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Cine-World, bienvenue dans le monde du septième art et de l'audio-visuel! Un blog consacré au cinéma!

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cine-world

Description :

Bienvenue sur Cine-world!! Passionné de ciné et de DVD, je donne mon avis sur les films en salles et en DVD

Barème entre 0 et 5.
0 : A éviter!!!!!! Navet à l'horizon.
1 : Très moyen voire mauvais, passez votre chemin.
2 : Pour les amateurs du genre, sinon se loupe sans regret.
3 : Film à voir mais qui n'est pas exceptionnel.
4 : Un bon film qui vaut largement le coup d'oeil.
5 : Un très bon film à voir absolument.

Mon top 20 2006 :
1) C.R.A.Z.Y.
2) Lord of War
3) Le secret de Brokeback Mountain
4) Le Nouveau monde
5) 1...2...3 dansez
6) Munich
7) Syriana
8) Fauteuils d'orchestre
9) Jarhead - La fin de l'innocence
10) Les brigades du tigre
11) Inside man
12) V pour Vendetta
13) L'âge de glace 2
14) Essaye-moi
15) The secret life of words
16) Walk the line
17) Truman Capote
18) L'affaire Josey Aimes
19) Toi et moi
20) Renaissance






Surfez bien! ;)

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Hogh Grant et Sandra Bullock dans une romance ordinaire...

L'Amour sans préavis
de Marc Lawrence

Genre : Comédie, Romance
Durée : 1h41
Sortie cinéma française : 19 février 2003
Nationalité : Film américain
Tous publics

Le millionnaire Georges Wade ne prend aucune décision sans consulter Lucy Kelson, sa conseillère multi-fonction en chef à la Wade Corporation. Brillante avocate et fin stratège, elle a aussi un ulcère et ne dort pas beaucoup. Ce n'est pas son travail qui en est la cause mais George. Intelligent, charmeur et totalement centré sur lui-même, il la traite plus comme sa nourrice que comme une avocate sortant de Harvard. Aujourd'hui, après avoir tout régi pendant cinq ans, de ses vêtements à son divorce, Lucy Kelson a décidé de démissionner.
George accepte l'idée de son départ de la Wade Corporation à la condition qu'elle se trouve une remplaçante. Au bout d'une recherche non sans difficultés, elle engage June Carter, une jeune avocate ambitieuse qui, très vite, ne cache pas ses visées sur son riche nouveau patron...


Récemment récompensé d'un César d'honneur pour rendre hommage à l'ensemble de sa carrière à l'occasion de la 31ème cérémonie des César de 2006, Hugh Grant se présente certes comme un acteur au talent et au charme indéniable, mais on est bien forcé de constater - Et l'acteur lui-même l'a précisé lorsqu'il s'est vu remettre la statuette - que sa filmographie n'est guère très diversifiée et qu'il ne s'est jamais véritablement éloigné des de ses inlassables rôles de bourreaux des coeurs.
Une fois n'est pas coutume, après avoir joué les séducteurs dans les comédies romantiques et bien souvent britanniques telles que Quatre mariages et un enterrement, Coup de foudre à Notting Hill, Le Journal de Bridget Jones ou encore Love actually, l'acteur anglais préféré des dames et demoiselles a confirmé son image de séduisant acteur, en 2003, dans L'Amour sans préavis, une ènième romance.

