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Cine-World, bienvenue dans le monde du septième art et de l'audio-visuel! Un blog consacré au cinéma!

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Description :

Bienvenue sur Cine-world!! Passionné de ciné et de DVD, je donne mon avis sur les films en salles et en DVD

Barème entre 0 et 5.
0 : A éviter!!!!!! Navet à l'horizon.
1 : Très moyen voire mauvais, passez votre chemin.
2 : Pour les amateurs du genre, sinon se loupe sans regret.
3 : Film à voir mais qui n'est pas exceptionnel.
4 : Un bon film qui vaut largement le coup d'oeil.
5 : Un très bon film à voir absolument.

Mon top 20 2006 :
1) C.R.A.Z.Y.
2) Lord of War
3) Le secret de Brokeback Mountain
4) Le Nouveau monde
5) 1...2...3 dansez
6) Munich
7) Syriana
8) Fauteuils d'orchestre
9) Jarhead - La fin de l'innocence
10) Les brigades du tigre
11) Inside man
12) V pour Vendetta
13) L'âge de glace 2
14) Essaye-moi
15) The secret life of words
16) Walk the line
17) Truman Capote
18) L'affaire Josey Aimes
19) Toi et moi
20) Renaissance






Surfez bien! ;)

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Votre film préféré avec Tom Hanks!

Tom Hanks (Né le 6 Juillet 1956)


L'acteur

Tom Hanks, de son vrai nom Thomas J. Hanks, est né le 6 juillet 1956 à Oakland, en Californie, et a grandi au sein d'une famille recomposée. Il découvre le théâtre quand il est adolescent, et comprend rapidement qu'il veut devenir acteur. En 1978, Tom Hanks met fin à ses études et part pour New York afin de devenir acteur. C'est avec Noces Sanglantes (1980), que Tom fait ses premiers pas au cinéma. Il fait de multiples apparitions dans des séries télévisées jusqu'en 1984, où il se fait remarquer sur grand écran au côté de Daryl Hannah dans Splash, une comédie Disney. Malgré ce premier succès, les films suivants ne seront pas des réussites. Il faut attendre 1988 et Big pour que sa carrière soit propulsée: spécialiste des comédies il acquiert les faveurs du public.

En jouant un avocat homosexuel atteint du sida dans Philadelphia, c'est le rôle de la maturité ainsi que la reconnaissance des professionnels qui se fera par la remise d'un Oscar du meilleur acteur 1993. Il recevra une nouvelle statuette pour sa composition dans Forrest Gump l'année suivante; privilège rarissime que seul le grand acteur Britannique Spencer Tracy possédait avant lui. Sous la direction de Ron Howard il réussit la transition avec les Oscars puisque le film Apollo 13, récit de la conquête spatiale, fait un tabac.

Tom Hanks ne se contente pas d'être acteur: en 1996, il réalise son premier film sur un groupe rock That Thing you do, un premier essai bien maîtrisé. La rencontre entre Spielberg et Hanks donne la possibilité de consacrer son talent dans Il faut sauver le soldat Ryan. Deux ans plus tard, il collabore une deuxième fois avec le cinéaste pour Arrête-moi si tu peux . En 2000 il incarne dans Seul au monde de Robert Zemeckis, un naufragé ce qui lui vaudra encore une récompense, le Golden Globe du meilleur acteur. En 2002, il change de registre en jouant un tueur à gage dans Les Sentiers de la perdition de Sam Mendes. L'année 2003 est très prolifique pour Tom Hanks. Outre une troisième collaboration avec son ami Spielberg pour le tournage de The Terminal, il retrouve également Zemeckis pour Le Pôle express. Après avoir tourné sous la direction des frères Coen pour la comédie Ladykillers, l'acteur retrouve le cinéaste Ron Howard, pour la troisième fois pour le film très attendu The Da Vinci code.


