Bienvenue sur Cine-world!! Passionné de ciné et de DVD, je donne mon avis sur les films en salles et en DVD
Barème entre 0 et 5.
0 : A éviter!!!!!! Navet à l'horizon.
1 : Très moyen voire mauvais, passez votre chemin.
2 : Pour les amateurs du genre, sinon se loupe sans regret.
3 : Film à voir mais qui n'est pas exceptionnel.
4 : Un bon film qui vaut largement le coup d'oeil.
5 : Un très bon film à voir absolument.
Mon top 20 2006 :
1) C.R.A.Z.Y.
2) Lord of War
3) Le secret de Brokeback Mountain
4) Le Nouveau monde
5) 1...2...3 dansez
6) Munich
7) Syriana
8) Fauteuils d'orchestre
9) Jarhead - La fin de l'innocence
10) Les brigades du tigre
11) Inside man
12) V pour Vendetta
13) L'âge de glace 2
14) Essaye-moi
15) The secret life of words
16) Walk the line
17) Truman Capote
18) L'affaire Josey Aimes
19) Toi et moi
20) Renaissance
Surfez bien! ;)
Millions
de Danny Boyle
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h38
Sortie cinéma française : 6 juillet 2005
Nationalité : Film britannique, américain
Tous publics
Deux enfants découvrent par hasard le butin provenant du braquage d'une banque. Sept jours avant le passage à l'euro, Anthony, neuf ans, décide d'investir dans l'immobilier. Mais de peur que le marché s'effondre, Damian, son ami de sept ans, préfère aider les plus démunis...
De Petits meurtres entre amis à La Plage ou de Trainspotting à 28 jours plus tard, le cinéaste britannique Danny Boyle a signé autant de petits bijoux cinématographiques qu'il s'est constitué une filmographie très hétérogène et diversifiée tant il change radicalement de genre d'un film à l'autre.
Si l'on croyait que Danny Boyle avait épuisé toutes ses ressources et toute son imagination, en passant du drame au film d'épouvante et de la comédie dramatique au thriller, le réalisateur a tout de même réussi à surprendre, une nouvelle fois en 2005, le spectateur en proposant Millions, une fable contemporaine.
Avec Millions, Danny Boyle prouve définitivement qu'il est un réalisateur accompli capable de s'immiscer dans tous les genres cinématographiques et d'y apporter sa touche personnelle, à la hauteur de son talent. Cette nouveau petit film se révèle d'ailleurs comme une oeuvre atypique et doté d'une excentricité qui l'éloigne amplement de nombreux films, ce qui ne fait qu'accroître le plaisir du spectateur qui se montre tout émerveillé devant celle-ci. En effet, de par son histoire originale, captivante et parfois qui semble tirée d'un rêve, il est impossible de s'ennuyer devant ce sympathique film aussi divertissant qu'étonnant. Si Millions s'apparente à une sorte de rêve éveillé, c'est surtout le résultat d'une mise en scène originale, singulière et très travaillés ainsi que d'une photographie pourvue d'une clarté éblouissante et de couleurs vives magnifiques. Mais l'ambiance reposante et lumineuse qui règne dans ce film amplifie encore cette impression grâce également à un voile légèrement flou et à une humanité qui ne s'absente jamais. Pourtant, bien que l'impression de bien-être engendré par le sentiment d'être plongé en plein rêve ne disparaît jamais réellement, Danny Boyle octroie à son film des éléments qui peuvent rompre radicalement avec cette ambiance surréaliste et irréelle pour mieux nous faire face à la réalité du monde. Cette réalité énoncée ne se dévoile guère très optimiste car elle dépeint le portrait de l'homme en général individualiste et manipulé par l'argent. Cette histoire de millions découverts par deux enfants au comportement opposé apparaît, évidemment, comme une métaphore pour décrire l'homme égocentrique et mené par des notions capitalistes en totale confrontation avec celui qui ne pense qu'à faire le bien et apporter son aide aux autres, une description presque surréaliste qui révèle d'ailleurs à la fin que le comportement humaniste de l'un des deux enfants est bien hors norme et d'une