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Cine-World, bienvenue dans le monde du septième art et de l'audio-visuel! Un blog consacré au cinéma!

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Description :

Bienvenue sur Cine-world!! Passionné de ciné et de DVD, je donne mon avis sur les films en salles et en DVD

Barème entre 0 et 5.
0 : A éviter!!!!!! Navet à l'horizon.
1 : Très moyen voire mauvais, passez votre chemin.
2 : Pour les amateurs du genre, sinon se loupe sans regret.
3 : Film à voir mais qui n'est pas exceptionnel.
4 : Un bon film qui vaut largement le coup d'oeil.
5 : Un très bon film à voir absolument.

Mon top 20 2006 :
1) C.R.A.Z.Y.
2) Lord of War
3) Le secret de Brokeback Mountain
4) Le Nouveau monde
5) 1...2...3 dansez
6) Munich
7) Syriana
8) Fauteuils d'orchestre
9) Jarhead - La fin de l'innocence
10) Les brigades du tigre
11) Inside man
12) V pour Vendetta
13) L'âge de glace 2
14) Essaye-moi
15) The secret life of words
16) Walk the line
17) Truman Capote
18) L'affaire Josey Aimes
19) Toi et moi
20) Renaissance






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Petites confidences (à ma psy)

Petites confidences (à ma psy)
de Ben Younger

Genre : Comédie, Romance
Durée : 1h45
Sortie cinéma française : 15 février 2006
Nationalité : Film américain
Tous publics

Une psy de 60 ans apprend qu'une de ses patientes de 40 ans sort avec un jeune homme de 20 ans. Jusque-là, rien à redire, jusqu'au jour où... la psy en question réalise que le jeune homme est... son propre fils !
Arrivera-t-elle à rester objective et professionnelle en apprenant des détails sur la vie privée de son fils ?


Les Liaisons dangereuses, Batman & Robin, Bienvenue à Gattaca, Paycheck, Be cool, Pulp fiction ou Kill Bill sont les principales oeuvres qui composent la filmographie de l'actrice américaine Uma Thurman. A savoir, autant de comédies déjantées et de films fantastiques que de films dominés par une bonne dose d'action où cette dernière interprétait d'ailleurs des héroïnes avides de sensations fortes.
Il est, de ce fait, très surprenant de retrouver, en 2005, Uma Thurman au générique de Petites confidences (à ma psy), une comédie romantique, où elle incarne Madame Tout le monde.

Bien que Petites confidences (à ma psy) débute par une introduction très classique et semblable à d'innombrables romances du genre, le film se distingue, néanmoins, rapidement de celles-ci. De par son scénario qui, sans être original, reste très sympathique et propose quelques moments irrésistibles, le second film de Ben Younger (Les Inities) se présente comme une comédie légère et divertissante qui parvient à amuser le spectateur, sans jamais l'ennuyer. De plus, grâce à des situations particulièrement drôle et des scènes délirantes, cette comédie se laisse agréablement regarder et provoque quelques éclats de rires en raison de dialogues savoureux. Cependant, le duo d'actrices détonnant formé par la rayonnante Uma Thurman et la charismatique Meryl Streep (Out of africa, The hours) semble, bien évidemment, le principal élément qui réussit à apporter toute la force au film. En effet, les deux actrices, plus en forme que jamais, se montrent simplement hilarantes que se soit lors des séances de psy où la belle Uma Thurman déclare ses confidences cocasses et gênantes à Meryl Streep, simplement jubilatoire en faisant ses mimiques à mourir de rire, ou en dehors du cabinet où ces deux dernières se lancent dans une sévère concurrence de celle qui parviendra à nous déstabiliser le plus avec leurs réactions qui suscitent d'immenses euphories. Outre ces moments euphoriques et jubilatoires engendrés par les deux actrices, le travail de Ben Younger se révèle véritablement brillant puisque Petites confidences (à ma psy) s'apparente aux comédies new-yorkaises de Woody Allen autant pour le ton doux-amer qui règne, que pour la mise en scène et le choix des lieux. Par ailleurs, cette comédie légère et sans prétention n'en demeure pas moins un film inspiré et intelligent puisqu'il aborde l'esprit statique et fermé qui persiste dans la société et la difficulté d'établir une relation malgré des différences évidentes telles que l'âge ou la religion. Dotée de beaucoup de charme, d'audace et de tendresse, Petites confidences (à ma psy) apparaît comme une comédie sentimentale délirante, irrésistible et acidulée grâce à un humour décapant, qui a de plus le mérite d'éviter les fins éculées et convenues.