Filmographie sélective

2006 - Da Vinci Code de Ron Howard
2004 - The Ladykillers de Joel Coen et de Ethan Coen
2004 - Le Terminal de Steven Spielberg
2004 - Le Pole Express de Robert Zemeckis
2003 - Arrête-moi si tu peux de Steven Spielberg
2002 - Les Sentiers De La Perdition de Sam Mendes
2001 - Seul Au Monde de Robert Zemeckis
1999 - Toy Story 2 de John Lasseter et de Lee Unkrich
1999 - La Ligne Verte de Frank Darabont
1998 - Le Mot De La Fin de David Seltzer
1998 - Vous Avez Un Message de Nora Ephron
1998 - Il Faut Sauver Le Soldat Ryan de Steven Spielberg
1996 - The Celluloid Closet de Robert Epstein et de Jeffrey Friedman
1996 - That Thing You Do de Tom Hanks
1995 - Toy Story de John Lasseter
1995 - Apollo 13 de Ron Howard
1994 - Forrest Gump de Robert Zemeckis
1993 - Philadelphia de Jonathan Demme
1993 - Nuits Blanches A Seattle de Nora Ephron
1992 - Une Equipe Hors Du Commun de Penny Marshall
1990 - Le Bucher Des Vanites de Brian De Palma
1989 - Joe Contre Le Volcan de John Patrick Shanley
1989 - The Burbs de Joe Dante
1989 - Turner Et Hooch de Roger Spottiswoode
1988 - Big de Penny Marshall
1987 - Dragnet de Tom Mankiewicz
1986 - Rien En Commun de Garry Marshall
1985 - L'Homme A La Chaussure Rouge de Stan Dragoti
1984 - Splash de Ron Howard
1980 - Noces Sanglantes de Armand Mastroianni


Mon avis

Tom Hanks est un acteur que j'apprécie beaucoup pour avoir tourné sous la direction des plus grands cinéastes, de même que pour avoir joué dans de nombreux grands films et pour interpréter des rôles variés, intéressants et souvent très humains. Il est d'ailleurs important de noter que les prestations sont toujours convaincantes et empruntes d'une certaine humanité à l'image de l'acteur. Il semble bien difficile de choisir un film parmi sa longue filmographie composée de très bons films, cependant, c'est très certainement le film Philadelphia qui m'a le plus marqué et le plus bouleversé de toute sa carrière.

Et vous, quel est votre film préféré avec Tom Hanks?
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#Posté le lundi 06 février 2006 15:57

Modifié le jeudi 09 février 2006 17:56

La patient polonais...

Les Dames de Cornouailles
de Charles Dance

Genre : Drame
Durée : 1h43
Sortie cinéma française : 25 janvier 2006
Nationalité : Film britannique
Tous publics

Deux soeurs d'un certain âge, Janet et Ursula Widdington, vivent dans une petite ville tranquille sur la côte de Cornouailles.
Un matin, après une violente tempête, elles découvrent Andrea, un jeune homme échoué sur la plage et gravement blessé. Sa présence dans le foyer des deux dames réveille des désirs enfouis chez Ursula, et l'instinct maternel de Janet. Elle provoque également la suspicion et la peur dans la région, en cette époque d'avant-guerre en Europe. Mais lors de son séjour, les soeurs découvrent ses véritables origines, ses talents de violoniste virtuose, et s'embarquent dans une aventure jusque-là inimaginable.


Remarqué en 2003 dans le très touchant Good bye, Lenin !, petit film allemand qui connu un certain succès au delà des limites européennes, l'acteur allemand Daniel Brühl semble bien parti pour allonger très rapidement sa filmographie et sans doute également pour représenter son pays à Hollywood.
La marche du comédien vers le cinéma d'outre atlantique et vers la notoriété est déjà bien amorcée puisque depuis son apparition dans le premier film qui l'a fait connaître ainsi que dans le film allemand The Edukators, Daniel Brühl a déjà participé au film français Joyeux Noël, d'ailleurs cité pour recevoir l'Oscar du meilleur film étranger en 2006, et est au casting, cette même année, du film britannique Les Dames de Cornouailles.