bonté exceptionnelle et correspond à celui des saints. De plus, derrière une naïveté très légère et une certaine niaiserie, se dissimule un tantinet de cynisme et discours qui sert à montrer la difficulté de porter le deuil. De plus, le film brille également par le caractère religieux et utopique aussi drôle que touchant du jeune enfant. De ce fait, Millions apparaît ainsi comme une oeuvre onirique et poétique aux tons multiples qui s'inspire autant de la comédie que du drame et du thriller que du fantastique pour aboutir à une oeuvre sublime dont la mise en scène impeccable renforce toute la réussite de ce film. Toutefois, bien entendu, le film est composé d'une narration relativement simpliste et d'une morale excessive - dont la presse n'a pas hésité à accabler Danny Boyle sur ces points - mais il faut rappeler que Millions s'apparente à une fable poétique et que une fable s'accompagne systématiquement d'un discours moralisateur. Finalement, il faut admettre que le talent de Danny Boyle est resté intacte et qu'il a signé, avec ce film, une oeuvre poétique, belle, presque magique, émouvante sans pour autant être gluante et a su trouver les interprètes pour incarner à la perfection les personnages principaux qui se montrent attachants et humains, aussi bien que le compositeur John Murphy qui a signé une musique magnifique et dans l'esprit du film, c'est-à-dire avec une certaine magie dans les mélodies.
Note film : 4/5
de Danny Boyle
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h38
Sortie cinéma française : 6 juillet 2005
Nationalité : Film britannique, américain
Tous publics
Deux enfants découvrent par hasard le butin provenant du braquage d'une banque. Sept jours avant le passage à l'euro, Anthony, neuf ans, décide d'investir dans l'immobilier. Mais de peur que le marché s'effondre, Damian, son ami de sept ans, préfère aider les plus démunis...
De Petits meurtres entre amis à La Plage ou de Trainspotting à 28 jours plus tard, le cinéaste britannique Danny Boyle a signé autant de petits bijoux cinématographiques qu'il s'est constitué une filmographie très hétérogène et diversifiée tant il change radicalement de genre d'un film à l'autre.
Si l'on croyait que Danny Boyle avait épuisé toutes ses ressources et toute son imagination, en passant du drame au film d'épouvante et de la comédie dramatique au thriller, le réalisateur a tout de même réussi à surprendre, une nouvelle fois en 2005, le spectateur en proposant Millions, une fable contemporaine.
Avec Millions, Danny Boyle prouve définitivement qu'il est un réalisateur accompli capable de s'immiscer dans tous les genres cinématographiques et d'y apporter sa touche personnelle, à la hauteur de son talent. Cette nouveau petit film se révèle d'ailleurs comme une oeuvre atypique et doté d'une excentricité qui l'éloigne amplement de nombreux films, ce qui ne fait qu'accroître le plaisir du spectateur qui se montre tout émerveillé devant celle-ci. En effet, de par son histoire originale, captivante et parfois qui semble tirée d'un rêve, il est impossible de s'ennuyer devant ce sympathique film aussi divertissant qu'étonnant. Si Millions s'apparente à une sorte de rêve éveillé, c'est surtout le résultat d'une mise en scène originale, singulière et très travaillés ainsi que d'une photographie pourvue d'une clarté éblouissante et de couleurs vives magnifiques. Mais l'ambiance reposante et lumineuse qui règne dans ce film amplifie encore cette impression grâce également à un voile légèrement flou et à une humanité qui ne s'absente jamais. Pourtant, bien que l'impression de bien-être engendré par le sentiment d'être plongé en plein rêve ne disparaît jamais réellement, Danny Boyle octroie à son film des éléments qui peuvent rompre radicalement avec cette ambiance surréaliste et irréelle pour mieux nous faire face à la réalité du monde. Cette