Note film : 4/5
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#Posté le mercredi 15 février 2006 13:17

Modifié le mercredi 15 février 2006 14:41

Colin Farrell joue les conquistadors!

Le Nouveau monde
de Terrence Malick

Genre : Aventure, Historique
Durée : 2h16
Sortie cinéma française : 15 février 2006
Nationalité : Film américain
Tous publics

En avril 1607, trois bateaux anglais accostent sur la côte orientale du continent nord-américain. Au nom de la Virginia Company, ils viennent établir "Jamestown", un avant-poste économique, religieux et culturel sur ce qu'ils considèrent comme le Nouveau Monde.
Même s'ils ne s'en rendent pas compte, le capitaine Newport et ses colons britanniques débarquent au coeur d'un empire indien très sophistiqué dirigé par le puissant chef Powhatan. John Smith, un officier de l'armée, est alors aux fers pour insubordination. Déstabilisés, les Anglais préfèrent combattre plutôt que de s'adapter.
En cherchant de l'aide auprès des Indiens, John Smith découvre une jeune femme fascinante. Volontaire et impétueuse, elle se nommée Pocahontas, ce qui signifie "l'espiègle". Très vite, un lien se crée entre elle et Smith. Un lien si puissant qu'il transcende l'amitié ou même l'amour...


Le cinéaste américain Terrence Malick n'a réalisé que quatre film sur une période de plus de trente ans, et pourtant, il demeure l'un des metteurs en scène les plus reconnus pour son talent à Hollywood grâce à ses oeuvres remarquables telles que La moisson du ciel et La ligne rouge, et les plus inaccessibles parce qu'il fuit tous les médias.
Après son dernier chef d'oeuvre, sorti sur les écrans français en 1999, qui abordait le thème de la guerre du pacifique, Terrence Malick a ensuite choisi de traiter dans son film Le Nouveau monde, les prémices de la conquête de l'Amérique vécue au travers d'une légende rendue populaire en 1995 par les studios Disney avec le film d'animation Pocahontas, une légende indienne.

