Cine-World, bienvenue dans le monde du septième art et de l'audio-visuel! Un blog consacré au cinéma!

Sexy movie
de Aaron Seltzer et Jason Friedberg

Genre : Parodie
Durée : 1h23
Sortie cinéma française : 26 avril 2006
Nationalité : Film américain
Tous publics

Romantique absolue, Julia Jones a toujours cru au Grand Amour. Lorsqu'elle rencontre enfin l'Homme De Sa Vie, le très british Grant Funkyerdoder, elle croit tenir le bon bout. Encore faut-il qu'il plaise à sa famille...
Avant d'atteindre le Bonheur Suprême, le chemin sera long et particulièrement déjanté...

Mon avis : Assurément, l'un des plus mauvais films de 2006. Ce film est une sous merde et une pâle copie de Scary movie sur le thème des comédies romantiques. L'humour scato ne vole pas très haut et est d'un ridicule affligeant. Ajouté à celà, un scénario totalement dénué de fluidité et l'on s'ennuie totalement devant une histoire sans cohérence et à l'humour navrant qui ne fait même pas sourire. Les références pullulent, le film ne dure que 1h10 et pourtant, tout est raté et le film traine en longueur...

Note film : 0/5

The Secret life of words
de Isabel Coixet

Genre : Drame
Durée : 1h52
Sortie cinéma française : 19 avril 2006
Nationalité : Film américain, espagnol
Tous publics

Un lieu isolé au milieu de la mer. Une plateforme pétrolière où ne vivent que des hommes, ceux qui y travaillent, et où vient d'avoir lieu un accident.
Une femme mystérieuse et solitaire, essayant d'oublier son passé, débarque sur la plateforme pour soigner un homme qui a temporairement perdu la vue. Entre eux se crée une étrange intimité, un lien fait de secrets, tissé de vérités, de mensonges, d'humour et de souffrance, qui ne les laissera pas indemnes et changera leur vie.

Remarquée, en 2003, autant par la presse que par les spectateurs grâce à son oeuvre bouleversante largement plébiscitée Ma vie sans moi, la réalisatrice espagnole Isabel Coixet est alors considérée comme une cinéaste de talent et très prometteuse.
Trois années après le succès de Ma vie sans moi, la réalisatrice refait surface avec le cinquième long métrage de sa carrière intitulé The Secret life of words qui a été, une fois de plus, réalisé sous l'oeil attentif du maître du cinéma espagnol, à savoir Pedro Almodovar (Talons aiguilles, Parle avec elle).

A l'image de son précédant film, Isabel Coixet a signé une oeuvre magistrale, bouleversante et marquante qui inonde le spectateur d'une émotion d'une rare intensité et d'une sincérité remarquable. Comme à son habitude, la réalisatrice s'intéresse à un personnage féminin doté d'une certaine complexité psychologique et la dépeint avec beaucoup de profondeur, mais surtout avec une extrême sensibilité. C'est au travers d'un scénario pourvu d'une grande délicatesse et d'humanité que l'on découvre, avec tendresse, ce personnage féminin tourmenté que l'on aperçoit, d'abord, rongé par la solitude, et par le désespoir. Sans savoir quelle est la source de la désillusion et de la tristesse du personnage, la jeune femme se dévoile au fur et à mesure du déroulement du film, tout en bouleversant véritablement le spectateur. Retrouvant peu à peu le sourire au contact d'un homme blessé aussi bien par la vie, et par conséquent psychologiquement, que physiquement, autrement dit de la manière que cette jeune femme (lui est aveugle, elle est sourde), une histoire d'amour tout à fait improbable naît entre les deux et redonne des couleurs et de l'optimisme aux deux êtres égarés. C'est avec une immense pudeur et beaucoup de sincérité que cet amour est décrit, de la même façon que les deux personnages qui se révèlent doucement à la lueur d'une vie dépourvue de joie. Bien plus q'une simple histoire d'amour, The Secret life of words est un drame intimiste qui puise toute sa force dans la complexité des personnages et dans ses différents thèmes abordés qui forment l'essence même de l'humanité, en s'intéressant notamment à la solitude, la culpabilité, l'amour et l'amitié. Se présentant également comme un grand moment de réflexion, The Secret life of words se montre véritablement poignant notamment parce qu'il aborde, avec pudeur et émotion, les atrocités de l'histoire presque méconnue de l'Europe de l'Est. Au delà du message pessimiste de l'homme qui demeure cupide et barbare (aucun la vie ou la nature), Isabel Coixet signe un film poétique et plein d'espoir. Grâce à une mise en scène proche de celle d'un documentaire qui insiste sur tous les thèmes abordés, The Secret life of words nous interpelle véritablement. Néanmoins, l'un des aspects les plus réussis de ce film reste la prestation des acteurs. En effet, magnifiquement interprété par Sarah Polley, qui après avoir étonné dans Ma vie sans moi, se montre tout aussi convaincante avec une prestation toute en retenue, et par Tim Robbins (Mission to Mars, La Guerre des mondes), que l'on découvre plus humain et plus touchant que jamais, The Secret life of words se définit assurément comme un grand moment de cinéma, à la fois émouvant et fort, ainsi que subtil et passionnant.