réalité énoncée ne se dévoile guère très optimiste car elle dépeint le portrait de l'homme en général individualiste et manipulé par l'argent. Cette histoire de millions découverts par deux enfants au comportement opposé apparaît, évidemment, comme une métaphore pour décrire l'homme égocentrique et mené par des notions capitalistes en totale confrontation avec celui qui ne pense qu'à faire le bien et apporter son aide aux autres, une description presque surréaliste qui révèle d'ailleurs à la fin que le comportement humaniste de l'un des deux enfants est bien hors norme et d'une bonté exceptionnelle et correspond à celui des saints. De plus, derrière une naïveté très légère et une certaine niaiserie, se dissimule un tantinet de cynisme et discours qui sert à montrer la difficulté de porter le deuil. De plus, le film brille également par le caractère religieux et utopique aussi drôle que touchant du jeune enfant. De ce fait, Millions apparaît ainsi comme une oeuvre onirique et poétique aux tons multiples qui s'inspire autant de la comédie que du drame et du thriller que du fantastique pour aboutir à une oeuvre sublime dont la mise en scène impeccable renforce toute la réussite de ce film. Toutefois, bien entendu, le film est composé d'une narration relativement simpliste et d'une morale excessive - dont la presse n'a pas hésité à accabler Danny Boyle sur ces points - mais il faut rappeler que Millions s'apparente à une fable poétique et que une fable s'accompagne systématiquement d'un discours moralisateur. Finalement, il faut admettre que le talent de Danny Boyle est resté intacte et qu'il a signé, avec ce film, une oeuvre poétique, belle, presque magique, émouvante sans pour autant être gluante et a su trouver les interprètes pour incarner à la perfection les personnages principaux qui se montrent attachants et humains, aussi bien que le compositeur John Murphy qui a signé une musique magnifique et dans l'esprit du film, c'est-à-dire avec une certaine magie dans les mélodies.
Note film : 4/5
La Rumeur court...
de Rob Reiner
Genre : Comédie, Romance
Durée : 1h35
Sortie cinéma française : 11 janvier 2006
Nationalité : Film américain
Tous publics
Sarah a accepté la demande en mariage de son compagnon, mais est terrifiée à l'idée de passer à l'acte. Pour comble de malheur, sa soeur Annie s'apprête à convoler avec un tennisman, obligeant du même coup Sarah à passer un week-end dans ce faubourg ultra-chic de Pasadena qu'elle déteste... et à affronter une famille dont elle se considère comme le mouton noir.
Seule consolation : revoir son alerte grand-mère Katharine, dont les rosseries, l'humour gaulois et les "conseils" tordus l'enchantent. Et cette année, Mamie a quelque chose à lui apprendre. La rumeur court en effet que Katharine et la défunte mère de Sarah auraient été les modèles de Mrs. Robinson et sa fille et rivale Elaine dans le roman et le film Le Lauréat. Du coup, Sarah commence à s'interroger sur sa propre identité...
Jennifer Aniston, l'ex star de Friends, est une actrice que l'on ne peut, en aucun cas, louper si l'on vit sur terre en raison du tapage médiatique qui a suivi sa rupture avec Brad Pitt, mais surtout parce qu'elle devient une actrice montante à Hollywood.
Depuis le début des années 2000, on a, en effet, pu retrouver l'actrice au casting de The Good girl ainsi que de Polly et moi ou Bruce tout-puissant, ces deux-ci sortis après l'arrêt de la série Friends. Et sa carrière semble connaître un nouvel essor qui s'illustre notamment par la sortie de trois films, où Jennifer Aniston apparaît au casting et qui sont prévus rien que pour le premier semestre de l'année 2006. L'un d'eux, La Rumeur court..., sorti le 11 janvier, se présente sous la forme d'une comédie romantique réalisée par Rob Reiner, qui a tout de même signé le grand Stand by me et le culte Quand Harry rencontre Sally.