Cette romance réalisée par le scénariste Marc Lawrence semble n'être qu'une comédie sentimentale de plus parmi tant d'autres. Cette impression, déjà bien installée dès le départ par une histoire qui manque autant d'originalité que de profondeur, s'amplifie d'avantage en raison d'un scénario éculé qui alterne sans finesse entre des passages grandiloquents insupportables et un déroulement si prévisible qu'il est difficile de ne pas deviner la tournure que chacune des scènes vont prendre. Il serait cependant injustifié de dévaloriser cette romance pour son dénouement qui s'imprègne aussi bien des happy end très hollywoodiens que des nombreux bons sentiments puisque ces éléments sont presque présents dans chaque romance et qu'ils s'apparentent pratiquement à un schéma classique à suivre par les cinéastes dans ce genre cinématographiques. Bien sûr, lorsque un réalisateur parvient à signer une romance exempt de ces ingrédients, on ne peut que l'applaudir, mais dans ce cas, ces derniers sont présents,. Néanmoins ils ne représentent pas le principal défaut du film puisque l'on ne lui en tient pas rigueur étant donné que l'on s'y attendait. Il semble toutefois plus légitime de reprocher à L'Amour sans préavis son aspect poncif qui se traduit dans les nombreuses situations caricaturales propres à la comédie romantique où l'on suit deux êtres que tout oppose tomber amoureux l'un de l'autre. Doté de plus de nombreux clichés en tous genres, la romance Marc Lawrence se dévoile encore bien moins aboutie parce qu'elle ne parvient pas à intéresser le spectateur. Ceci est la conséquence d'une succession de passages plats et d'une fadeur qui est entretenue par une narration dénuée de subtilité et d'émotion et par une mise en scène très académique. Toutefois, grâce à des répliques savoureuses qui dénotent d'un cynisme impeccable et d'un humour décalé, l'ensemble du film se dévoile un peu plus distrayant et il est fort sympathique de voir les comédiens Hugh Grant et Sandra Bullock (Speed, Collision) entrer dans une concurrence irrésistible du personnage le plus déluré. On regrette cependant que la prestation de Hugh Grant manque cruellement d'inspiration. Finalement, L'Amour sans préavis se révèle ainsi comme une comédie romantique bien fade et sans envergure qui ne se distingue nullement des comédies du genre, mais se contente de reprendre les ingrédients habituels de la romance, mais cela en les exploitant sans aucune habileté.

Note film : 2/5

Site officiel du film
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#Posté le mardi 07 mars 2006 16:34

Modifié le mercredi 08 mars 2006 12:41

Les récompensés de la cérémonie des Oscars 2006!

Les récompensés de la 78ème cérémonie des Oscars

Le palmarès de l'édition 2006 des Oscars, n'a pas été véritablment très surprenant et les acteurs oscarisées cette année étaient ceux qui se présentaient comme les favoris du jury, à savoir Philip Seymour Hoffman qui a réçu l'Oscar du meilleur acteur pour son personnage interprété dans Truman Capote et Reese Witherspoon a reçu, quant à elle, l'Oscar de la meilleure actrice pour son rôle de chanteuse de country vu dans Walk the line.

Bien que l'on puisse reprocher à ce résultat de n'être guère surprenant, je dois avouer que je suis assez satisfait puisque de nombreux films en tous genres ont été récompensés et parce que mon film coup de coeur de l'année 2005 et le film que je voulais absolument voir acquérir l'Oscar du meilleur film, l'a reçu. Je fais, bien évidemment référence, ici, au film bouleversant Collision. Je tiens également à préciser que je suis très heureux que le cinéaste Ang Lee ait été récompensé de l'Oscar du meilleur réalisateur pour le film magnifique Brokeback Mountain. Félicitons finalement Luc Jacquet pour son documentaire La marche de l'empereur qui a permis au cinéma français d'être récompensé, lui aussi, d'un Oscar.



LES RECOMPENSES


MEILLEUR FILM
Collision de Paul Haggis

MEILLEUR ACTEUR
Philip Seymour Hoffman - Truman Capote

MEILLEURE ACTRICE
Reese Witherspoon - Walk The Line

MEILLEUR ACTEUR SECOND RÔLE
George Clooney - Syriana

MEILLEURE ACTRICE SECOND RÔLE
Rachel Weisz - The Constant Gardener

MEILLEUR FILM D'ANIMATION
Wallace Et Gromit : Le Mystere Du Lapin Garou de Nick Park et Steve Box

MEILLEUR RÉALISATEUR
Ang Lee pour Le Secret De Brokeback Mountain

MEILLEUR SCÉNARIO D'ADAPTATION
Le Secret De Brokeback Mountain - Larry Mcmurtry et Diana Ossana

MEILLEUR SCÉNARIO ORIGINAL
Collision - Bobby Moresco et Paul Haggis

MEILLEUR FILM DOCUMENTAIRE
La Marche De L'Empereur de Luc Jacquet

MEILLEUR FILM ÉTRANGER
Tsotsi de Gavin Hood (Afrique du sud)

MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE
Gustavo Santaolalla pour Le Secret De Brokeback Mountain