Adapté d'une nouvelle de W.J. Locke, Les Dames de Cornouailles n'apporte aucune véritable originalité au cinéma dramatique et se suffit à un scénario simple, mais surtout dénué de toute prétention. Si cette petite histoire, se déroulant dans la Grand Bretagne d'après guerre, ne cherche pas la complexité, elle demeure pourtant très touchante et très agréable à suivre, notamment grâce à la présence de personnages charismatiques et très attachants. Tout le charme et toute l'émotion du film reposent d'ailleurs sur trois personnages principaux, à savoir deux vielles femmes et un homme issu d'on ne sait trop où qui sont, tout d'abord très mystérieux, mais qui se dévoilent tout au long du film et se présentent de manière à émouvoir et toucher la sensibilité du spectateur. Avec une certaine finesse et beaucoup de pudeur, le réalisateur nous immerge d'émotion au travers d'une relation ambigue qui prend forme entre ces deux femmes âgées et ce jeune homme, dont les limites ne sont pas évidentes à cerner. En effet, entre une tendresse maternelle qui créer et entretient un lien familial, une profonde affection qui lie les personnages d'une forte amitié et, parfois, des sentiments presque amoureux que l'une des deux femmes éprouve pour cet homme mystérieux, les personnages sont déstabilisés et doivent surtout affronter la réalité, celle que le temps passe et qu'il est impossible de revenir en arrière. Outre cette jolie petite histoire emprunte de tendresse et de poésie, Les Dames de Cornouailles témoigne de la barrière des langues qui empêche la communication, mais qui n'empêche pas les relations de s'approfondir. Cette oeuvre britannique se présente surtout comme un magnifique hommage aux actrices Judi Dench (Les Chroniques de Riddick, Orgueil et préjugés) et Maggie Smith (Les Divins secrets, Harry Potter et la coupe de feu) qui se montrent simplement resplendissantes, rayonnantes, touchantes et très humaines. Les prestations remarquables de ces deux grandes comédiennes, accompagnées ici de Daniel Brühl (Good Bye, Lenin!, Joyeux Noël), tout aussi brillant et remarquable, forment assurément le principal intérêt de ce film et rompt avec la fadeur occasionnelle du film. Les Dames de Cornouailles se révèle ainsi comme un très beau mélo qui évite le sentimentalisme, mais qui souffre de quelques effets grandiloquents, d'un manque d'explication quant à certains éléments, ce qui laisse le spectateur sur sa faim et d'une mise en scène relativement insipide. Toutefois, le film n'en reste pas moins très touchant, agréable, pourvu d'un immense charme, notamment grâce aux interprètes qui sont éblouissants, et doté de très beaux décors naturels.

Note film : 3/5

Site officiel du film
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#Posté le lundi 06 février 2006 12:22

Modifié le lundi 06 février 2006 13:19

Tendre amitié en Depardieu et Rouve...

Je préfère qu'on reste amis...
de Eric Toledano et Olivier Nakache

Genre : Comédie
Durée : 1h40
Sortie cinéma française : 23 février 2005
Nationalité : Film français
Tous publics

Claude Mendelbaum est un informaticien trentenaire, célibataire, timide, hypocondriaque et transparent. Depuis Vicky, sa dernière histoire d'amour, il a du mal à remonter la pente. Son travail dans une grande tour de la Défense, peu propice aux rencontres amoureuses, lui prend tout son temps, alors forcément les chances de rencontrer "LA" femme sont infiniment réduites.
Le hasard place Serge sur la route de Claude. Divorcé, père de deux fillettes, Serge est un homme élégant, au sourire immaculé, c'est l'archétype du parfait célibataire qui s'assume sur le fil de la cinquantaine clinquante. Même si les deux hommes sont diamétralement opposés tant dans leur caractère que dans leur démarche, un objectif commun va rapidement les réunir : la quête de l'âme soeur...


La célébrité du cinéma hollywoodien repose, avant tout, sur des films spectaculaires, visuellement impressionnants et époustouflants, et usant constamment des dernières technologies en ce qui concerne l'animation numérique qui aboutit à des effets spéciaux toujours plus sidérants dans presque toutes les productions américaines.
Toutefois, si le cinéma américain connaît une telle réputation au niveau mondial, la notoriété du cinéma français, qui existe également au niveau international, repose quant à elle, sur ses comédies qu'elles soient euphoriques ou sentimentales.