Bien que Rob Reiner ait prouvé maintes fois ses talents de cinéaste - On pense, bien évidemment, tout de suite aux superbes Stand by me, Quand Harry rencontre Sally, Misery et Les hommes d'honneur - il a pourtant également fait preuve de beaucoup de moins de talent durant sa carrière pour certaines d'autres de ces oeuvres. Il est inutile de rappeler la comédie fade et ratée qu'était Alex et Emma. La nouveau film du réalisateur, La Rumeur court... se dévoile comme une comédie bien loin d'atteindre toutes les qualités et la réussite des plus grandes oeuvres qui ont engendré le succès de Rob Rainer, mais elle ne se montre pas pour autant comme un film raté et sans saveur. Bien au contraire, avec son scénario, certes léger et sans grande innovation, La Rumeur court... demeure une comédie divertissante, drôle et pleine de charme. De plus, si l'histoire du film semble assurément convenue, le thème de celle-ci emprunté au film Le lauréat de Mike Nichols, lui même inspiré d'un livre tiré d'un fait divers, apporte sa touche d'originalié et parvient à intéresser le spectateur, d'autant plus que ce film multiplie les références et les clins d'oeil aux oeuvres citées. De ce fait, cette comédie se révèle très agréable à suivre dans la quête du personnage interprété par Jennifer Aniston qui cherche à savoir ce qui l'unie, elle et sa famille, au livre qui a aboutit au film de Mike Nichols. On obtient ainsi une comédie fraîche, pimentée d'un humour très léger et doux et agrémentée d'une ambiance joviale. Cependant, la principale qualité du film se retrouve dans le jeu des acteurs qui traduit la convivialité qu'il y avait sur le plateau. On retrouve le couple Jennifer Aniston et Mark Ruffalo (Eternal sunshine of the spotless mind, Et si c'était vrai) qui fonctionne plutôt bien, mais qui s'efface littéralement devant la prestation irrésistible, hilarante et déjantée de la délirante Shirley MacLaine (Ma sorcière bien-aimée, In her shoes). La Rumeur court... se révèle ainsi comme une comédie sympathique et très agréable, malheureusement en raison d'une narration extrêmement classique, d'un ton dramatique qui fait chavirer de nombreux passages au sentimentalisme ainsi que d'une tonne de clichés, l'ensemble retombe, par moments, bien à plat et fait chavirer cette comédie dans la banalité. Il est également dommage de constater à quel point la mise en scène semble bâclée, absente, voire tout droit sortie des séries sentimentales genre Les feux de l'amour. Le film apparaît ainsi visuellement fade et limpide, ce qui atténue bien trop tout le charme apporté par les acteurs.
Note film : 3/5
de Rob Reiner
Genre : Comédie, Romance
Durée : 1h35
Sortie cinéma française : 11 janvier 2006
Nationalité : Film américain
Tous publics
Sarah a accepté la demande en mariage de son compagnon, mais est terrifiée à l'idée de passer à l'acte. Pour comble de malheur, sa soeur Annie s'apprête à convoler avec un tennisman, obligeant du même coup Sarah à passer un week-end dans ce faubourg ultra-chic de Pasadena qu'elle déteste... et à affronter une famille dont elle se considère comme le mouton noir.
Seule consolation : revoir son alerte grand-mère Katharine, dont les rosseries, l'humour gaulois et les "conseils" tordus l'enchantent. Et cette année, Mamie a quelque chose à lui apprendre. La rumeur court en effet que Katharine et la défunte mère de Sarah auraient été les modèles de Mrs. Robinson et sa fille et rivale Elaine dans le roman et le film Le Lauréat. Du coup, Sarah commence à s'interroger sur sa propre identité...
Jennifer Aniston, l'ex star de Friends, est une actrice que l'on ne peut, en aucun cas, louper si l'on vit sur terre en raison du tapage médiatique qui a suivi sa rupture avec Brad Pitt, mais surtout parce qu'elle devient une actrice montante à Hollywood.