MEILLEURE CHANSON ORIGINALE
"It's Hard Out Here for a Pimp" - Hustle And Flow

MEILLEURE DIRECTION ARTISTIQUE
Mémoires D'Une Geisha - John Myhre et Gretchen Rau

MEILLEURE PHOTOGRAPHIE
Mémoires D'Une Geisha - Dion Beebe

MEILLEURS COSTUMES
Mémoires D'Une Geisha - Colleen Atwood

MEILLEUR MONTAGE
Collision - Hughes Winborne

MEILLEUR MAQUILLAGE
Le Monde De Narnia - Chapitre 1 : Le Lion, La Sorcière Blanche Et L'Armoire Magique - Howard Berger et Tami Lane

MEILLEUR MONTAGE SON
King Kong - Mike Hopkins et Ethan Van Der Ryn

MEILLEUR SON
King Kong - Christopher Boyes, Michael Semanick, Michael Hedges et Hammond Peek

MEILLEURS EFFETS VISUELS
King Kong - Joe Letteri, Brian Van't Hul, Christian Rivers et Richard Taylor


OSCAR D'HONNEUR
Robert Altman (81 ans)
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#Posté le lundi 06 mars 2006 12:45

Modifié le mardi 07 mars 2006 05:46

Votre film préféré avec Clovis Cornillac!

Clovis Cornillac (Né le 16 Août 1968)


L'acteur

Enfant de la balle, Clovis Cornillac débute sa carrière sur les planches à 15 ans, auprès de metteurs en scène aussi réputés que Peter Brook ou Alain Françon. Apparaissant pour la première fois au cinéma en jeune délinquant dans Hors-la-loi de Robin Davis, il interprètera très tôt des personnages de malfrats (Les Annees sandwiches de Pierre Boutron, Il y a maldonne de John Berry). En 1998, il tourne La Mere Christain, sous la direction de sa mère, la comédienne Myriam Boyer.

S'il multiplie les rôles sur le petit et le grand écran ainsi qu'au théâtre, Clovis Cornillac devra attendre 1999 et Karnaval de Thomas Vincent - Un film qui révéle également Sylvie Testud - pour accéder à la reconnaissance. Dans cette histoire d'amour sur fond de carnaval dunkerquois, il campe un mari jaloux au sang chaud, une prestation très remarquée qui lui vaut une nomination au César du meilleur espoir masculin. A l'affiche de nombreux premiers films (Carnages de Delphine Gleize, Vert paradis d'Emmanuel Bourdieu) cet acteur tout-terrain impressionne en transsexuel dans le film de genre Maléfique en 2002.

Acteur au regard intense et au physique de boxeur - une activité à laquelle il se destinait étant jeune -, Clovis Cornillac est nommé en 2004 au César du Meilleur second rôle pour sa composition d'attachant voyou dans A la petite semaine. De plus en plus présent dans le paysage cinématographique français, il apparaît dans des films aussi différents que Malabar Princess, tendre chronique qui remporte un beau succès commercial, l'intimiste La Femme de Gilles -sélectionné à Venise-, et la fresque Un long dimanche de fiançailles. Auréolé d'un César du Meilleur second rôle en 2005 pour son irrésistible composition de footballeur fan de Bau-delaire dans Mensonges et trahisons..., il prend part, la même année, au succès du délirant Brice de Nice. Devenue une valeur sûre, Cornillac forme avec Benoît Magimel le tandem de pilotes de chasse des Chevaliers du ciel, adaptation à gros budget de la BD Tanguy et Laverdure.