Je préfère qu'on reste amis..., premier long métrage du tandem Eric Toledano/Olivier Nakache, se présente comme une belle illustration de ce cinéma français qui pourrait s'apprécier, dans le monde par quelques spécialistes, comme les bouteilles d'un bon vin français réputé. En effet, grâce à la simplicité du scénario qui laisse place à l'émotion, ce sympathique petit film, dans la lignée des comédies sentimentales sur le mal de vivre qui ronge les individus atteints de solitude, se révèle comme une oeuvre pleine de tendresse et de mélancolie. Sans paraître, de prime abord, très originale avec la présentation de deux personnages qui sont à la recherche de l'amour et en quête de trouver le bonheur, ce petit film parvient pourtant à se démarquer des comédies du genre en effaçant, peu à peu, cette recherche de l'âme soeur au profit d'une véritable histoire d'amitié qui se créer et lie deux hommes, radicalement opposés. Cette amitié se montre d'ailleurs très touchante puisque le spectateur assiste, avec émotion, à la profondeur que prend celle-ci, de même qu'à son intensification qui est décrite avec beaucoup de justesse. D'autre par, Je préfère qu'on reste amis... se dévoile comme un témoignage touchant et émouvant des incertitudes qui touchent chaque être humain, comme notamment la peur de vivre seul et de faire face à l'ignorance la plus totale des autres. Si les cinéastes ne cherchent aucunement à proposer un film au scénario bien complexe, ces derniers n'hésitent pas à dénoncer les problèmes de communications engendrer par cette société très individualiste. Les agences de rencontres décrites dans ce film, amplement tournées en dérision, insistent bien sur le fait que ce problème de communication général est tel que les gens s'isolent, désespèrent et sont prêt à se tourner vers n'importe quelles situations pour retrouver une petite lueur d'espoir dans leur vie. A la fois simple, mais intelligent et parfois drôle, mais surtout touchant, cette comédie décrit avec douceur des personnages légèrement caricaturaux, l'un représentant la timidité exacerbée et l'autre le bourrue au coeur tendre, tous deux campés à la perfection par un duo d'acteur tendre et touchant que forment Gérard Depardieu (Tais-toi !, 36 quai des orfèvres), qui n'a jamais été aussi sobre dans ses précédentes prestations et Jean-Paul Rouve (Tanguy, Un petit jeu sans conséquence) que l'on découvre dans un rôle qui lui va à merveille. De plus, loin des fins prévisibles habituelles, cette petite comédie apparaît finalement comme un très beau moment de cinéma, à la fois, subtil et très humain. Il est véritablement dommage que les réalisateurs s'embourbent avec des lourdeurs dans la mise en scène.

Note film : 4/5
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#Posté le dimanche 05 février 2006 17:13

Modifié le lundi 06 février 2006 18:39

Homosexualité, racisme, et sexisme dans les années 50...

Loin du paradis
de Todd Haynes

Genre : Drame
Durée : 1h47
Sortie cinéma française : 12 mars 2003
Nationalité : Film américain, français
Tous publics

Dans l'Amérique provinciale des années cinquante, Cathy Whitaker est une femme au foyer exemplaire, une mère attentive, une épouse dévouée. Son sourire éclatant figure souvent dans les colonnes du journal local.
Cathy sourit toujours. Même quand son mariage s'effondre, même quand ses amies l'abandonnent. Quand l'amitié qui la lie à son jardinier provoquera un scandale, elle sera forcée, derrière son sourire, d'affronter la réalité.


Actrice malheureusement très sous estimée par le spectateur, l'américaine Julianne Moore demeure pourtant une comédienne au talent indéniable et au charisme impressionnant que l'on voit, de plus, dans des films de grande qualité, mais qui ne s'adressent pas toujours à un large public, ce qui explique d'ailleurs le fait que sa notoriété n'égale pas celle d'autres actrices bien moins talentueuses qui se comptent, bien évidemment, par dizaines.
En 2002, Julianne Moore apparaissait d'ailleurs dans le drame Loin du paradis, qui à défaut de connaître un grand succès, fut nominé pour quatre oscars en 2003, et marquait sa deuxième coopération avec le cinéaste Todd Haynes, dont on retient notamment l'étonnant Velvet Goldmine.