Depuis le début des années 2000, on a, en effet, pu retrouver l'actrice au casting de The Good girl ainsi que de Polly et moi ou Bruce tout-puissant, ces deux-ci sortis après l'arrêt de la série Friends. Et sa carrière semble connaître un nouvel essor qui s'illustre notamment par la sortie de trois films, où Jennifer Aniston apparaît au casting et qui sont prévus rien que pour le premier semestre de l'année 2006. L'un d'eux, La Rumeur court..., sorti le 11 janvier, se présente sous la forme d'une comédie romantique réalisée par Rob Reiner, qui a tout de même signé le grand Stand by me et le culte Quand Harry rencontre Sally.
Bien que Rob Reiner ait prouvé maintes fois ses talents de cinéaste - On pense, bien évidemment, tout de suite aux superbes Stand by me, Quand Harry rencontre Sally, Misery et Les hommes d'honneur - il a pourtant également fait preuve de beaucoup de moins de talent durant sa carrière pour certaines d'autres de ces oeuvres. Il est inutile de rappeler la comédie fade et ratée qu'était Alex et Emma. La nouveau film du réalisateur, La Rumeur court... se dévoile comme une comédie bien loin d'atteindre toutes les qualités et la réussite des plus grandes oeuvres qui ont engendré le succès de Rob Rainer, mais elle ne se montre pas pour autant comme un film raté et sans saveur. Bien au contraire, avec son scénario, certes léger et sans grande innovation, La Rumeur court... demeure une comédie divertissante, drôle et pleine de charme. De plus, si l'histoire du film semble assurément convenue, le thème de celle-ci emprunté au film Le lauréat de Mike Nichols, lui même inspiré d'un livre tiré d'un fait divers, apporte sa touche d'originalié et parvient à intéresser le spectateur, d'autant plus que ce film multiplie les références et les clins d'oeil aux oeuvres citées. De ce fait, cette comédie se révèle très agréable à suivre dans la quête du personnage interprété par Jennifer Aniston qui cherche à savoir ce qui l'unie, elle et sa famille, au livre qui a aboutit au film de Mike Nichols. On obtient ainsi une comédie fraîche, pimentée d'un humour très léger et doux et agrémentée d'une ambiance joviale. Cependant, la principale qualité du film se retrouve dans le jeu des acteurs qui traduit la convivialité qu'il y avait sur le plateau. On retrouve le couple Jennifer Aniston et Mark Ruffalo (Eternal sunshine of the spotless mind, Et si c'était vrai) qui fonctionne plutôt bien, mais qui s'efface littéralement devant la prestation irrésistible, hilarante et déjantée de la délirante Shirley MacLaine (Ma sorcière bien-aimée, In her shoes). La Rumeur court... se révèle ainsi comme une comédie sympathique et très agréable, malheureusement en raison d'une narration extrêmement classique, d'un ton dramatique qui fait chavirer de nombreux passages au sentimentalisme ainsi que d'une tonne de clichés, l'ensemble retombe, par moments, bien à plat et fait chavirer cette comédie dans la banalité. Il est également dommage de constater à quel point la mise en scène semble bâclée, absente, voire tout droit sortie des séries sentimentales genre Les feux de l'amour. Le film apparaît ainsi visuellement fade et limpide, ce qui atténue bien trop tout le charme apporté par les acteurs.
Note film : 3/5
Nicolas Cage (Né le 7 janvier 1964)
L'acteur
Avant même d'étudier le théâtre au Lycée de Beverly Hills, Nicolas Coppola décide de changer de nom, devenant Nicolas Cage pour ne pas rester dans l'ombre de son illustre oncle, Francis F. Coppola. C'est néanmoins ce dernier qui lui offre son premier rôle dans Rusty James, en 1983. La même année, il est Randy, le rocker punk de Valley girl, rôle qui lance véritablement sa carrière.