Note film : 4/5

Comment se faire larguer en 10 leçons
de Donald Petrie

Genre : Comédie, Romance
Durée : 1h50
Sortie cinéma française : 11 juin 2003
Nationalité : Film américain
Tous publics

Andie Anderson, une belle et talentueuse journaliste, est chargée par sa rédactrice en chef de livrer un compte-rendu personnel et documenté sur tout ce qui peut faire échouer une histoire d'amour. Andie dispose de dix jours pour faire la conquête d'un mâle, puis accumuler toutes les gaffes possibles qui le feront fuir dare-dare...
La journaliste jette alors son dévolu sur le fringant Benjamin Barry, un des publicitaires les plus en vue de l'agence Warren... sans se douter que celui-ci a fait le pari inverse : séduire Andie et la rendre, en dix jours, follement amoureuse de lui...

S'il y a bien un genre de films qui persiste et qui demeure aussi bien pendant que après les divers phénomènes de modes cinématographiques qui s'installent dans le monde du septième art pour, bien souvent, l'envahir complètement avant de s'évanouir aussi vite qu'ils sont apparus - On se souvient des multiples films d'horreur dans la lignée de Scream de la fin des années 1990 et du regain des films de zombies du début des années 2000 -, c'est la comédie romantique qui trouve presque systématiquement son public, susceptible de toucher, avant tout, un public féminin.
Les producteurs ont bien compris que la romance se présente souvent comme la recette du succès et n'hésitent donc pas à en proposer un certain nombre chaque année. Avec plus de 100 millions de dollars rapportés, le film Comment se faire larguer en 10 leçons, réalisé par Donald Petrie (Mystic Pizza, Miss Détective) et sorti sur les grands écrans en 2003, témoigne du potentiel des romances à attirer du monde dans les salles et à procurer aux producteurs de nombreux bénéfices.

Comment se faire larguer en 10 leçons s'apparente, bien évidemment, à une énième romance du genre dans la lignée de beaucoup d'autres et dont il n'est pas difficile de prévoir le dénouement. Pourtant, grâce à un scénario, qui sans se montrer révolutionnaire, fait preuve d'une certaine originalité, cette comédie parvient à échapper au schéma sans surprise habituel, bien que le déroulement demeure, tout de même, d'une linéarité évident. D'autre part, Donald Petrie n'épargne pas au spectateur la touche de sentimentalisme, comme à l'accoutumance, ni les clichés en tous genres qui se remarquent notamment dans la description de la famille du bourreau des coeurs. De même, la description très caricaturale des personnage, où l'on présente, d'un côté, le beau et sexy jeune homme au corps d'athlète, et de préférence riche, et de l'autre, la femme au caractère fort et à l'intelligence aussi démonstrative que ses formes généreuses, à de quoi agacer le spectateur, d'autant plus lorsque l'un des deux acteurs principaux, en l'occurrence Matthew McConaughey (Amistad, Sahara) cabotine durant tout le film tant il manque de charisme et de talent. Néanmoins, grâce à l'énergie et à l'élégance déployée par la ravissante Kate Hudson (Le Divorce, La Porte des secrets), et surtout au charme ravageur de cette comédie, Comment se faire larguer en 10 leçons permet tout de même de passer un bon moment au comédien. Et si Donald Petrie peut sembler maladroit en ce qui concerne la romance, il rattrape amplement son film avec ce dont il est le plus à l'aise, à savoir avec un humour décapant, qu'il avait déjà marqué Miss Détective. Plus véritablement réussi au niveau de son aspect comique, Comment se faire larguer en 10 leçons parvient admirablement à susciter des fous rires, notamment à la suite de quiproquos irrésistibles, de situations cocasses et de nombreux moments hilarants. Avant de s'achever de m'anière très classique, les personnages se livrent à une véritable guerre des sexes qui permet au spectateur de s'amuser pleinement devant un spectacle jubilatoire, mais qui dévoile également et involontairement le statut encore très cloisonné de l'homme et de la femme dans la société. Donald Petrie a ainsi réalisé une comédie romantique divertissante et sympathique, qui sans se soucier d'innover le genre, a réussi à s'attirer les faveurs du public, notamment grâce à la présence d'un humour euphorisant.

Note film : 3/5