Filmographie sélective

2006 - Astérix aux Jeux Olympiques de Thomas Langmann
2006 - Poltergay de Eric Lavaine
2006 - Les Brigades Du Tigre de Jérôme Cornuau
2005 - Le Cactus de Michel Munz et de Gérard Bitton
2005 - Doo Wop de David Lanzmann
2005 - Brice De Nice de James Huth
2005 - Au Suivant de Jeanne Biras
2005 - Les Chevaliers Du Ciel de Gérard Pires
2004 - Vert Paradis de Emmanuel Bourdieu
2004 - La Femme De Gilles de Frédéric Fonteyne
2004 - Mensonges Et Trahisons de Laurent Tirard
2004 - Un Long Dimanche De Fiancailles de Jean-pierre Jeunet
2004 - Malabar Princess de Gilles Legrand
2003 - Mariées Mais Pas Trop de Catherine Corsini
2003 - Après La Pluie, Le Beau Temps de Nathalie Schmidt
2003 - Maléfique de Eric Valette
2003 - A La Petite Semaine de Sam Karmann
2003 - Je T'Aime, Je T'Adore de Bruno Bontzolakis
2003 - Une Affaire Qui Roule de Eric Veniard
2002 - Carnages de Delphine Gleize
2002 - Une Affaire Privee de Guillaume Nicloux
2001 - Gregoire Moulin Contre L'Humanite de Artus De Penguern
1999 - Karnaval de Thomas Vincent
1995 - Marie-louise Ou La Permission de Manuel Flèche
1994 - Les Amoureux de Catherine Corsini
1988 - Les Années Sandwiches de Pierre Boutron
1987 - L'Insoutenable Légèreté De L'être de Philip Kaufman


Mon avis

Clovis Cornillac est un acteur que j'ai appris à connaître, peu à peu, notamment grâce à ses nombreux seconds rôles, souvent très drôles ou très attachants. Toutefois, bien qu'il ait aujourd'hui une étiquette collée au front, celle du clown de service, il reste pourtant un comédien au talent immense et aussi à l'aise dans la comédie que dans le drame ou même dans les films fantastiques et effrayants! Il se montre comme un acteur donc très à l'aise dans tous les genres qui impressionne par son charisme et ses prestations toujours épatantes. Encore relativement méconnu, il tend cependant à devenir une îcone imposante du cinéma français et est dès à présent une valeur sûr du septième art français. Sa notoriété ne fait finalement que croître en apparaissant dans des super grosses productions françaises telle que Les Chevaliers du ciel, un film néanmoins très moyen qui ne met pas en valeur les capacités de l'acteur. Ne parlons même pas de Brice de Nice qui semble une erreur de parcours dans la carrière de l'acteur si prometteur.
Sa filmographie est composée de nombreux excellents films et il serait très facile de citer Un long dimanche de fiançailles comme le meilleur film de sa carrière. Mais n'apparaissant que peu dans le film, il serait plus justifié de citer des films dans lequel il a un rôle plus important. Pour ma part, j'ai adoré Malabar princess avec Clovis Cornillac.

Et vous, quel film préférez vous avec l'acteur Clovis Cornillac?
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#Posté le samedi 04 mars 2006 05:33

Modifié le samedi 04 mars 2006 12:29

Quentin Tarantino présente... Un film d'horreur efficace, mais banal!

Hostel
de Eli Roth

Genre : Epouvante-horreur
Durée : 1h35
Sortie cinéma française : 1er mars 2006
Nationalité : Film américain, Tchèque
Interdit aux moins de 16 ans

Deux étudiants américains, Paxton et Josh, ont décidé de découvrir l'Europe avec un maximum d'aventures et de sensations fortes. Avec Oli, un Islandais qu'ils ont rencontré en chemin, ils se retrouvent dans une petite ville de Slovaquie dans ce qu'on leur a décrit comme le nirvana des vacances de débauche : une propriété très spéciale, pleine de filles aussi belles que faciles...
Natalya et Svetlana sont effectivement très cools... un peu trop, même. Paxton et Josh vont vite se rendre compte qu'ils sont tombés dans un piège. Ce voyage-là va les conduire au bout de l'horreur...


Considéré comme l'un des plus grands cinéastes d'Hollywood autant pour son génie que pour son goût prononcé pour l'hémoglobine et la violence qu'il parvient à styliser, selon l'avis général, dans ces films comme on a pu le voir dans Pulp Fiction ou Kill Bill, Quentin Tarantino se présente également comme un producteur qui accompagne les jeunes réalisateurs - de films d'horreur de préférence - pour leur débuts.
C'est cette fois-ci le jeune Eli Roth, qui avait déjà signé Cabin Fever en 2004, que Quentin Tarantino a épaulé pour les besoins du film d'épouvante Hostel.