En 1984, il retrouve Coppola en interprétant le gangster Vincent Dwyer de Cotton club, et rencontre Alan Parker pour qui il devient Al, un vétéran du Vietnam dans Birdy. Suivent quelques comédies dramatiques (Peggy Sue s'est mariée, 1986; Arizona Junior, 1987), et horrifiques (Embrasse moi vampire, 1989), avant que le Sailor et Lula de David Lynch, palmé à Cannes, ne vienne le révéler au grand public.
Sa tragique performance de looser alcoolique dans le drame Leaving Las Vegas (1995) lui vaut l'Oscar du Meilleur acteur. Transformé en icône du cinéma d'action dans les années 90 grâce aux succès de Rock (1996), Les Ailes de l'enfer (1997), ou Volte-face (1997), il refuse néanmoins d'être associé au genre et ajoute à sa palette la noirceur du thriller avec le Snake eyes de Brian De Palma (1998) et une note plus sentimentale, notamment dans La Cité des anges (1998), Family man (2000), ou Capitaine Corelli (2001).
En 2002, cinq ans après Volte-face, il retrouve John Woo pour le film de guerre Windtalkers, avant de passer à la réalisation de son premier long métrage, le drame Sonny. Il est ensuite à l'affiche du tortueux Adaptation, s'amusant également en arnaqueur obsessionnel dans Les Associés de Ridley Scott. En 2004, il ajoute une nouvelle corde à son arc en étant l'aventurier de Benjamin Gates et le trésor des Templiers avant de devenir le trafiquant d'armes d'Andrew Niccol dans Lord of war.
Filmographie sélective
2006 - Wicker Man de Neil Labute
2006 - World Trade Center de Oliver Stone
2006 - Lord Of War de Andrew Niccol
2006 - Ghost Rider de Mark Steven Johnson
2005 - The Weather Man de Gore Verbinski
2004 - Benjamin Gates Et Le Trésor Des Templiers de Jon Turtelaub
2003 - Les Associés de Ridley Scott
2003 - Adaptation de Spike Jonze
2002 - Windtalkers, Les Messagers Du Vent de John Woo
2001 - Capitaine Corelli de John Madden
2000 - L'Ombre Du Vampire de E. Elias Merhige
2000 - Family Man de Brett Ratner
1999 - 60 Secondes Chrono de Dominic Sena
1999 - 8mm de Joel Schumacher
1999 - A Tombeau Ouvert de Martin Scorsese
1998 - Snake Eyes de Brian De Palma
1998 - La Cite Des Anges de Brad Silberling
1997 - Volte Face de John Woo
1997 - Les Ailes De L'Enfer de Simon West
1995 - Rock de Michael Bay
1995 - Leaving Las Vegas de Mike Figgis
1994 - Descente à Paradise de George Gallo
1994 - Milliardaire Malgre Lui de Andrew Bergman
1994 - Un Ange Gardien Pour Tess de Hugh Wilson
1994 - Kiss Of Death de Barbet Schroeder
1992 - Red Rock West de John Dahl
1990 - Sailor Et Lula de David Lynch
1990 - Fire Birds de David Green
1989 - Embrasse Moi Vampire de Robert Bierman
1987 - Eclair De Lune de Norman Jewison
1986 - Peggy Sue S'Est Mariee de Francis Ford Coppola
1986 - Arizona Junior de Joel Coen
1984 - Les Moissons Du Printemps de Richard Benjamin
1984 - Cotton Club de Francis Ford Coppola
1984 - Birdy de Alan Parker
1983 - Rusty James de Francis Ford Coppola
1982 - Fast Times At Ridgemont High de Amy Heckerling
Mon avis
Nicolas Cage est un acteur remarquable que j'apprécie tout particulièrement. Il émane de sa personne une véritable humanité qu'il transmet à chaque film et même lorsqu'il joue les mauvais garçons (Lord of War) ou les gros durs (Les Ailes de l'enfer, Volte-face). Le talent de cet acteur est immense et le gère parfaitement pour signer des interprétations plus remarquables les unes que les autres, même s'il est vrai qu'il a déjà été utilisé pour des films qui n'en valent pas la peine. Bref, un très bon acteur qui choisit très bien ses rôles, dans l'ensemble et qui s'est composé une filmographie riche et variée. C'est incontestablement Lord of War qui m'a le plus marqué de tous les films dans lesquels il a joué autant pour le thème du film que pour sa prestation qui illustre à la perfection son talent.
