Notre planète, si bleue et si mystérieuse...

La planète bleue
de Alastair Fothergill et Andy Byatt

Les documentaires sont un genre cinématographique à la mode ces dernières années. Ils attirent de plus en plus de gens dans les salles.
Si la majorité des documentaires qui ont fait le plus parler d'eux, sortis récemment, sont des productions françaises telles que Le peuple migrateur, Le dernier trappeur, Genesis ou encore La marche de l'empereur, les américains montrent qu'eux aussi sont capables d'en faire autant et de nous éblouir et nous émerveiller en nous montrant des images sublimes. La planète bleue en est une parfaite illustration.

La planète bleue est un magnifique documentaire sur les côtes et les fonds marins. On s'émerveille devant la beauté de certaines images de cette nature si précieuse. On observe ainsi des animaux connus tels que les dauphins qui nagent et plongent à la surface de l'océan traduisant leur gaieté et leur joie. Ce film nous offre des images magnifiques de la banquise, d'ours blancs en famille, de vagues bleues, de poissons très colorés...
Cependant, le film nous dévoile aussi le côté moins paisible de la nature avec ses prédateurs tels que les requins, les orques ou autres animaux. On découvre aussi des images qui peuvent presque nous effrayer devant l'étrangeté de certaines scènes.

Mais la véritable réussite du documentaire réside dans le fait que le spectateur découvre les abysses et beaucoup de ce que l'on peut trouver : des poissons (??) des plus extraordinaires et inquiétants... Un monde inconnu pour beaucoup jusque là.

De plus, les musiques accompagnant les images de cet océan sont très belles, mais parfois sont trop présentes et risque de créer un sentiment de lourdeur. Mais, les commentaires apportés au film sont complètement dérisoires... Loin d'être trop présente, la voix off se contente de commenter des scènes dont chaque spectateur est en mesure de comprendre en les regardant (des orques qui chassent un baleineau par exemple) et n'explique que rarement ou du moins n'émet presque jamais d'hypothèses sur des scènes où l'on se pose des questions.

La planète bleue se révèle donc être un documentaire beau, impressionnant et touchant et se terminant avec une morale loin d'être négligeable.

Genre : Documenteire
Synopsis : Bien que les mers recouvrent plus des deux tiers de notre planète, nous connaissons mieux la surface de la lune que les fonds des océans. La Planète bleue est un étonnant voyage d'une infinie richesse dans le monde marin. Des espèces inconnues vivant à des profondeurs jamais atteintes par l'homme, en passant par la naissance des crabes, la lutte des bancs de sardines contre les prédateurs de la mer et des airs, les réunions incongrues des manchots, les jeux cruels des orques, sans oublier les ballets des dauphins ou les balades majestueuses des baleines en voie d'extinction, ce film tout public nous invite à un voyage qui rapproche le spectateur de tout âge de la nature.
Durée : 1h32
Sortie cinéma française : 4 février 2004
Sortie DVD française : 13 septembre 2004, DVD édition simple et collector
Nationalité : Film américain
Tous publics

La planète bleue se révèle donc être un documentaire véritablement passionnant et d'une beauté visuelle indéniable. Le spectateur ne peut rester indifférent à de telles images aussi impressionnantes.
Les deux réalisateurs de ce documentaire nous montre à quel point la nature est belle et à quel point elle nous est mystérieuse.
Espérons que ce film fasse bouger la mentalité des gens quant à la pollution, car ce film nous transmet bien évidemment un message, celui du respect de la nature.

Bien évidemment à voir impérativement!

Note film : 4/5

La planète bleue de Alastair Fothergill et Andy Byatt Les documentaires sont un genre cinématographique à la mode ces dernières années. Ils attirent de plus en plus de gens dans les salles. Si la majorité des documentaires qui ont fait le plus parler d'eux, sortis récemment, sont des productions françaises telles que Le peuple migrateur , Le dernier trappeur , Genesis ou encore La marche de l'empereur , les américains montrent qu'eux aussi sont capables d'en faire...