Décidément habitué aux films d'horreur - C'est d'ailleurs ceux-ci qui ont permis au label de se faire connaître -, Les studios Lions Gate films poursuivent dans cette même lignée après Cabin fever, Undead ou Saw et distribuent Hostel, en 2006, ce nouveau film du genre. Malheureusement, rien de véritablement original semble émaner de cette nouvelle production d'épouvante, même si le génie Tarantino exerce un certain appuie derrière. Hostel se dévoile, en effet, comme un film relativement classique et se compose d'un scénario aussi convenu que prévisible. On ne peut qu'être consterné de voir que les scénaristes ne font preuve d'aucune imagination et ne désirent même pas innover le genre. Entre les multiples clichés, que se soient sur les européens ou sur les effets de surprises éculés, et une histoire aussi mince qu'une feuille de papier, il semble bien difficile d'accrocher à une histoire qu sent très nettement le déjà vu. Avec son pseudo scénario qui énonce le voyage de trois amis, dont deux américains, qui partent à la recherche de drogue et de sexe pour finalement tomber entre les mains de chirurgiens complètement fêlés, on se demande bien si on ne se fouetterait pas de la gueule du spectateur tant la superficialité du sujet est flagrante. Hostel apparaît uniquement comme un prétexte à susciter la peur, de même qu'à voir une surenchère d'hémoglobine et d'éléments horrifiques. Sur ce point, le film remplit parfaitement sa mission, à savoir celui d'angoisser le spectateur et de le plonger dans un univers oppressant et mystérieux. L'ambiance ultra sombre, gore et stressante qui est impeccablement mise en place grâce à une photographie noire et lugubre et une réalisation bien maîtrisée qui offre des plans terrifiants, parvient ainsi sans la moindre difficulté à effrayer le spectateur. Toutefois, les trop nombreuses scènes sanguinolentes et la violence exacerbée du film aboutissent rapidement à donner la nausée au spectateur au point qu'il est difficile de regarder l'oeuvre sans être écoeuré. Malgré des acteurs convaincants et quelques frissons garantis, Eli Roth signe un film d'horreur quelconque qui ne brille ni par son scénario, ni par sa dénouement aussi simpliste que le reste du film. Si cependant Hostel a le mérite de dresser un portrait inquiétant et peut-être pas aussi surréaliste qu'on le penserait de l'être humain, l'oeuvre reste néanmoins médiocre et démontre de manière agaçante, une fois de plus, que les européens et les russes sont les grands méchants et qu'ils en veulent aux gentils américains.

Note film : 2/5


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#Posté le jeudi 02 mars 2006 12:18

Modifié le samedi 04 mars 2006 19:11

Quand le cinéma américain s'approprie le cinéma asiatique...

Mémoires d'une geisha
de Rob Marshall

Genre : Drame, Romance
Durée : 2h20
Sortie cinéma française : 1er mars 2006
Nationalité : Film américain
Tous publics

Quelques années avant la Seconde Guerre mondiale, Chiyo, une petite fille japonaise, est arrachée à sa famille pauvre pour aller travailler comme servante dans une maison de geishas.
En grandissant, elle se plie avec docilité à l'initiation difficile qui fera d'elle une vraie geisha. Elle triomphe des pièges que lui tend sa rivale, la fourbe Hatsumomo et devient, après des années de travail, la légendaire geisha Sayuri.
Très belle, épanouie dans son art, Sayuri fascine les hommes les plus puissants. Mais celle qui n'a plus le droit d'aimer reste hantée par l'amour qu'elle porte, en secret, au seul homme qu'elle ne peut atteindre...


Le cinéma asiatique connaît une émergence incroyable en Occident et celui-ci est de plus en plus distribué dans les pays qui n'avaient pas l'habitude d'accueillir ces films issus d'une culture qui nous semble bien éloignée. Ce phénomène s'illustre notamment au travers d'une importation en Europe et aux Etats-Unis de films qui proviennent de tout le continent asiatique aussi bien de la Chine avec les films Le secret des poignards volants ou 2046 que du Japon dont on retient la trilogie Ring, Dark water ou encore The grudge ou tout aussi bien de la Corée qui s'est faite remarquée avec le très plébiscité Old boy que de la Thaïlande qui s'est spécialisée dans les films d'action et qui ont par exemple produits Ong-Bak et L'Honneur du dragon.
Non statisfait de voir un cinéma qui pourrait être concurrentiel et, de plus, toujours marqué par un manque d'inspiration indéniable, les studios hollywoodiens ont trouvé en ces productions asiatiques une immense source d'inspiration. C'est dans cette optique apparemment très lucrative que les grands producteurs états-uniens ont ainsi lancé une nouvelle mode, celle des remakes de films d'épouvante nippons - Inutile de citer quel cinéma est à l'origine des films américains Le cercle ou The grudge - et de films asiatiques en général dont on sait déjà que le film hong-kongais Infernal affairs est actuellement en projet pour une qu'une adaptation américaine voie le jour.