Vous, quel film préférez-vous avec l'acteur Nicolas Cage?
Je vous trouve très beau
de Isabelle Mergault
Genre : Comédie
Durée : 1h37
Sortie cinéma française : 11 janvier 2006
Nationalité : Film français
Tous publics
Aymé Pigrenet vient de perdre sa femme. Il n'est pas submergé par le chagrin, mais anéanti par le travail qu'il va devoir désormais effectuer tout seul à la ferme.
Très vite, Aymé s'aperçoit qu'il ne peut pas s'en sortir. Il doit impérativement trouver une autre femme. Mais dans ce village, la chose n'est pas facile.
Aymé décide alors de faire appel à une agence matrimoniale. Contrairement aux autres "clients", il ne recherche pas l'âme soeur mais seulement une femme solide, bien plantée sur ses deux jambes, susceptible de le seconder à la ferme. Comprenant qu'il ne recherche pas l'affectif mais l'utile, la directrice de l'agence propose à Aymé de se rendre en Roumanie où là, les filles sont prêtes à tout pour quitter la misère dans laquelle elles vivent. Et c'est effectivement en Roumanie, qu'Aymé va rencontrer Elena...
Actrice très discrète depuis le début des années 1990 au cinéma et personnage délirant de la troupe à Laurent Ruquier, Isabelle Mergault surprend définitivement le spectateur en 2006 puisqu'on la retrouve à la tête d'une petite production française et en tant que réalisatrice.
A la fois scénariste et metteur en scène de Je vous trouve très beau, Isabelle Mergault signe sa première réalisation, mais ne fait pas ses premiers pas sous la casquette de scénariste parce que ce film lui a permis de rédigé son deuxième scénario après celui du sympathique Meilleur espoir féminin auquel elle avait déjà collaboré.
Pour son premier film, Isabelle Mergault signe une petite comédie sentimentale très touchante et très agréable à suivre. Malheureusement, Je vous trouve très beau se révèle rapidement comme une comédie française relativement classique et sans réelle ambition. En effet, le film ne brille pas par son originalité et le scénario semble d'ailleurs accumuler les banalités, dont on peut notamment énumérer un déroulement très prévisible et sans surprise, quelques scènes dotées de beaucoup de sentimentalisme et des passages imprégnés de nombreux bons sentiments. Agrémenté également d'une légère morale, d'une caricature exacerbée de la vie à la campagne - On est presque outré de voir à quel point les campagnards sont assimilés à des ignares et des incultes - ou encore de clichés, à commencer par ceux sur l'homme (Il ne sait pas cuisiner, il ne sait pas faire la lessive, ...), cette comédie laisse paraître bien trop de lacunes pour être considérée comme véritablement réussie. Toutefois, grâce à un léger humour qui nous atteint sans la moindre difficulté et à une ambiance emprunte de beaucoup de tendresse et de douceur, le film se laisse regarder avec beaucoup de plaisir et l'on est même émerveillé par le couple irrésistible formé par un Michel Blanc (Embrassez qui vous voudrez, Les Bronzés 3 amis pour la vie) émouvant et irréprochable et par une Medeea Marinescu belle et charismatique que l'on découvre dans ce film. Malgré ses défauts, Je vous trouve très beau reste donc une comédie pleine d'humour, de charme et de tendresse qui a, de plus, le mérite d'aborder, bien que très superficiellement, la solitude et les agences qui recrutent des femmes à l'étranger. Cependant, le principal reproche que l'on peut émettre à l'égard de cette comédie est qu'elle est maîtrisée sans profondeur et que la mise en scène se montre bien plate, sans saveur et d'un académisme pesant.