Loin du paradis représente le genre de petits films auxquels Julianne Moore (Le Monde perdu, Hannibal) a participé en faisant preuve d'une prestation inégalable, extrêmement juste et des plus convaincantes, mais qui se sont fait très discrets en raison de leur portée, sans doute moins ambitieuse que celle d'un Hannibal ou d'un Evolution, qui mettait également l'actrice en avant. Mais si l'actrice est éblouissante dans la peau d'une ménagère des années 1950, c'est surtout le résultat de sa passion et de son ambition qui découlent d'une histoire très inspirée, forte et très intense. En effet, le scénario, issu du travail de Todd Haynes, se montre particulièrement brillant et mêle intelligence et pertinence, ainsi que histoire et émotion pour un résultat passionnant, poignant et bouleversant. A partir d'un scénario que l'on pourrait assimiler à celui d'un mélo, avec ses grandes histoires d'amour impossibles qui plonge chacun des protagonistes dans la tristesse et le désarroi, Todd Haynes parvient, avec brio, à toucher le spectateur et à l'émouvoir tout en l'épargnant d'effets faciles et larmoyants. Cependant, son oeuvre atteint une réelle profondeur parce que le cinéaste fait de son oeuvre un magnifique témoignage de l'histoire de la moitié du vingtième siècle pour dévoiler au spectateur les mentalités très figées de cette époque. Todd Haynes se sert ainsi de cette romance impossible pour dénoncer la violence psychologique et parfois physique qui régnait à l'époque et Loin du paradis apparaît finalement comme un oeuvre pertinente et le témoignage du racisme très important des années 50, de même que du sexisme tout aussi insupportable qui cloîtrait les femmes chez elles. Cependant, l'ambition du cinéaste est encore plus ample puisqu'il aborde l'homosexualité de cette époque et la difficulté, ou plutôt l'impossibilité de s'y accommoder à ce moment. Ce drame bouleversant se révèle ainsi comme un film intimiste qui propose de suivre des personnages et le plus profond de leurs sentiments, ce qui ne manque pas de nous toucher énormément et de nous déboussoler quant à la complexité de ceux-ci. D'autre part, Loin du paradis se déroule de manière très habile et l'on voit l'évolution des personnages et de leurs sentiments qui se reflète au travers de la photographie qui passe d'une ambiance très kitch et très superficielle au début, à des tons beaucoup plus sombres et monotones vers la fin. Ceci traduit, bien évidemment, l'évolution des mentalités des personnages et dévoile que si au début tout semble joyeux, tout est surtout très superficiel, alors qu'à la fin, le film se montre bien plus profond et, par conséquent et à l'image des protagonistes, tout est bien moins rose, mais au contraire, bien plus morose. De plus, le cinéaste maîtrise son film à la perfection et la réalisation, marquée par de très beaux mouvements de caméra, est à la fois classique et atypique grâce par certains angles de vue. Finalement, entre tout ce qui a été cité et, en outre, aidé par l'interprétation époustouflante de Dennis Quaid (Le jour d'après, En bonne compagnie), d'une musique douce et tendre et d'une retranscription historique impeccable, les qualités de Loin du paradis sont évidentes, tandis que les lacunes sont bien moins nombreuses, et on retient surtout un démarrage un peu lent.

Note film : 4/5

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#Posté le dimanche 05 février 2006 06:25

Modifié le dimanche 05 février 2006 13:53

L'un des chef d'oeuvre de 2005...

Mysterious skin
de Gregg Araki

Genre : Drame
Durée : 1h39
Sortie cinéma française : 30 mars 2005
Nationalité : Film américain
Interdit aux moins de 16 ans

A huit ans, Brian Lackey se réveille dans la cave de sa maison, le nez en sang, sans aucune idée de ce qui a pu lui arriver. Sa vie change complètement après cet incident : peur du noir, cauchemars, évanouissements...
Dix ans plus tard, il est certain d'avoir été enlevé par des extraterrestres et pense que seul Neil Mc Cormick pourrait avoir la clé de l'énigme. Ce dernier est un outsider à la beauté du diable, une petite frappe dont tout le monde tombe amoureux mais qui ne s'attache à personne.
Il regrette encore la relation qu'il avait établie avec son coach de baseball quand il avait huit ans. Brian tente de retrouver Neil pour dénouer le mystère qui les empêche de vivre.


Connu par une infime partie de spectateurs et plus largement par la presse spécialisée et les cinéphiles avertis, le cinéaste américain d'origine asiatique Gregg Araki s'est composé une filmographie dont les oeuvres s'intéressent presque toute à l'homosexualité. Mais le cinéaste accompagne systématiquement ce thème, qui connaît une émergence aujourd'hui dans le monde du cinéma, mais que Araki a abordé bien avant tout le monde et très tôt, d'une profonde réflexion qui doit d'ailleurs induire le spectateur à l'ouverture d'esprit et à comprendre ou alarmer.
Après des oeuvres qui ne connaissent que véritablement de succès auprès de la critique et de différents festivals dédiés au cinéma, ainsi que après quelques films très controversés pour ses côtés choquants, le cinéaste revient, en 2005, avec Mysterious skin, un film qui marque apparemment une rupture avec ses oeuvres précédentes tout en traitant, bien évidemment, encore de l'homosexualité.