Après s'être largement inspiré des films fantastiques asiatiques en réalisant des remakes états-uniens et être allé jusqu'à s'approprier leur façon de filmer et leur style de mise en scène - Gothika et Amityville, version 2005, sont des parfaits exemples de l'inspiration du cinéma d'épouvante japonais qui dépasse les limites des remakes américains pour s'introduire dans le cinéma hollywoodien de manière générale et s'apparenter à une sorte de révolution du cinéma outre-atlantique - Hollywood se sert désormais de leurs légendes et de leurs histoires après certains de leur succès en Europe et aux USA, tel que Hero (qui avait déjà, en partie, été financé par la société américaine Miramax), pour en faire des blockbusters américains. Et ce ne sont pas les petits cinéaste états-uniens qui s'attellent à la narration de légendes asiatiques puisque le tout de même brillant Dernier samouraï, sorti sur les écrans en 2004, était réalisé par Edward Zwick, de même que cette nouvelle grosse production américaine, qui retrace une partie de l'histoire des geishas, a été dirigé par Rob Marshall qui s'est fait connaître en triomphant aux oscars, en 2003, avec son oeuvre Chicago. Cependant, malgré le cinéaste renommé à la tête de cette production américain inspirée d'une légende asiatique, Mémoires d'une geisha ne se présente en rien comme les films asiatiques qui retracent eux mêmes, sans doute beaucoup mieux et avec une spécificité évidente, leurs propres histoires. Au contraire, ce nouveau film qui a été soigneusement accompagné d'une précision selon laquelle ce dernier est tiré d'un roman, mais surtout de faits véridiques, semble surtout prétexte à voir naître un film américain formaté pour le grand public et pour être cité par le jury des Oscar. En effet, outre son histoire incontestablement puisée de l'univers asiatique, Mémoires d'une geisha s'apparente à un gros mélo américain censé tirer de nombreuses larmes du spectateur. Malheureusement, les effets larmoyants sont trop nombreux pour parvenir à émouvoir sincèrement le spectateur et il sera finalement indigné de retrouver la morale très américaine et le lot de bons sentiments dans un film qui devrait pourtant s'éloigner des oeuvres américaines. Or, rien y fait, derrière ses décors exotiques magnifiques et dépaysants, Rob Marshall dissimule un drame très américain dont il serait presque difficile de chercher toute similitudes avec les véritables films orientaux. De plus, le cinéaste et le producteur ne respectent pas les cultures asiatiques puisque, et malgré un immense talent de la part de l'actrice Zhang Ziyi (Tigre et dragon, Le Secret des poignards volants) qui interprète son personnage principal avec passion, le choix de faire jouer une chinoise dans un rôle destiné à une japonaise semble assurément peu judicieux, en plus de devenir une offense pour les deux pays. Mais en parfait arrivistes, les producteurs misent plutôt sur des noms devenus célèbres mondialement grâce à la filmographie qu'ils se sont concoctés (la référence à Zhang Ziyi dans ce cas précis est évidente) plutôt que de tenter de s'approcher au maximum de la réalité. Néanmoins, Mémoires d'une geisha contient également des qualités et on ne peut qu'applaudir la retranscription historique qui paraît très fidèle et est assurément sublime, ou encore la belle photographie aux tons chaleureux et divers. Mais on peut finalement tirer son chapeau à John Williams (Star Wars, Harry Potter) qui a su composer une bande originale magnifique qui convient tout à fait à l'esprit du film et on dirait que le compositeur a signé des musique orientales toute sa vie.

Note film : 2/5


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#Posté le mercredi 01 mars 2006 09:06

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