Bien que Le Nouveau monde s'apparente à l'adaptation cinématographique du dessin animé issu des studios Disney, et que les similitudes avec ce dernier semblent d'ailleurs la première motivation pour certains d'aller voir ce film, il est important de noter que excepté les très grandes lignes de l'histoire racontée dans le dessin animé Pocahontas, qui a été amplement romancé, le film de Terrence Malick n'a strictement rien à voir au conte qui a fait rêver les enfants en 1995. En effet, avec un soucis d'exactitude historique et de reconstitution fidèle à la réalité, le cinéaste compose, avant tout, une épopée habilement menée qui devrait séduire les historiens et les cinéphiles exigeants, plutôt que le spectateur amateur de divertissements. Dès lors, Le Nouveau monde se dévoile comme une fresque historique grandiose et passionnante qui relate, avec une certaine authenticité, l'époque des conquistadors et le début de l'ère coloniale qui annoncent l'empiètement des empires européens sur le territoire américain et le début d'un long conflit qui aboutira, plus tard, à la naissance des Etats-Unis. Le réalisateur se sert ainsi de son film pour raconter une période de l'histoire, rarement vue au cinéma, outre les nombreuses aventures de Christophe Colomb et ne manque pas d'octroyer à son film une certaine justesse incroyable. Néanmoins, Terrence Malick ne souhaite pas insister sur la barbarie de l'époque et atténue considérablement la violence qui régnait. Au contraire, si cela peut décrédibiliser cette véracité historique, le cinéaste voulait faire de son film, une oeuvre sublime, merveilleuse et poétique que trop de violence et de sanguinolent, déjà trop présents dans de nombreux films, auraient abouti à rompre la spécificité du film, de même que toute sa grandeur. Derrière ces évènements historiques intéressants et symbolisant une période de l'histoire annonçant une nouvelle ère, se cache une humanité déconcertante et un récit d'une grande beauté qui se traduit par une histoire d'amour impossible entre un anglais et une femme "sauvage" issu de ce nouveau monde. A partir de cette histoire d'amour qui engendrera une suite d'évènements, qui marqueront eux-mêmes, définitivement l'Histoire, le scénario décrit avec une grande subtilité et beaucoup de finesse cet amour grandissant au travers de regards, d'un langage corporel, et presque jamais sans y inclure la parole. Cette relation, qui gagne de l'intensité au fur et à mesure du film, constitue les plus beaux passages du film tant les personnages sont humains et attachants et sont interprétés, à la perfection, par Colin Farrell (Phone game, Alexandre) et Q'orianka Kilcher qui nous sidèrent avec leurs prestations aussi épatantes que envoûtantes. De plus, Terrence Malick se sert de son oeuvre pour exprimer une confrontation radicale des cultures, où les deux peuples qui s'opposent sont aussi méfiants que curieux quant aux origines de l'autre. Décidemment proche de la perfection, Le Nouveau monde se révèle tout simplement fascinant tant la mise en scène que l'on reconnaît parfois pour son classicisme, mais qui l'on découvre souvent inventive, se montre brillante, irréprochable sublime et nous offre des plans de toute splendeur en mettant notamment en valeur la beauté des paysages naturels. Le réalisateur semble d'ailleurs dompter la nature et le spectateur est ébloui devant des angles de vue magnifiques et devant le spectacle visuel saisissant proposé par le réalisateur, qui semble, l'espace de ce film, n'avoir formé qu'un seul être avec la Terre et ainsi réussir à nous offrir par le biais de son oeuvre, le prolongement de la nature filmé avec pudeur et immensité. Cette magnifique et apaisante nature qui apporte une pureté et une émotion à nos yeux comme à notre âme, s'accompagne, de plus, d'une photographie véritablement belle, mais également très sombre, autrement dit à l'image du film. Le Nouveau monde apparaît finalement comme un chef d'oeuvre dont on retient une histoire passionnante, des acteurs épatants, une mise en scène emprunte de beaucoup de lyrisme et permet au compositeur James Horner (Titanic, La Légende de Zorro ) de signer sa plus belle bande originale, dans la lignée des grands compositeurs de musique classique, à la fois impressionnante et somptueuse. Le Nouveau monde est un film grandiose, spectaculaire et bouleversant qui risque, toutefois, de rebuter le spectateur pour sa lenteur et son rythme à mille lieues des films ordinaires. Pourtant, cela ne fait qu'accentuer toute la grâce et toute la splendeur de l'œuvre.

Note film : 5/5

Site officiel fu film
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#Posté le mercredi 15 février 2006 11:26

Modifié le vendredi 17 février 2006 09:08

Bonne Saint Valentin!

Je souhaite à tous les couples une très Bonne Saint Valentin et beaucoup de bonheur!

Une Pensée également à tous ceux qui passeront cette fête, seuls! Espoir, espoir ;)
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#Posté le mardi 14 février 2006 10:25

Modifié le mardi 14 février 2006 10:49

Michael Youn dans un état de folie horripilante... Encore!

Incontrôlable
de Raffy Shart

Genre : Comédie
Durée : 1h30
Sortie cinéma française : 8 février 2006
Nationalité : Film français
Tous publics

Imaginez. Un beau matin, votre corps décide de ne plus vous obéir. Pire, il n'en fait qu'à sa tête, prend un malin plaisir à vous mettre dans les situations les plus humiliantes, et passe son temps à vous vanner avec la voix de l'âne de Shrek ! Cet étrange phénomène, c'est ce qui arrive au pauvre Georges, devenu incontrôlable bien malgré lui...

Décidé à imposer tous les comiques du moment au cinéma, le scénariste Raffy Shart qui avait déjà signé, en 2002, le script de l'adaptation cinématographique très moyenne de la pièce de théâtre Ma femme... s'appelle Maurice avec le duo de comiques Régis Laspalès/Philippe Chevallier, revient, en 2005, avec un nouveau film dont le scénario qui sort tout droit de sa minime imagination, semble avoir été écrit tout spécialement pour... Michaël Youn.
Pour sa première réalisation intitulée Incontrôlable, le scénariste Raffy Shart a ainsi choisi de plonger le spectateur dans l'univers complètement fou propre à Michaël Youn.