Note film : 3/5
de Isabelle Mergault
Genre : Comédie
Durée : 1h37
Sortie cinéma française : 11 janvier 2006
Nationalité : Film français
Tous publics
Aymé Pigrenet vient de perdre sa femme. Il n'est pas submergé par le chagrin, mais anéanti par le travail qu'il va devoir désormais effectuer tout seul à la ferme.
Très vite, Aymé s'aperçoit qu'il ne peut pas s'en sortir. Il doit impérativement trouver une autre femme. Mais dans ce village, la chose n'est pas facile.
Aymé décide alors de faire appel à une agence matrimoniale. Contrairement aux autres "clients", il ne recherche pas l'âme soeur mais seulement une femme solide, bien plantée sur ses deux jambes, susceptible de le seconder à la ferme. Comprenant qu'il ne recherche pas l'affectif mais l'utile, la directrice de l'agence propose à Aymé de se rendre en Roumanie où là, les filles sont prêtes à tout pour quitter la misère dans laquelle elles vivent. Et c'est effectivement en Roumanie, qu'Aymé va rencontrer Elena...
Actrice très discrète depuis le début des années 1990 au cinéma et personnage délirant de la troupe à Laurent Ruquier, Isabelle Mergault surprend définitivement le spectateur en 2006 puisqu'on la retrouve à la tête d'une petite production française et en tant que réalisatrice.
A la fois scénariste et metteur en scène de Je vous trouve très beau, Isabelle Mergault signe sa première réalisation, mais ne fait pas ses premiers pas sous la casquette de scénariste parce que ce film lui a permis de rédigé son deuxième scénario après celui du sympathique Meilleur espoir féminin auquel elle avait déjà collaboré.
Pour son premier film, Isabelle Mergault signe une petite comédie sentimentale très touchante et très agréable à suivre. Malheureusement, Je vous trouve très beau se révèle rapidement comme une comédie française relativement classique et sans réelle ambition. En effet, le film ne brille pas par son originalité et le scénario semble d'ailleurs accumuler les banalités, dont on peut notamment énumérer un déroulement très prévisible et sans surprise, quelques scènes dotées de beaucoup de sentimentalisme et des passages imprégnés de nombreux bons sentiments. Agrémenté également d'une légère morale, d'une caricature exacerbée de la vie à la campagne - On est presque outré de voir à quel point les campagnards sont assimilés à des ignares et des incultes - ou encore de clichés, à commencer par ceux sur l'homme (Il ne sait pas cuisiner, il ne sait pas faire la lessive, ...), cette comédie laisse paraître bien trop de lacunes pour être considérée comme véritablement réussie. Toutefois, grâce à un léger humour qui nous atteint sans la moindre difficulté et à une ambiance emprunte de beaucoup de tendresse et de douceur, le film se laisse regarder avec beaucoup de plaisir et l'on est même émerveillé par le couple irrésistible formé par un Michel Blanc (Embrassez qui vous voudrez, Les Bronzés 3 amis pour la vie) émouvant et irréprochable et par une Medeea Marinescu belle et charismatique que l'on découvre dans ce film. Malgré ses défauts, Je vous trouve très beau reste donc une comédie pleine d'humour, de charme et de tendresse qui a, de plus, le mérite d'aborder, bien que très superficiellement, la solitude et les agences qui recrutent des femmes à l'étranger. Cependant, le principal reproche que l'on peut émettre à l'égard de cette comédie est qu'elle est maîtrisée sans profondeur et que la mise en scène se montre bien plate, sans saveur et d'un académisme pesant.
Note film : 3/5
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