Le nouveau film de Gregg Araki - Nom qui se dissimule sous les casquettes de réalisateur, producteur et scénariste - révèle l'énorme talent de ce metteur en scène atypique, que le spectateur peut découvrir, avec passion, tout au long de ce petit bijou cinématographique. Et parler de bijou n'est encore, de loin, pas suffisant pour qualifier cette oeuvre magistrale qui repose, tout d'abord, sur un scénario intelligent, fort et particulièrement bien maîtrisé du début à la fin. En effet, à partir d'une histoire très troublante et surtout très poignante, Araki sait comment susciter l'attention du spectateur pour aborder des thèmes difficiles, graves et insoutenables, notamment en faisant appel à l'émotion la plus intense qui est enfuit en chacun de nous et qui ne peut rester endormie plus longtemps à la vision d'une oeuvre aussi bouleversante. Avec une délicatesse impressionnante et une justesse des plus déconcertante, le cinéaste traite ainsi de l'homosexualité et de son affirmation, de même que de son rejet au cours de l'histoire, et argumente son récit en prenant à témoin des réactions qui différent. Cependant, c'est par la dénonciation de la pédophilie qui s'éloigne de la facilité de narration à laquelle on nous a habitué pour ce genre de drames, et qui dépeint une pédophilie troublante car les personnages décrits ne suivent pas le schéma manichéen de la victime et du criminel, que ce film prend toute son ampleur. De ce fait, Mysterious skin apparaît également comme un témoignage de l'enfance bafouée et mutilée, et en découle ainsi une thèse sur les conséquences catastrophiques d'un avenir incertain ou simplement qui rime avec impossibilité de trouver le bien-être et la satisfaction personnelle. Paradoxalement à la monstruosité et à l'atrocité du thème abordé, dont on reste bouleversé et mal à l'aise face à celui-ci, Gregg Araki réalise avec beaucoup de lyrisme et de poésie son film, en optant pour une narration sublime et passionnante et sur une mise en scène simple, sobre et sombre. C'est grâce à ce procédé que le film semble emprunt d'un réalisme exceptionnel, qu'il règne une ambiance de malaise et que l'on est encore plus bouleversé, retourné et révolté lorsque le cinéaste aborde le thème de la prostitution. Exempt de toute morale, le cinéaste montre que si la prostitution est bien dangereuse, il ne souhaite pas en faire un débat ici, car elle n'est pas, dans ce cas, la source d'un mal-être, mais elle permet au contraire, au personnage d'isoler les souvenirs de son enfance meurtrie, bien loin, afin de ne pas y penser, tandis qu'un autre refoule ses souvenirs et s'invente les théories les plus farfelues pour ne avoir à s'expliquer les évènements atroces survenus lors de son enfance. Mysterious skin se dévoile donc comme un film très psychologique où tout repose sur les personnalités de chacun et notamment des deux protagonistes principaux qui n'arrivent pas à trouver le bonheur et qui sont constitués des blocages similaires. Pour faire de ce film, une oeuvre sublime en tous points, on peut encore citer chacun des acteurs qui excellent et qui font preuve d'un talent époustouflant. Joseph Gordon-Levitt (Halloween, 20 ans après, 10 Bonnes Raisons de te larguer) et Jeffrey Licon sont simplement exceptionnels et très convaincants dans leurs rôles de jeunes adultes meurtris. Il n'y a aucune fausse note dans le reste du casting qui sont tous brillants. Finalement, Mysterious skin se dévoile comme une oeuvre splendide, émouvante, et marquante qui bouleverse le spectateur avec son histoire déroutante, mais plausible, avec son rythme lent et avec sa musique magnifique. Ce film se présente comme un petit chef d'oeuvre dont on ne ressort, toutefois, pas indemne.

Note film : 5/5
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#Posté le jeudi 02 février 2006 05:11

Modifié le samedi 04 février 2006 10:22

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