L'ancien comique et présentateur très provocateur d'émissions télévisées, déjà vu dans des films complètement débiles du genre de La beuze ou des 11 commandements, se retrouve, une fois de plus, dans un film à l'humour complètement déglingué et hystérique. Encore une fois, Michaël Youn est ainsi amené à faire d'innombrables mimiques insupportables et à investir toute son énergie pour cacher la superficialité du scénario et son vide plus qui dénote d'un manque grand d'imagination de la part du scénariste. En effet, que se soit pour ses clichés en tout genre, pour son aspect poncif agaçant ou pour son histoire aussi peu recherchée qu'elle n'est originale, Incontrôlable se dévoile comme une comédie simplette, sans profondeur et dénuée de tout intérêt. On ne peut, durant tout le film, que recenser une accumulation de gags qui s'enchaînent à un rythme effréné, ceci ne laissant pas le spectateur l'occasion de se rendre compte de l'histoire qui se dévoile aussi mince que complètement éculée. S'il est vrai que, à quelques reprises, le spectateur est prit d'un fou rire devant des situations déjantées et abracadabrantes, le niveau de l'humour ne vole vraiment pas haut et frôle le ridicule à tel point que l'impression de lourdeur ne tarde pas à apparaître dès le premier quart d'heure du film. D'ailleurs, entre les situations débiles et peu plausibles, les gags vulgaires et lourdingues et une caricature horripilante du milieu du cinéma, Incontrôlable apparaît tout simplement comme un film pathétique et indigeste au point de donner la nausée au spectateur. Cette impression nauséabonde est, de plus, complétée par des maux de têtes en raison d'une esthétique trop surchargée et trop colorée, d'un rythme hystérique et d'acteurs tous plus mauvais et agaçants les uns que les autres. Hélène De Fougerolles ne trouve décidemment plus de film permettant de mettre en valeur son talent depuis Le péril jeune et se borne à jouer dans des comédies ratées telles que Le Raid. Anciennement considéré comme un grand français, il semblerait que Thierry Lhermitte ne se préoccupe plus des films dans lesquels il apparaît depuis les années 2000, pourvu que son porte feuille se remplisse au détriment de se constituer une filmographie composée de navets comme en témoignent les récents et catastrophiques Mauvais esprit, Ripoux 3, L'Américain ou maintenant Incontrôlable. Inutile de parler de la prestation de Michaël Youn qui n'est pas un acteur, ne l'a jamais été et ne le sera jamais. Toutefois, même s'il en fait des tonnes, ça reste moins choquant venant de sa part que venant de la part des interprétations surjouées des autres acteurs pour lesquels on avait plus d'estime... auparavant. Incontrôlable se dévoile donc comme un film simplement navrant, sans histoire, sans profondeur, et qui cumule les gags trop débiles pour susciter l'euphorie. Le seul atout de ce film repose sur les petites apparitions clin d'oeils de quelques célébrités du show business comme Patrick Timsit ou Régis Laspalès notamment. Néanmoins, Incontrôlable représente assurément ce que le cinéma français fait de pire, d'autant plus que le réalisateur donne des airs prétentieux de comédie américaine à son oeuvre et la dote d'un sentimentalisme aussi ridicule qu'affligeant.

Note film : 1/5

Site officiel du film
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#Posté le mardi 14 février 2006 08:45

Modifié le mardi 14 février 2006 14:48

Quatre acteurs qui nous mènent en bateau...

Lemming
de Dominik Moll

Genre : Thriller, Drame
Durée : 2h09
Sortie cinéma française : 11 mai 2005
Nationalité : Film français
Tous publics

Bénédicte et Alain Getty, jeune et brillant ingénieur en domotique, récemment installés dans une nouvelle ville, reçoivent à dîner le patron d'Alain, Richard Pollock, et son épouse Alice. Cette rencontre ne sera pas sans conséquences sur l'harmonie du jeune couple.
La découverte du cadavre d'un mystérieux rongeur dans l'évacuation bouchée de leur évier n'arrange pas les choses et annonce l'irruption de l'irrationnel dans ce qui était jusqu'alors une vie bien rangée.


L'année 2000 marque pour le réalisateur français Dominik Moll, son retour derrière la caméra après six ans d'absence, mais surtout un second film qui permet au cinéaste de sortir de l'anonymat grâce à son thriller dérangeant Harry, un ami qui vous veut du bien. En effet, en plus de se voir récompensé par quatre Césars, ce film connaît un succès autant auprès de la presse que des spectateur et dépasse même les frontières francophones.
Il aura fallu, à nouveau, cinq ans à Dominik Moll pour mettre en chantier et réaliser un troisième film qui sortit en 2005 sous le nom de Lemming.

Tout comme son prédécesseur, Lemming se caractérise par son aspect atypique et s'éloigne, en de nombreux points, d'innombrables films français sortis jusque là. Il semble d'ailleurs difficile de déterminer à quelle catégorie de films appartient cette oeuvre si particulière. Toutefois, le ton du troisième film de Dominik Moll se rapproche amplement de celui de Harry, un ami qui vous veut du bien et le spectateur est, d'entrée de jeu, plongé dans une ambiance assommante, étrange et bizarroïde. De ce fait, le film installe dès le début une sensation de mal-être et d'angoisse, ce qui suscite ainsi une impression de malaise chez le spectateur. Le ton du film étant définit avant même de découvrir le scénario, les décors et les personnages, on ne peut que se demander ce qui nous attend sachant que dès l'introduction, le cinéaste parvient à déstabiliser le spectateur, de même qu'il réussit à le désorienter en le plongeant dans une ambiance lugubre et morose. A la suite d'une brève présentation des personnages, dont chacun d'entres eux apparaît d'ores et déjà décrit avec une certaine complexité, le spectateur est littéralement ancré à l'histoire, parce que dès les premières scènes, l'intrigue se met en place, les questions se cumulent et la curiosité du spectateur s'émoustille notamment devant le comportement du personnage incarné par Charlotte Rampling (Spy game, jeu d'espions, Swimming pool). Le déroulement de l'histoire est ensuite mené avec une immense habileté, poursuit les interrogations, multiplie les pistes et surtout ne dévoile, jamais aucun élément du dénouement, mais se contente d'attiser la curiosité du spectateur qui ne cesse de s'égarer en essayant de comprendre ce qu'il se passe. En effet, il n'est pas évident de comprendre toute l'histoire de prime abord, mais avec des éléments libérés au compte goutte, le spectateur parvient à mener son enquête et à constituer son chemin pour tenter d'élucider le mystère. Cependant, bien que le spectateur ne sache pas vraiment où le film va le mener et ce que le cinéaste a derrière la tête, il est pourtant difficile de décrocher de l'histoire tant elle se révèle brillante et intelligente et nous abasourdit par son déroulement qui semble calculé avec une minutie impressionnante. Malheureusement, en raison d'un manque de rythme évident et de passages qui traînent bien trop en longueur, l'ennui se laisse parfois ressentir et l'on souhaiterait que le film soit un peu moins lent dans son déroulement. Néanmoins, ces passages à vide sont rattrapés par une angoisse constante et par un suspense pesant qui est la conséquence de ce scénario très bien mené, mais également d'une mise en scène particulièrement oppressante et d'une photographie sombre et dérangeante. La musique dans l'esprit ds films de Hitchcock, aussi bien que l'absence totale de bruit contribuent, bien évidemment, à amplifier ce malaise qui règne. Entre comédie noire et drame intimiste, où l'humour qui apparaît, au début, s'interrompt aussi tôt pour laisser la place à la haine d'un couple rongé par la lassitude, et avec une lueur de fantastique, Lemming apparaît comme un film brillant et mystérieux. On peut toutefois regretter que l'aspect intriguant du film ne soit pas toujours résolu et que le film ne trouve que des réponses approximatives. Ceci permet donc au spectateur de laisser libre cours à son imagination, toutefois, certains pourraient se sentir frustrés. Avec sa perversité, son suspense et son aspect surréaliste, il semble ainsi difficile de cerner le film de Dominik Moll, mais l'oeuvre demeure pourtant passionnante et intrigante et témoigne, de plus, du talent de Laurent Lucas (Harry, un ami qui vous veut du bien, Qui a tué Bambi ?), de Charlotte Gainsbourg (Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants, L'Un reste, l'autre part), de André Dussollier (36 quai des orfèvres, Mon petit doigt m'a dit) et de Charlotte Rampling, tous les quatre offrant des prestations exceptionnelles.

Note film : 3/5
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#Posté le lundi 13 février 2006 16:40

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